Quand les pensées divaguent...

Voilà quelques jours que j'étais à Tortuga, attendant l'arrivée de Gibbs, mais surtout, attendant qu'un plan miraculeux vienne à mon esprit. Un plan pour récupérer le Pearl. J'étais assis sur la plage, perdu dans mes pensées. Légèrement penché en arrière,mes mains me servaient d'appui. Le sable chaud commençait à tiédir pour peu à peu se glacer face à la nuit qui tombait. A mes côtés, tout contre moi, se trouvait la bouteille qui contenait mon Black Pearl. Je m'étais fait à l'idée, je n'étais même plus étonné. Quoi, mon navire est dans une bouteille, et alors... Pour la première fois depuis un bon moment, j'avais l'esprit serein. Un peu perturbé par la perte de mon bâtiment, mais serein tout de même. Je décidai de ne plus penser à rien, tout du moins j'essayais. Je regardais le soleil rougeoyant embrasser l'océan, comme s'ils étaient deux amants qui se retrouvaient. Un joli spectacle. Sans aucune expression sur mon visage, j'observais le couché de soleil. A cette heure ci, la plage était déserte. Tout le monde était à la taverne entrain de boire, de danser, et de faire des choses pas très catholiques si vous voulez mon avis... Moi, ce soir là, j'étais sage. Je n'avais même pas de rhum. Pourquoi? Parce qu'un gosse avait volé ma bourse et que je n'avais plus aucun shilling pour moi...
Mes pensées se perdaient donc sur cet océan infini. Je voulais naviguer. La mer me manquait,mais surtout, mon Pearl me manquait. Mon regard se posa sur la bouteille qui se trouvait à mes côtés. J'observai le Pearl un petit instant, l'air triste, avant de poser de nouveau mon regard sur l'océan. Ce soir là, le grand Capitaine Jack Sparrow était absent. Il y avait dans mes bottes qu'un simple Jack Sparrow, mélancolique et quelque peu rêveur...

Je ne bougeais plus depuis plusieurs minutes. Je humais l'air salé par l'océan. Je rêvais d'aventure, je rêvais de naviguer loin d'ici. Loin, très loin, pour mieux revenir... J'avais donc les yeux fermés, la tête légèrement redressée et un léger sourire plutôt niais sur le visage. Dieu que j'aimais l'océan... J'étais totalement perdu dans mes pensées, plus rien ne semblait réel autour de moi.
Cependant, j'entendis comme un murmure dans mon oreille. Un doux murmure provenant d'une voix féminine. Je souriais de plus belle avant de m’apercevoir que je ne rêvais pas.

Qui était-elle? Et que disait-elle? J'ouvris d'un coup mes yeux, surpris, pour enfin me retourner vivement. Une jolie jeune femme se trouvait devant moi. Il me semblait la connaitre... Je la regardais d'un air perplexe avant de me rappeler qu'elle faisait partie de mon équipage autrefois. En revanche, inutile de vous dire que j'avais oublié son nom... Je lui adressais un léger sourire, charmeur malgré moi.

Je regardais la demoiselle. On peut même dire que je la fixais. J'avais la tête ailleurs, mais j'écoutais ce qu'elle me disait, et j'observais son visage, à moitié dans la pénombre, mais aussi éclairé par la lueur de la lune.
C'est alors qu'elle sortit quelque chose. Une bourse. Ma bourse! Un sourire de satisfaction s'afficha sur mon visage. Je pris la bourse et la rangeai.

Tu l'as eu ce morveux.

Puis je l'écoutais avec attention, oui... La petite nouvelle... Mais oui, je me souvenais d'elle. Peu de membres de l'équipage l'appréciait. Mais moi, j'avais toujours cru en elle. Je lui adressai un sourire franc, même si mon esprit semblait perdu quelque part dans l'océan...
Je parlais d'une voix très calme et très douce, je devais sembler un peu étrange ces derniers temps. La solitude devait y être pour quelque chose...

