Travestissement et pillage

Reno était acoudé contre un tonneaux a moiter vide avec un hommes complètement ivre, coucher devant le tonneau et y buvais directement. Reno jouait le jeu, il falait bien qu'il gagne sa vie. Il avait déjà amasser une vingtaine de balle, un chapeau de pirate un peu vieux, et quelques pièces. Tout en jouant le jeu, il cherchait dans la foule un homme qui avait l'air de possédé pas mal d'argent donc, beaucoup de balle et un sabre flambant neuf. Mais il était trèèèès rare à Tortuga.

* c'est bien plus interessant ici que dans ma famille, heureusement que je suis parti.*

Eh non, les pirates de la Tortuga n'étaient pas fortunés, du moins ceux qui y résidaient. Certains Capitaines et leur équipage l'étaient, très riche, même, mais ici, sur la Tortuga, mieux valait ne pas trop s'en vanter, c'était beaucoup trop dangereux. Mais bon, quoi de plus bavard qu'un pirate saoul, fier d'être soudainement riche pour s'en vanter. Et les quelques mots jetés au vents pouvaient parfois flotter jusqu'à des oreilles qu'on aurait préférés sourdes à ces vantardises.

Le cygne, adorait écouter les marins et pirates complétement bourrés. Non seulement ils avaient de belles histoires à raconter, mais de plus, certains renseignements étaient primordiales. Justement, elle avait ouie-dire que des personnalités reconues de la piraterie avaient mis pieds à Tortuga ces derniers jours. Il n'en fallait pas moins pour que Le Cygne se fasse moins discrète.

Sur une robe blanche largement ouverte sur les épaules, trônait un impressionnant ceinturon maintenant l'attirail requis du pirate. Sabre courbé, pistolet, dague et petite bourse, une pour les balles de plombs, l'autre pour la poudre. Le Cygne était impressionnant à regarder passer, autant par ses "outils" que par le contraste saisissant entre le sombre de sa peau et le blanc défraîchis de sa robe.

Le Cygne passe près d'une femme et deux deux autres silhouettes vautrées sur les chaises. Elle n'y prête guère attention, bien que son oeil aiguisé ait parfaitement détaillé la femme.

Un tiraillement à la ceinture et elle se sait délesté de son sabre. Elle se retourne vivement, juste au moment où la femme croisée quelques secondes plutôt n'intervienne.

Le Cygne ne dit pas un mot et foudroie l'homme du regard. Pas besoin d'être un génie pour deviner qu'il est totalement bourré. En entendant l'autre femme parler, le type saoul se retourne d'un air menaçant, faisant face à celle qui a osé le traîté de non galant, usant du sabre dérobé pour faire mauvaise impression. Dos à lui, Le Cygne hausse un sourcil, puis roule des yeux et soupire.

Ce type a tellement bu qu'il ne mérite même pas de s'attarder. Un souffle et il s'écroule. C'est même étonnant qu'il ait réussit à la voler si aisémment. D'ailleurs, c'était un affront terrible de tenter et même penser de voler le Cygne. Alors le type qui avait réussit méritait la frousse de sa vie.

Un déclic se fait entendre et le canon du pistolet se pose sur la nuque du malfrat.

- Toi, t'es vraiment un crétin. On ne tourne pas le dos à celui qu'on vient de voler. Elle hoche la tête et le détaille de plus près. Oh, t'es un nouveau ici, toi. Ça explique pourquoi t'as eu cette mauvaise idée. Allez tend la main droite de côté et rends-moi ce qui m'appartient et j'te laisse partir sans bobos, t'es d'accord ? En plus, comme la dame a si bien dit, c'est vraiment pas galant.

Bon, le saoulon n'obéit pas exactement à ce qu'elle avait dit, mais c'était probablement le mieux qu'il avait pu faire sur le moment. Désarmant son pistolet, elle le glisse d'un geste agile à son ceinturon, puis avant de prendre son sabre, dévisage la femme.

Le regard d'hématite de la jeune femme à la peau sombre détaille Karen de la tête au pied puis, levant le menton, juge qu'elle est digne d'une réponse amicale et d'un sourire. Le coin de ses lèvres se soulève dnas ce qui semble l'esquisse d'un sourire. Elle se méfie tout de même. Le Cygne agrippe ce qui lui appartient par la garde et le glisse à son tour à sa ceinture, non sans l'avoir fait tourner un tour et demi entre ses mains. Aucun dégat.

- Merci. C'est bien à moi.

