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 C'est pas mon jour...

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William I. Fletcher
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William I. Fletcher


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MessageSujet: C'est pas mon jour...   C'est pas mon jour... EmptyLun 23 Déc - 0:22

33 ans de sa vie venaient de passer. 33 ans et William se sentait toujours aussi bien. Était-ce le fait qu’il avait désormais sa petite famille ou le fait qu’il a arrêté la piraterie. Les enfants grandissaient à vue d’œil. La belle Rebecca a 13 ans et entre finalement dans l’adolescence. D’après Aurore, ce n’était pas un bon signe, puisqu’elle avait le caractère fort de William. Cependant, celui-ci sait très bien comment mettre son autorité sur elle. Puis, il y a Rose qui la suit de très près. Elle a 12 ans. Belle jeune fille aux cheveux roux. Bien sûr, auparavant, elle avait les cheveux marrons, mais depuis l’incident avec Toby il y a deux ans de cela, ses cheveux ont prit une teinte plus orangé. Elle une jeune fille calme et souriante qui se bagarrait rarement avec ses frères. Pourtant, elle adorait faire ainsi avec sa grande sœur. Elle avait tout de même le caractère de sa mère. Ça, William pouvait le voir. Puis, il y avait Toby qui avait finalement atteint ses sept ans. Il était… Toby. Il n’avait pas changé du tout et William ne l’aimait pas plus. Pour Aurore, il était son petit protégé, son amour, son fils. Pour l’ancien pirate, il était un vrai petit démon, hypocrite et sadique. Il regrette encore le jour où ils ont ramenés cet enfant.

Le mariage avait lieu dans quelques mois et le couple n’avait toujours rien préparé. C’est alors que William décida d’aller au centre ville afin d’acheter quelques petites choses pour le mariage. Il descendit donc à la cuisine là où une odeur d’œuf et de viande grillée pouvait se faire sentir à plein nez. Tout le monde se trouvait à table. Rebecca et Rose fit un sourire à leur père avant de retourner gentiment à leur assiette. Aurore se trouvait devant la cuisinière et Toby… n’était pas là. William fronça les sourcils.

« Où est Toby ? Il n’avait pas faim ? »

Aurore poussa un petit soupir avant de sourire.

« Regarde en dessous de la table. »

William fit ce qu’elle lui demanda. Le petit bonhomme de sept ans s’y trouvait. Il fixait William de ses yeux noisette comme s’il avait peur de lui. William leva les yeux au ciel et retourna voir Aurore. Il l’embrassa sur la joue et l’enlaça, comme il le faisait à chaque matin.

« Je pensais aller au centre ville aujourd’hui. Pour préparer le mariage. »

Aurore se retourna brusquement.

« Non ! C’est ton anniversaire aujourd’hui. Tu reste à la maison, relax et je m’occuperai du reste. »

William haussa les épaules.

« Mais non, ça ne me dérange pas ! Ça va me faire du bien de sortir un peu de la maison. Je pensais amener une des filles avec moi. »

Il fit volte-face vers elles qui mangeaient.

« Impossible. Elles vont sortir avec Dominic aujourd’hui. Il les faire un tour de cheval. Amène Toby si tu veux. Ça t’aidera à te rapprocher de lui. »

William soupira.

« Les filles, pouvez-vous aller dans le salon un instant, je dois discuter avec votre mère. »

Rebecca et Rose quittèrent la salle à manger afin de laisser leur parent seul.

« Pourquoi veux-tu que je sois proche de Toby ? Est-ce si important ? »

« Je suis enceinte. »

William resta figé sur place, bouche bé.

« De-depuis quand ? »

« Deux mois. Et j’ai peur que tu n’aimes pas cet enfant. »

William haussa les épaules.

« Et pourquoi ? J’aime mes enfants ! Rebecca et Rose sont tout pour moi ! »

Aurore semblait triste.

« Mais tu n’aimes pas Toby. »

William baissa la tête.