Bien sûr, je me souviens de toi ma belle. Mais je dois te dire à mon grand regret que je n'ai pas de navire... Une longue histoire... Hector... Barbossa, s'en est emparé il y a quelques mois. Puis il l'a perdu. Il a aussi perdu sa jambe d'ailleurs.

Un sourire d'ironie s'affichait sur mes lèvres en revoyant ce boiteux. Mais Dieu que je le haïssais lorsqu'il faisait des choses du genre organiser une mutinerie contre moi, ou bien perdre le Pearl...

Enfin bon... C'est compliqué. Mais je compte récupérer le Pearl... Je n'attends plus que l'arrivée de notre cher Gibbs...

J'écoutais ses dires avec attention. Alors elle aussi elle se trouvait sur le Pearl ce soir là... Elle avait pris le parti d'Hector... En même temps, c'était sa fille. Mais quand même. Je la regardais, sans réelle expression sur mon visage. Je me contentais de l'écouter. Lorsqu'elle racontait cette histoire, elle semblait presque terrifiée. J'avais eu moi même une expérience déplaisante au près de Barbe Noire, je savais ce que c'était. Je décidai de lui pardonner, car la personne que je haïssais vraiment, c'était Hector. Il se disait capitaine du Pearl. Il aurait du sombrer avec lui. Je posai mon regard sur le sable et une légère grimace de haine se dessina sur mon visage.
Je la regardai ensuite à nouveau. Mon visage s'était assagit. Elle me dit que j'avais changé. Changé? En quoi? J'étais peut être plus mélancolique. Moins drôle qu'autre fois... Mais ce n'était qu'une passade.

Je ne t'en veux pas, tu sais. Pour le Pearl.

Mon regard se porta de nouveau sur l'océan. Oui. J'avais l'esprit ailleurs. J'observais cette étendue d'eau, j'observais l'horizon en espérant voir apparaître un navire sur lequel Gibbs se trouverai. Sûrement de manière clandestine d'ailleurs... Tout en pensant à cela, je continuai de parler à Aurore.

Je sais que Hector est ton père... Mais, en bon capitaine, il aurait du sombrer avec le Pearl....

Je lâchais un soupir avant de la regarder de nouveau. En croisant son regard, je me sentis un peu mieux. Je lui souris à mon tour, de mon air toujours aussi séducteur.

En quoi ai-je changé?

Je voyais bien dans le regard de la demoiselle qu'elle me trouvait disons... Muri. Mais beaucoup moins joyeux. Lorsqu'elle me dit que j'avais changé en de bonnes choses, je me disais: oui c'est ça... J'ai muri. J'ai... Vieilli? Cette idée de vieillesse me parcourait l'esprit depuis quelques jours. Mais pourquoi? Je suis le Capitaine Jack Sparrow et je serai bientôt immortel ! Oui, mais c'est mon esprit qui vieilli... Je semble beaucoup plus sérieux qu'avant, je réfléchis trop...
La jeune lady prononça le nom qu'il ne fallait surtout pas prononcer devant moi en ce moment. Davy Jones... Je grimaçai en entendant le nom de ce monstre.

A vrai dire ma belle, Jones est encore en vie... Et... Vu que je l'ai... tué... Il veux me rendre la pareil.

Je lui adressai un sourire du genre: mais je ne suis pas inquiet, je vais m'en sortir, comme toujours. Mais je le savais bien, ce sourire sonnait faux. J'avais envie de me taper la tête contre le sable afin de redevenir le Jack d'avant. Puis, une idée me vint. Il faut que je fasse un truc complètement dingue pour redevenir moi même. Oui, c'est ça. Un grand sourire s'afficha sur mon visage. Celui-ci était sincère. Je me levai d'un bon, me sentant "jeune" de nouveau. Je tendis la main à ma nouvelle amie qui en réalité était une vieille connaissance...

Suis-moi ma jolie, et je te prouverai que je suis toujours ce bon vieux Jack que tu as connu. Ce fou de Jack.