La musique se remet à jouer. Elle jette un oeil sévère à ceux qui les observent. Penauds, ils retournent à leur choppe. Ils n'ont visiblement pas envie de jouer avec le Cygne.

- J't'ai jamais vu, ici. J'te paie une choppe ?

Qui sait, avec un peu de chance, cette femme serait peut-être bavarde à souhait.

Le Cygne observe le femme d'un air intéressé. Elle ne s'était pas trompé, si cette femme venait de quitter Port-Royal, elle avait probablement des tas de trucs intéressant à raconter.

- Je suis née ici et je n'ai jamais quitté Tortuga. Mais tout ça va bientôt changer, je ne vais pas mourir ici. Tortuga devient trop petite pour moi. J'ai besoin de beaucoup plus d'espace, si vous voyez ce que je veux dire.

Elle attrappe sa choppe et en avale une lampée digne d'un ivrogne, sans quitter Karen des yeux.

- Ici, on m'appalle Le Cygne. Et ça me plaît, dit-elle d'un ton qui coupait court à la question "et ton vrai nom c'est quoi ?" On avait vraiment pas envie de poser cette question là. Et vous, c'est quoi vot'nom ?

Derrière sa choppe, le sourcil droit du Cygne se soulève à l'énoncé du nom de famille.

- Sparrow. Vraiment ? Comme le Capitaine de la Perle Noire ? Eh beh... si j'm'attendais à ça. C'est un vrai lien familial ou c'est pour en jeter ? Remarque si c'est pour en jeter, t'es pas pire qu'une autre.

Elle hausse les épaules.

- T'es des histoires de pirates à me raconter ? Des aventures sur l'Océan que t'as vécu ?

Elle ressemble soudainement à une gamine qui veut son histoire avant le dodo... mais cette gamine est armée comme un pirate et boit de la bière forte. Étrange gamine, direz-vous...

Le Cygne boit littéralement les paroles de Karen, les yeux grands ouverts, le regard attentif. Tant qu'elle en oublie de boire sa choppe, impressionnée par ce que Karen raconte. Bon, en fait, c'était peu reluisant comme histoire, une fille presque orpheline qui retrouve son père, puis apprend que sa mère n'est pas morte... c'était étrange en tout cas, digne des légendes.

Le Cygne esquisse une moue de déception lorsque Karen lui dit qu'elle n'aime pas parler d'elle, ni le talent pour raconter des histoires. Peu importe le talent, elle aime les faits vécus, pas les histoires romancées.

- Ce n'est pas grave, la plupart de ceux qui racontent mentent. Je préfère une personne qui raconte ce qu'elle a vécu, que ce soit habilement ou non que quelqu'un qui romance trop. On perd l'essentiel.

Karen lui demande si elle a déjà entendu quelque chose sur Davy Jones.

- Oui, répond-t-elle rapidement avant de se reprendre. Dire oui était une mauvaise idée, peut-être que cette Karen avait des informations nouvelles à lui apporter. Ce serait bête de ne pas saisir l'occasion. m'enfin, comme tout le monde. La terreur des Océans, on dit qu'il n'est pas tout à fait vivant... mais c'est très floue... mais le nom ne m'est pas inconnu. Tu connais la vraie légende ? Moi non...

Apprendre les légendes, puis se les approprier, pour devenir un jour la plus puissante pirate des sept mers ! Son râve, fantasme qu'elle n'avouait qu'à elle même, mais qu'elle était déterminée à réaliser.

Le Cygne sourit. Un jour, elle serait aussi reconnue que Davy Jones ou Jack Sparrow. Mais son histoire ne serait jamais aussi romancée que ces deux zigotos. Elle serait une pure terreur, sans raisons, que pour le plaisir de la piraterie. Mais bon, pour l'instant, il fallait apprendre. Et qui de mieux que la fille de Jack Sparrow pour lui trouver un bateau pour laisser ses premières traces sanglantes.

- J'espère que vous l'aurez, ce Davy Jones, avant qu,il ne vous ait, clame-t-elle d'un ton qui se veut convaincu, mais qui manque un peu de sincérité.

D'un autre côté, qui de mieux placé qu'une légende de la marine pour en faire couler une autre. Elle pourrait ensuite faire son chemin dans cette voie toute tracée. Karen lui demande alors de raconter sa propre histoire. Le Cygne sourit.

