Une rencontre de pirates (pv James Fletcher)

Cela faisait quelques jours que je me trouvais chez moi, à Tortuga. Cette île m'évoquait mon enfance et tous les souvenirs qui y étaient attachés. Pas forcément joyeux, mais pas forcément tristes non plus... J'avais fait escale ici afin de revoir ma mère ainsi que mon village. En dehors de cela, je vivais avec ma seconde famille, sur l'Impératrice.

Je passais donc mes journées au près de ma mère, mais aussi dans les rues de mon village, profitant un peu de la terre ferme et du doux et enivrant parfum des rues. Bien évidemment, les odeurs étaient bien souvent insupportables, mais c'était une façon de parler. Je marchais tranquillement. J'étais vêtu comme toujours d'une chemise blanche par dessus laquelle se trouvait en gilet d'homme en faux cuir marron, ainsi que d'un pantalon noir et de bottes assorties au gilet. J'avais autour de ma taille mon épée, rangée dans son fourreau. On n'est jamais assez prudent à Tortuga.

D'ailleurs, à ce moment là, j'aperçus une jolie demoiselle qui semblait avoir des ennuis. Un pirate à l'apparence ivre semblait lui chercher querelle. Je m'approchai d'eux puis m'adressai à l'homme.

Vous ne voyez pas que vous l'importunez? Laissez là tranquille.

L'ivrogne fut vexé d'être ainsi interpelé par un gamin insolent.

Pour qui te prends-tu petit?

Il sortit son épée et commença à m'attaquer. Vivement, je sortis la mienne et en quelques seconde, je le fis tomber dans la boue, épée sous la gorge. Il faut dire qu'il est facile de battre un homme qui tient déjà à peine debout à cause de l'alcool qui circulait dans ses veines. Je ne pus m'empêcher de sourire.

Eh bien voilà. Vous avez trouvé votre place.

L'homme grogna puis se releva et partit. Je me dirigeai vers la jeune femme tout en rangeant mon épée.

Vous allez bien?

Moi qui croyais que la jeune femme allait être heureuse que je la sorte de ce pétrin, je fus bien surpris par sa réaction. Elle me dit qu'elle aurait pu s'en sortir toute seule. J'en doutais un peu. Cependant, je savais qu'une femme pouvait être un excellent pirate, et même un excellent capitaine, étant moi même sous les ordres du Capitaine Swann. Mais j'aimais apporter mon aide aux gens, j'étais comme ça. Surtout lorsqu'il s'agissait d'une jolie demoiselle. Elle me demanda mon nom tout en se moquant un peu de moi. Je perdais un peu mon sourire, légèrement vexé par ses remarques.

James Fletcher...

On aurait dit un petit garçon qui voulait jouer au super héros, mais qui avait été vexé par des adultes trop réalistes. Puis je me dis qu'il fallait me montrer courtois. Je lui adressai un sourire charmant. Je la regardais dans les yeux, me demandant à quoi elle pensait.

Pourrais-je connaitre le votre?

Je n'étais pas prétentieux comme la plupart des pirates qui se croyaient supérieurs, et je n'étais pas macho au point de croire que l'homme était supérieur à la femme. J'étais quelqu'un de simple qui aimait apporter de l'aide, mais bien sûr, j'aimais aussi obtenir de la reconnaissance, comme tout homme qui se respecte.

Elle était donc capitaine d'un navire. Elle devait être un excellent pirate, car ce n'était pas donné à tout le monde de diriger un bâtiment ainsi qu'un équipage. Je ne saurais dire pourquoi, mais j'avais envie d'apprendre à la connaître un peu plus. Je regardais la jolie blonde tout en souriant. J'aurais pu l'inviter à boire quelque chose, mais la taverne était bien trop désagréable pour une demoiselle, même si cette demoiselle était un pirate. Non. Je devais trouver mieux que cela. Je regardai à mon tour vers le port. On pouvait voir de grandes voiles au loin, de magnifiques voiles qui se reflétaient dans l'eau. Le soleil commençait à se coucher, comme s'il voulait rejoindre doucement l'océan. Je souris à cette image puis regardai de nouveau ma nouvelle connaissance en lui souriant.