« Il n’est pas mon fils… Mais je peux faire un effort pour toi. Je l’amènerai avec moi. »

Un sourire radieux se dessina sur son visage. Elle embrassa son fiancé avant de se diriger vers la table. Elle tendit ses bras vers le petit Toby qui se trouvait toujours sous la table. Il prit la main de sa mère et sortit de sa cachette. Aurore passa sa main dans les petits cheveux frisés du garçon.

« Tu vas aller avec papa en ville, Toby. Tu vas voir, tu vas avoir du plaisir ! »

Toby hocha doucement la tête.

« Allez, viens mon gars. »

***

Cela faisait plusieurs heures que William et Toby marchaient dans les rues et ceux-ci ne s’étaient même pas adresser la parole. Bien des passants s’arrêtaient pour dire à William à quel point son fils était mignon. À chaque fois, il aurait voulu leur dire qu’il ne l’était pas, mais il ne faisait que sourire. Finalement, ils entrèrent dans un petit marché dans les rues. Alors que William avait le dos tourné pendant quelques minutes, Toby s’éloigna. William le chercha pendant plusieurs minutes et fini par le retrouver en train de suivre un homme qui portait un uniforme. Un commandant sûrement. Le jeune noiraud couru vers celui-ci et agrippa le petit garçon qui se mit à crier, à la grande surprise de William. Le commandant les remarqua.

« Je suis désolé, monsieur. Je ne sais pas ce qui lui prend. Il ne cri pas comme cela d’habitude. »

L’enfant se débattait toujours en criant. Les passants regardaient William comme s’il venait de le kidnapper. Il soupira. Foutu Toby…
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Alexandre Durtis

Alexandre Durtis


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MessageSujet: Re: C'est pas mon jour...   C'est pas mon jour... EmptyLun 23 Déc - 16:33

L'Hypérion largua une salve, les officiers hurlaient les ordres, les gabiers maniaient les cordages de leur mieux, les canonniers lâcher bordée sur bordée. Depuis qu'ils avaient quittés Port-Royal, tout semblé s'enchainer, rappelé à Londres, le commandant Durtis avait levé l'ancre le plus vite possible. Ne tenant pas à laisser son équipage sans entraînement, Alexandre s'était arrangé pour simuler un combat. Les temps n'étaient pas mauvais, et donnant sans cesse des ordres depuis la dunette du soixante-quatorze canons, il étudiait la meilleure stratégie et la position de certains matelots. Les fusiliers avaient eux aussi subi un rude entraînement, mais pour Alexandre, il n'était pas au top de leurs niveaux. Ici, les pirates n'étaient plus à craindre, mais rester les Français. En effet, le fière navire avait pénétré dans la manche depuis deux jours et avait bien avancé, on arrivait bientôt à l'embouchure de la tamise qu'il remonterait, mais seul. Le commandant prendrait une frégate pour s'y rendre, à Londres, la capitale anglaise. On racontait que la capitale bruissait d'une activité impressionnante, certains faisait leurs simples emplettes, mais d'autres œuvrait pour une victoire certaine, fonderie, forge, chantiers navals, et menuiserie marchaient au pas de course. Le puissant navire longea la côte anglaise, prêt à faire feu à la vue d'un français. La mer sombre, dont seule l'écume blanche tranchait avec cette noirceur, laissa apparaître alors deux navires de guerre. Tous les marins se mirent en alerte et le pont grouilla d'activité.

-Navires en vue, ils envoient un signal!! "Bienvenue Hypérion. Commandant convoqué à bord immédiatement"
-Entamez les manœuvres nécessaires et préparez ma chaloupe.