- Oh, moi, y'a pas grand chose à raconter. Je suis la fille de personne, j'ai été élevée par des Dames aux grands charmes, puis j'ai apprit à me débrouiller seule. Je n'ai personne d'autre que moi-même, ici, dit-elle d'un ton appuyé. Absolument rien ne me retient ici, à part le fait que tous les capitaines me trouvent trop jeune pour prendre la mer. Et en plus, j'suis une femme, donc j'ai tout les désavantages, raille-t-elle, une pointe de mépris dnas la voix. Mais tout ceux qui m'ont refuser l'ont chèrement payé, termine-t-elle en adresant une oeillade perfide à Karen. Toi, t'es venue comment ici ? Ton Capitaine voudrait de moi sur son bateau ? Fais-moi monter à bord, tu veux ?

La Jeune fille savait manifestement ce qu'elle voulait dans la vie et elle n'avait pas l'air commode.

Le sourire du Cygne étire ses lèvres, elle semble, contre toute attente, satisfaite de la réplique de Karen. La fille de Sparrow se méfiait et elle ne semblait pas apprécier les mensonges. Elles n'avaient visiblement pas les mêmes ambitions, mais pour le Cygne, chacun sa voie. Si Karen ne la croyait pas, elle n'allait pas la détromper.

Le sourire s'atténue quelque peu et elle baisse la tête, quelques secondes, puis lève un regard doucereux vers Karen.

- Oui, c'est vrai, je fais ma loi ici, mais je ne suis jamais montée sur un bateau, du moins pas sérieusement. J'ai essayé une fois, mais ils m'ont découverte avant de quitter le port, avoue-t-elle, l'air penaud.

Son mentor lui avait apprit que le fait qu'elle soit une femme portaient beaucoup d'hommes à la sousestimer. Ça, c'était son grand avantage. Elle avait aussi découvert que son jeune âge avait le même résultat. Il fallait en jouer. Le Cygne connaissait ses points forts et ses faiblesses. Elle savait parfaitement ses limites.

- Comment je fais pour monter à bord ?

Le Cygne savait bien qu'elle devrait prendre sa place au ein de l'équipage, mais elle le ferait. Elle aurait une période d'adaptation à avoir, mais on l'avait déjà prévenu. Tiens, Karen estimait leur âge à peu près le même et surtout, elle la sous-estimait. C'était parfait, tout simplement parfait. Mais mieux valait jouer profil bas.

Le Cygne hoche la tête, avec approbation, feignant d'une manière experte au air soumis. Peu importe ce que pouvait penser et même dire Karen, Le Cygne se savait un bon pirate, elle l'avait maintes fois prouvé sur Tortuga. Il ne lui restait qu'à le prouver en mer. Elle était prête, et si elle ne quittait pas tortuga sur la Perle Noire, elle la quitterait autrement, mais elle ne passerait pas une année de plus sur Tortuga.

Selon elle, Karen en mettait un peu trop. Connaître plus de galère qu'elle ? C'était relatif. Tortuga n'était pas un village très tendre et être une femme seule sur Tortuga, c'était pas de tout repos. Mais si Karen voulait croire qu'elle n'était pas à la hauteur, ça ne pourrait que lui servir plus tard. Faire profil bas pour un temps restait la meilleur ouverture pour Le Cygne.

- Où est Jack Sparrow, puisque c'est à lui que je dois m'adresser ?

Un sourire convaincu, un regard fier, elle n'avait pas l'intention de rater sa chance, ou du moins pas si facilement.

karen eut un petit sourire narquois puis dit :

-Eh bien cherche le....

Karen fit demi-tour et dit :

-Au plaisir de te revoir "le cygne"

Elle partit vers le pearl,c'était pour elle comme une sorte de test.Si elle retrouvait sparrow elle mériterai sa place sur le pearl!!!!

Eh bien, cette Karen avait visiblement peur d'avoir de la compétition. Malgré ce qu'elle disait avoir vécu, avait-elle la trempe d'un pirate ? Le Cygne savait qu'elle était née pour être pirate, elle en avait l'attitude, elle en avait la volonté.

Trouver Sparrow elle-même ? Rien de bien compliqué. Suivez le guide qu'ils disaient ? Et bien soit.

- [color:3bea=indianred:3bea]Eh bien soit., déclare-t-elle en glissant quelques pièces, plus qu'il n'en faut pour payer les deux choppes. [/color=indianred]Garde le tout. Je ne reivnedrai pas de toute façon. C'est aujourd'hui que ma vie de pirate débute.
- Alors à demain, se moque le tenancier.

Le Cygne lui adresse un sourire mielleux.

- Si je reviens demain, qu'on me pende par les pieds au-dessus d'une mer furieuse.
- J'en prend bonne note.
- Tu verras demain.
- Adieu.

Le Cygne se lève et quitte la taverne, aussi majestueuse qu'un cygne peut l'être.