Joli n'est ce pas?

Soudain, j'entendis un bruit derrière moi. Très vite, je me retrouvai avec une épée sous la gorge et perdis mon sourire. L'homme que j'avais remis à sa place était revenu avec des complices. C'était lui qui avait placé cette lame face à mon cou. Et deux amis à lui avait attrapé Mina par surprise. Je tentai de garder mon calme et mon sang froid.

Tu croyais que tu allais t'en tirer comme ça gamin? Tu croyais que j'allais te laisser m'humilier?

Je regardais Mina se défendre comme une chef. Pendant ce temps, j'évitais tout mouvement brusque, tout en gardant la tête froide. La demoiselle finit enfin par me tirer de là. Le vieil homme ivre était cependant en colère.

Pour qui vous prenez-vous sales gamins??!!

Il me tenait par l'épaule et colla sa lame sur ma gorge, appuyant avec ténacité. Je commençais à suffoquer et à transpirer légèrement. J'avais rarement peur, mais là, la situation devenait très dangereuse. Mina le menaçait, mais l'homme était ivre et ne se rendait pas vraiment comte de la situation. Avec des gestes très doux et très discrets, j'attrapai un poignard qui se trouvait à ma ceinture. Une fois pris en main, je l'enfonçai brutalement dans le ventre de mon agresseur. Je détestais tuer des hommes, mais je n'avais pas le choix. Je retirai mon poignard. L'homme fut surpris et tomba à genoux. J'avais fait en sorte de ne pas le tuer. Si quelqu'un l'aidait, il s'en sortirait. Je me mis alors à crier.

A l'aide !! Un homme est blessé !!!!

Deux personnes arrivèrent précipitamment. J'en profitai pour attraper la main de Mina et m'enfuir en courant, l'entraînant dans ma course. Nous arrivâmes dans des ruelles sombres et froides qui étaient désertes. Je l'emmenai dans une ruelle sans issue, puis m'appuyai contre le mur en reprenant ma respiration. Je lâchai sa main.

Je... Je suis désolé. Je n'avais pas le choix... Vous allez bien?

La demoiselle semblait me comprendre, et j'étais heureux de la connaitre. Elle semblait différente des femmes que j'avais connu auparavant. Des femmes souvent superficielles dont le QI ne volait pas bien haut. Mais elle, elle semblait aussi riche à l'intérieur qu'à l'extérieur... Je souris un peu bêtement en la regardant, puis je repris mes esprits et me laissai glisser contre le mur jusqu'à me retrouver assis. Je fis un sourire charmant à la demoiselle en l'invitant à me suivre. C'était tout de même plus sympa pour parler. Surtout si elle voulait connaitre mon histoire qui est assez longue et compliquée...

Je ne saurais dire pourquoi, mais je me sentais en totale confiance avec cette jeune femme. Mina Swann... C'est alors que quelque chose fit tilte dans mon cerveau. Une chose à laquelle je n'avais pas fait attention la première fois, tellement j'étais vexé par ses propos. Elle s'appelait Swann?

Juste une chose. Vous m'avez dit vous appeler Mina Swann. Avez-vous un lien de parenté avec le capitaine Elizabeth Swann?

C'était incroyable. Elle m'avoua qu'elle était sa sœur. J'avais en réalité la sœur de mon capitaine face à moi. Je souris de plus belle.

Je fais parti de l'équipage de votre sœur. Et... Si vous voulez connaitre mon histoire, je vous préviens, ça risque d'être un peu long, voire ennuyeux.

Je souris d'un air amusé. Voyant qu'elle tenait à la connaître, je me lançai dans mon récit. Je mélangeais un peu tout. J'avais tellement envie de la connaître, que je ne racontais pas mon histoire dans l'ordre chronologique des choses. J'étais un peu perturbé.

Je suis né ici, à Tortuga. Lorsque je reviens sur terre, je vis chez ma mère. Mon père était un pirate, et leur aventure n'a duré qu'une nuit. Cependant, il a laissé ceci à ma mère, en signe de respect.