Je souris de plus belle lorsque la jeune femme prit ma main en toute confiance. Je commençai à marcher de plus en plus vite tout en la tenant, en la traînant avec moi. Puis j'accélérai le pas et me mis à courir. En fait, j'avais aussi envie de lui faire plaisir. Je pensais que les femmes aimaient ce genre de chose. On verra bien... Nous courrions donc, vers le village de Tortuga, mais légèrement en retraite. Je connaissais un endroit sublime. Un endroit où j'allais lorsque j'allais mal, ou que j'avais tout simplement envie de paix. Nous arrivions derrière la taverne de Tortuga. Ce coin de l'île était désert étant donné que tous les ivrognes se trouvaient devant ou bien à l'intérieur. Là se trouvait une corde qui menait au haut toit de la taverne. Je l'attrapai d'une main et tendis mon deuxième bras vers Aurore.

Accroche toi.

Je retrouvais mon sourire d'avant, le sourire joyeux, fier et futé du Capitaine Sparrow. La demoiselle du s'accrocher à moi. Je l'enroulai de mon bras puis, avec mon pied, donna un coup dans un espèce de système qui fit remonter la corde brutalement. On se retrouva alors sur le toit de la taverne. Je lâchai la lady. Sur ce toit, il y avait une sorte d'échafaudage en bois qui menait sur un toit un peu plus haut, toujours au dessus de la taverne. Je grimpai puis tendis ma main à Aurore afin de l'aider. Une fois là haut, je montrai l'horizon de ma main tout en adressant un sourire à la demoiselle. Je reculais ensuite afin de m'assoir derrière, la laissant contempler cette vue imprenable. Le ciel et l'océan ne faisaient qu'un. Les étoiles et la lune illuminaient la plage d'une façon merveilleuse, et on pouvait apercevoir l'ombre des voiles sur l'océan. Les navires semblaient presque voler. Je n'avais jamais emmené personne ici... C'était mon secret...

Je regardais le joli ange qui se trouvait à mes côtés. Je la voyais désormais heureuse et rassurée,ce qui me rendait joyeux à mon tour. Je lui souriais sincèrement en écoutant ses paroles. Oui, cet endroit était magique. Plus rien n'existait autour. Seulement la plage, l'océan, le ciel... Et Aurore.

Tu as bien raison Milady. Je viens souvent aussi lorsque je vais mal, ou lorsque j'ai envie d'être seul... C'est mon secret. Je n'avais jamais emmené personne ici. Mais je sais que tu sauras rester aussi silencieuse que moi.

Je la regardais sans sourciller. Cette demoiselle était surement une vraie amie pour moi. Surement la seule. Avec Gibbs. Mes deux seuls fidèles amis... Je portai à nouveau mon regard sur cette splendide vue. Après un petit moment de silence, je décidai de me lever, subitement, et je m'approchais du vide, afin de contempler cette vue de plus près.

Magnifique...

Je ne pu m'empêcher de penser à l'océan qui me manquait tant. Naviguer... Le Black Pearl... Tout ceci montait en moi. Une larme coula le long de ma joue, larme que j'essuyai précipitamment et aussi discrètement que possible. Depuis quand le Capitaine Jack Sparrow pleure-t-il? ...

J'étais perdu dans mes pensées, si bien que je ne fis pas attention que j'étais si près du bord. Le vent se leva d'un coup, m'emportant avec lui. Mais, par chance, la demoiselle qui était en ma compagnie me rattrapa. Le vent cessa violemment, ce qui nous fit tomber tous deux à la renverse. Désormais allongés sur le toit, l'un près de l'autre, nous nous sentions en sécurité. J'étais un peu sous le choc. Aurore se mit à rire. Toujours allongé, regardant le ciel, je me mis moi même à rire en fermant les yeux. On n'arrivait plus à s'arrêter.
Après quelques minutes, on se calma enfin. J'ouvris de nouveau les yeux. Je respirais à plein poumon, un sourire toujours affiché sur le visage. Cette jeune demoiselle m'aidait à me sentir mieux. Oui, je me sentais vraiment bien avec elle. Ce jour là, je me promis de ne jamais l'abandonner, de toujours la protéger, et de toujours être là si elle avait besoin demoi. Je la regardais, toujours souriant, d'un regard attendri et protecteur. Bien sûr, il y aurait toujours un jeu de séduction entre nous. Mais je savais très bien que ça n'irait pas plus loin, et ça, c'était rare et merveilleux.