Je lui montrai mon collier, une sorte de chaîne à l'apparence d'or que je sortis de sous ma chemise.

Ma mère me l'a donné quand j'avais 16 ans, en me disant qu'elle me protègerait...
Il y a quelques jours, j'ai rencontré quelqu'un ici. Du nom de William Fletcher. C'est ainsi que j'ai découvert que j'avais un petit frère. Un demi frère en réalité.

Lorsque je parlais de mon frère, je semblais vraiment heureux.

Il m'a appris que mon père était mort il y a des années...
Lorsque j'eus 16 ans, je partis en mer avec un ami de ma mère. Il m'a appris tout ce dont j'avais besoin. Mais un jour, une sorte de monstre a attaqué le navire. C'était vraiment étrange. C'était une bête énorme parsemée de tentacules. Elle semblait presque invincible. La bête coula le navire avec tous ses occupants. Excepté moi. Je ne sais comment, mais j'ai réussi à m'en sortir. Ensuite, je suis resté plusieurs heures dans l'eau glacée de l'océan, me battant pour survivre. Je pensais à ma mère que j'avais tant envie de revoir. C'est elle qui m'a donné la force de me battre. Et puis j'ai rencontré un navire marchand qui accepta de me ramener à Tortuga...
C'est peut être bête mais... Depuis j'ai l'impression que c'est réellement cette chaîne qui m'a protégé. C'est stupide je sais mais...

Je tripotai le collier de mon père entre mes doigts, puis je regardai Mina en faisant un petit sourire.

Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça. En plus ce n'est pas vraiment intéressant... Je ne parle jamais autant d'habitude...
Et vous, racontez-moi votre histoire.

J'écoutais l'histoire de la demoiselle avec attention. Elle semblait plus mouvementée et plus compliquée que la mienne. Je fus surpris d'apprendre qu'elle était fille de comtesse. Certes, elle avait la beauté pour l'être, mais pas le comportement, ce qui n'était pas plus mal. Personnellement, je n'aimais pas du tout les personnes de haute fortune. Ces gens méprisent tout le monde en se croyant supérieur. Mais Mina était loin d'être comme cela. La suite de son histoire n'était pas bien joyeuse. En la racontant, je vis des larmes couler le long de ses joues, ce qui me rendit triste. Je fus aussi surpris lorsque j'appris qu'elle devait se marier avec un prince aujourd'hui encore. Mais elle le refusait. Au fond, nous nous ressemblions beaucoup. Elle aussi semblait croire que le monde des nobles n'était pas le notre, que ces gens étaient totalement à part. Elle finit sur une petite plaisanterie qui me fit sourire. Cependant, ses yeux étaient encore rouges de larmes. Je voulais la réconforter, mais il n'y avait visiblement rien à dire. Souvent, dans de telles situation, le mieux n'était pas de parler, mais d'agir. En espérant qu'elle ne le prenne pas mal, je passai mes bras autour d'elle et la serra doucement contre moi, espérant sécher ses larmes. Je me risquai cependant à prononcer doucement une petite phrase à son oreille.

Maintenant je suis là. Et tu n'as plus rien à craindre.

Certes, ces paroles semblaient simples à prononcer et peut être ridicules. Je pouvais même sembler vaniteux mais j'espérais que Mina me connaissait assez pour savoir que je ne l'étais pas. Ce que j'avais dit, je le pensais vraiment. J'avais la ferme attention d'aider cette jeune femme si elle le souhaitait.

Je sentais que Mina commençait à aller un peu mieux. Peut être que j'avais bien fait de la prendre dans mes bras finalement. Ce n'était pas si stupide que ça. Mais soudain, alors que j'eus prononcé mes quelques paroles, elle semblait paniquée. Elle changea complètement de comportement. Elle hurlait qu'elle ne voulait pas perdre une nouvelle fois un être cher, elle hurlait qu'elle ne voulait pas que je meurs pour elle. Elle était dans un état second, un état de choc. Elle semblait totalement tétanisée. Elle tremblait et elle pleurait. Je dois avouer qu'à ce moment là, je me sentis un peu bête. Je ne savais pas trop quoi faire.