" Ca va, pas trop mal installer jusque ici ? "

On est même encore mieux qu'avant.

Je levai les yeux vers le ciel étoilé.

Merci de m'avoir rattrapé. Beaucoup m'aurait même poussé à ta place. Même le vent s'y met maintenant...

J'affichais toujours un sourire rieur, grâce à elle...

Je n'avais pas remarqué que j'écrasais la jolie lady.

Oh... Pardon.

Je m'écartais donc, toujours ce sourire rieur sur mon visage. Je me mis exactement dans la même position que la demoiselle, afin d'observer le ciel mais aussi pour la taquiner un peu. Je me souvins alors qu'Aurore m'avait ramené ma bourse, et que j'avais toujours soif ! Je commençai à me relever.

Attends moi là ma belle, je reviens très vite.

J'empruntai de nouveau le chemin qui nous avait permis d'arriver jusqu'ici. Je descendis l’échafaudage de bois puis j’attrapai la corde et me hissai jusqu'au sol. J'avançai d'un pas relativement lent et rassuré vers l'intérieur de la taverne. J'esquivais les bouteilles qui volaient d'un air tout à fait naturel et m'avançais jusqu'au bar où je commandai deux bouteilles de rhum. Je versai quelque shillings puis retourna sur mes pas. Je du chasser quelques femmes ivres qui se jetaient à mes pieds, voire essayaient de me violer. L'une d'elle me courait après en poussant des cris très aigus. Je pris peur et me mis à courir comme un dératé, les bras en l'air, tout en sortant de la taverne. La vue devait être très drôle du point de vue d'Aurore. J'avais toujours les bouteilles à la main. Je finis par me cacher puis je réussis à rejoindre la corde qui me mena sur le toit. Je poussai un soupir de soulagement avant de monter rejoindre Aurore. Je lui tendis une bouteille avec un grand sourire.

Il ne manquait plus que ça!

D'ici, on pouvait voir la folle qui criait le nom de Jack en me cherchant. Elle me faisait presque peur !

J'entendais toujours l'autre folle qui criait mon nom. Je n'en pouvais plus. Je pris un caillou qui traînait, je pris mon temps pour bien viser, et je le lançai. La pierre atterrit en plein sur la tête de la grosse demoiselle, ce qui l’assomma. Je souris, content de mon coup.

Ah c'est mieux ! Ce n'est pas une ex voyons! Je ne la connais même pas cette folle. Elle me fait peur.

Je fis une légère grimace puis je m'assis et repris ma bouteille de rhum afin de trinquer avec Aurore.

Je préfère trinquer à nos retrouvailles.

Je fis un clin d’œil à la jeune femme et commençai à boire. Je ne bus pas qu'une petite gorgée, comme le fit Aurore. Non, j'avais soif, et je ne me reteins pas. Je bus plusieurs gorgées, beaucoup trop de gorgées... J'avais bus un quart de ma bouteille cul sec... J'arrêtai ensuite et souris de nouveau à ma belle, d'un air légèrement plus stupide, à cause de l'alcool.

Tu as vu comme j'ai du succès avec les femmes... Les belles, et les moches...

Je parlais d'une voix assez étrange, et mes gestes étaient encore plus bizarres que d'habitude. Le rhum commençait déjà son effet...

Je riais moi aussi. Je m'amusais vraiment bien. Lorsque je vis Aurore remonter avec un carton plein, d'abord je l'aidai en récupérant le carton et en le posant sur le toit, et ensuite, je fis un énorme sourire en prenant une nouvelle bouteille.

Toi, tu es encore plus dingue que moi !