Mais... Non voyons... Je ne vais pas mourir...

Je voulais la calmer mais je ne savais pas quoi faire. C'est alors que le ciel gris de Tortuga se mit à pleurer en écho aux jolies larmes de la demoiselle. Très vite, la pluie s'accéléra et trempa les rues ainsi que ses passagers. Nous étions trempés. Je ne voulais pas rester ici, et surtout, je ne voulais pas que le joli ange qui était en ma compagnie soit mouillé. La pluie était là, comme si elle voulait que le chagrin de ma demoiselle dure encore plus longtemps. Je me redressai vivement puis retira ma veste que je mis sur les épaules de Mina en m'accroupissant à ses côtés. Je mis mes mains sur chacune de ses deux épaules, puis je me redressai, l'invitant à faire de même. Je passai un bras autour d'elle afin de la maintenir au chaud, puis je me mis à marcher rapidement à ses côtés. Il fallait que l'on s'abrite. Mais où? Vu son état, la taverne était un mauvais endroit. Je me suis dit que l'emmener chez moi serait le mieux à faire. Au moins elle serait au chaud, et ma mère pourrait nous préparer une boisson chaude. C'est ainsi que j'ouvris la porte de ma maison tout en entraînant Mina avec moi.

Ici c'est chez moi. Chez ma mère. Viens t'abriter.

Nous rentrâmes chez moi. Ma mère était dans la salle entrain de boire du thé et de s'inquiéter pour moi.

Ah tu es la mon chéri...

C'est alors qu'elle s'aperçut que je n'étais pas seul. Elle se leva de sa chaise et salua mon amie en souriant.

Bonsoir.

Mina semblait toujours un peu sous le choc, mais cependant un peu plus calme.

Je te présente ma mère. Maman, je te présente Mina.

Enchantée. Vous êtes trempés, je vais chercher de quoi vous sécher, installez vous.

Je pris doucement la main de Mina afin de l'emmener avec moi. Nous nous asseyions sur le canapé, et ma mère revint avec des couvertures bien chaudes. Elle nous en tendit une chacun. Je mis la mienne autour de moi puis souris à ma génitrice.

Merci m'man.

Je compris que ma mère allait préparer du thé afin de nous laisser seul à seul. Elle avait vu que la jeune fille rougissait, et ça l'avait amusé. D'ailleurs, je dois avouer que cela m'amusa aussi. Je souris d'un air à la fois amusé et un peu gêné. Ma mère était encore dans la cuisine. Il n'y avait ici que nous deux. Je ne répondis pas à la demoiselle qui s'excusa. Non. Comme réponse, je me contentai de l'embrasser tendrement de façon assez soudaine. Pourquoi j'avais fait cela? Je l'ignore. A vrai dire, je n'avais pas du tout réfléchi. C'était le moment idéal pour ce genre de folie. Alors que j'entendis les pas de ma mère sortir de la cuisine, je retirai rapidement mes lèvres de celle de Mina, reprenant ma position initiale comme si rien ne s'était passé. Ma mère nous servit chacun une tasse de thé, puis elle s'en versa une à elle même. Je souriais en la remerciant. Mais en réalité, j'étais stressé. Je ne savais pas si mes sentiments pour Mina étaient réciproques, je ne savais pas ce qu'elle pensait en ce moment même alors que je venais de l'embrasser. Une chose était sure, je ne voulais rien laisser paraître devant ma mère pour l'instant. Je tentai de garder mon calme et de boire tranquillement mon thé. Je pris ma tasse de mes deux mains. Je tremblais légèrement. Ma mère me connaissait par coeur. Elle sentait mon malaise et décida de briser ce silence pesant. Toujours accompagnée de son sourire chaleureux, elle prit la parole.

Elle but quelques gorgées de son thé.

Ma mère nous adressait toujours ce même sourire. Elle semblait fière de moi. Mais elle comprit aussi bien vite qu'elle était de trop dans cette pièce. Qu'elle devrait nous laisser un peu d'intimité. Elle finit de boire son thé puis se leva.

Bon. Je vais me coucher. Laisse tout ça ici James, je nettoierai demain matin. Et si ton amie veux loger ici cette nuit, elle est la bienvenue bien sûr.

Elle adressa un sourire chaleureux à Mina.

Bonne nuit.

C'est ainsi qu'elle se retira. Ma mère était très certainement une femme parfaite. Je la remercierai plus tard. Je me levai doucement puis tendis ma main à Mina en lui souriant. Je l'emmenai ensuite vers ma chambre. A vrai dire, vu qu'il n'y avait pas d'autres chambres, j'aurais du laisser mon amie dormir dans mon lit et aller sur ce qui nous servait de canapé, en bon gentleman qui se respecte. Mais j'avoue que ce n'était pas vraiment ce que j'avais envie de faire. Ni ce que je fis d'ailleurs. Une fois dans ma chambre à ses côtés, je fermai doucement la porte puis l'embrassa tendrement, passant mes mains dans son dos. J'avais pris soin de ne pas allumer la lumière. Il faisait très sombre, mais assez clair pour que nous puissions nous voir...

J'écoutai les paroles de ma belle. Un sourire se dessina sur mon visage. Oui, moi aussi je l'aimais, et je voulais à tout prix profiter du temps qu'il nous restait à passer ensemble. Et je jurais devant la lune que jamais je ne laisserais cet ange épouser ce fichu prince. Oublions cette histoire. Profitons de l'instant. Je posai à nouveau mes lèvres sur celle de Mina afin de l'embrasser de nouveau tendrement. Je sentais les mains de ma belle sur moi. J'aurais donné n'importe quoi pour que cet instant dure des heures entières, voire des jours, ou même des années. Tout en l'embrassant, j'avançai doucement, obligeant Mina à reculer. Délicatement, je la renversai sur le lit. Mes lèvres ne lâchaient as les siennes une seule seconde, comme si l'air, l'oxygène n'était plus vital pour moi, puisque j'avais elle. Oui, Elle.

J'avais déjà eu plusieurs aventures avec des femmes. Mais jamais de longue durée. Elles comme moi ne cherchions pas une vraie relation, juste des aventures d'un soir. Mais Elle, Mina Swaan... C'était la première fois que je ressentais cela. Je savais que c'était Elle. La femme que j'aimais.

J'étais au dessus d'elle, me retenant de mon bras gauche. Je l'embrassais toujours, jusqu'à en mourir. Ma main droite passa doucement sous le haut de la demoiselle, caressant désormais son ventre, puis ses hanches, jusqu'à descendre le long de sa cuisse.


[Hj: Je sens que ce rp va bientôt être censuré xD Je sais je gâche tout... dsl x)]

Spoiler:

J'avais passé une nuit inoubliable avec la demoiselle qui hantait mes pensées. Une nuit tendre pendant laquelle nous ne faisions plus qu'un. Nous avions fini par nous endormir tardivement. Je me sentais bien. J'étais heureux. Et pour la première fois de ma vie, j'espérais que notre histoire allait durer. Je ne voulais pas la quitter tout de suite. Je voulais rester à ses côtés, pour toujours... Alors que ma belle était réveillée, je dormais encore comme un bébé. Je finis par ouvrir doucement les yeux plusieurs minutes après son réveil. Et ce que je vis me comblait de joie. Elle était toujours là, contre moi. Un sourire s'afficha sur mon visage assez peu réveillé.

Salut...

Je déposai un baiser sur ses lèvres puis passai mon bras autour de sa taille tout en plongeant mon regard dans le sien. Non. Je ne voulais pas la laisser partir. Cependant, il allait bien falloir se lever. Mais peut être qu'on pourrait passer la journée ensemble, ou au moins une partie. J'entendais ma mère marcher dans le salon, et je sentais une douce odeur de thé et de pain. Ce matin semblait idéal. Étais-je entrain de rêver? Oui, j'avais l'impression d'être dans un rêve, ou bien au paradis. Vous savez, là où tout est parfait, on voit la lumière du soleil transpercer sa fenêtre, on entend les oiseaux chanter, et il y a comme une petite musique joyeuse qui sonne dans vos oreilles...