Je manquai à nouveau de tomber, car je ne tenais plus sur mes jambes. Je me laissai donc tomber sur mes fesses. Assis c'était plus sûr.

Au moins je n'irai pas plus loin...

Je bu ensuite ma deuxième bouteille, et puis une autre..... Nous nous retrouvâmes allongés sur ce toit, prêts à dormir. Ici, personne ne viendrait nous embêter. La demoiselle se posa sur mon épaule, ce qui ne me déplut nullement. C'est alors qu'elle prononça cette phrase. Elle me trouvait séduisant. Je souris, assez fier. Je répondis de la voix étrange que j'avais toujours lorsque je buvais.

Vous savez, je vous trouve très séduisante moi aussi...

Nous sentions le rhum, nous étions sur un toit assez étroit, mais peu importe. Nous étions bien...

La jeune femme était de plus en plus près de moi. Je la regardais et, un minimum conscient, je me retenais de faire quelque chose de stupide. Je grimaçais légèrement en la regardant se blottir contre moi. Il fallait que je réduise mes pulsions avec les femmes. *Jack, c'est une amie ok? Tiens, c'est ta sœur, ta petite sœur voilà...* Puis elle prononça ces mots : elle avait envie de moi? Je grimaçais à nouveau. Non, elle était ivre voyons. Je vis qu'elle commençait à s'endormir. Je me décontractais un peu et finis par fermer les yeux, m'endormant à mon tour...
Le lendemain matin, je repris totalement mes esprits. Je me sentais merveilleusement bien aux côté de la jolie blonde, mais je décidai d'être sage et de la réveiller le plus délicatement possible. Je lui donnai un petit coup de pied dans sa jambe. Quelle délicatesse de ma part ! La demoiselle semblait un peu énervée et maudit l'inventeur du rhum.

Moi je trouve que celui qui a inventé cette boisson est un génie.

Je lui souris, l'air amusé. Ca me faisait rire de la voir ainsi. Je décidai de lui faire une petite farce, et de lui faire croire que quelque chose c'était passé entre nous hier soir.

Est ce que tu te souviens de quelque chose?

Je ris aux éclats en voyant la scène que jouait la demoiselle. Elle semblait vraiment furieuse, mais je ne pouvais m'empêcher de rire. J'essayai de me calmer non sans difficulté. Elle semblait de plus en plus énervée, et presque prête à me tuer. Je ne riais plus, mais j'avais toujours un sourire rieur sur le visage. Je posai délicatement le bout de mes doigts sur la lame afin de l'abaisser, tout en regardant la jeune femme et en souriant.

Je plaisante ma belle. Ce n'était qu'une simple farce. Je n'aurais jamais osé faire ça voyons.

Je lui fis un clin d’œil. J'étais toujours amusé par cette scène. Je me relevai ensuite à mon tour afin d'être à sa hauteur. Mon regard se perdit quelques instant à l'horizon: Toujours pas de Gibbs... Mais que faisait-il bon sang, qu'est ce qu'il lui était arrivé...

Je regardais mon amie se mettre à bouder. Je perdu d'un coup mon sourire. Je croyais pourtant que cette blague était amusante... Je fronçai les sourcils puis je compris que la conversation devenait sérieuse. Je n'aimais pas cela. La demoiselle m'annonça qu'elle devait partir, puis me fit promettre d'être prudent avec Jones. Elle s'inquiétait pour moi et je trouvais ça adorable. C'était bien la seule. J'esquissai de nouveau un sourire.

Tu sais ma belle, la prudence et moi ça fait deux. Je m'attire souvent des ennuis sans le vouloir alors... On verra bien.

Sur ces mots, nous descendions du toit. Main dans la main, nous marchions jusqu'à la plage sans savoir quand nous nous retrouverons. Dans un élan d'affection et d'émotion, je pris Aurore dans mes bras, comme s'il s'agissait d'adieux. Mais j'espérais bien la revoir un jour. Désormais, je devais retrouver Gibbs à tout prix...