Alexandre descendit de la dunette, rentra dans ses appartements et se changea en vitesses, il ne garda que ses armes sur lui, mais changea ses vêtements. Propres, il sortit à nouveau au grand jour. Le navire avait ramené ses voiles, les canons rentrés et les sabords fermés. La chaloupe prête fut mise à la mer et Alexandre descendit l'escalier taillé dans le bois de la muraille du navire. Il sauta dans la barque, les avirons sortit, ils se mirent en route sur la mer calme. Les deux frégates semblaient attendre tel deux fantômes immobiles au milieu des enfers. La chaloupe finit par arriver devant la muraille de la frégate et Alexandre sauta sur l'escalier de bois, il fut accueilli par son capitaine, Jack Aubrian qui fit mettre le navire en marche. Le frégate, du nom de "solitaire", commença à remonter la tamise, direction Londres. L'autre frégate, la Pharalope restait ici avec l'Hypérion en cas de problème. Les deux commandants se saluèrent et le capitaine de frégate se plaça avec lui sur la dunette tandis que toutes voiles dehors, elle filait sur les eaux calmes de la tamise. Londres...Déjà son odeur venait envahir les narines d'Alexandre.

---

Le cheval rentra dans la cour, fière, il laissa son cavalier descendre. Alexandre ne fut pas mécontent de laisser son cheval pour marcher un peu. Arrivé dans une grande cour, devant le bâtiment de l'amirauté britannique, gérant la Royal Navy, le commandant ne fut pas mécontent d'être enfin arrivé. Ses talons claquèrent sur le sol de marbre tandis qu'il s'approchait d'une grande porte fardait par deux soldats aux vestes bleu et à l'épée taquine. Alexandre fut introduit dans un vaste bureau où trônait un fauteuil de velours. De multiples papiers s'entassaient les uns sur les autres, et un vieil homme, âgé de la soixantaine au moins, était assis derrière, le sourire aux lèvres. Il se leva et Alexandre se mit au garde à vous, son bicorne dans l'autre main. ils se saluèrent par une poignée de main vigoureuse. L'Amiral félicita Alexandre sur ses prouesses et sur la rédaction de son rapport qu'il avait apprécié. Le commandant était fière que son rapport est fait de l'effet. L'amiral finit par s'assoir et invita le commandant à faire de même, ce-dernier ne se fit pas prier. Puis, la voix grave de l'amiral se fit entendre:

-J'ai lu votre rapport commandant, mais avant toute choses, savez-vous ce que nous coûte le maintien de nos colonies par l'armée?
-Je n'en ai aucune idée monsieur.
-On arrive presque à la moitié du budget total de l’Angleterre. Vous nous coûter cher, bien que vous ne soyez pas le plus cher, vous envoyer le paquet monsieur Durtis.
-C'est qu'il y a fort à faire.
-Je comprends...Bien, passons à votre rapport. Il est...Troublant, bien que je me sois bien amusé en le lisant...Vous avez un style d'écriture remarquable, et un humour bien particulier.
-Je vous remercie, j'espère que cela n'aura offensé personne.
-Non. Pourtant, vous savez ce que vous dîtes...Venir en aide à un pirate, couler ensemble un Français, c'est du jamais vu.
-pourtant, c'est ce qui est arrivé, trois navires français ont rejoint le fond ainsi.
-Suivi de trois de nos navires.
-Oui mais le commandant Daby n'a pas fait ce qui avait était prévu, il à continuer à combattre avec l'infériorité certes brave, mais insensé, un trois-ponts et deux frégates sont sous l'eau par sa faute.
-Il est vrai. La compagnie des indes en à donc était averti par votre demande et vous comprenez que débats et grande discussions sont en cours. Mais je ne vous ai pas fait venir pour cela. Deux navires sont sortis de nos chantiers, une frégate, la surprise, et un trois-ponts, armé de quatre-vingt-quinze canons. Vous disposerez de ce navire, le Neptune, à la sortie de la manche, quand à la frégate, elle est ici, à Londres. Je vous conseille d'aller le voir. Profiter aussi, vous repartez à son bord d'ici demain.
-Amiral.

Le commandant porta la main à son front et sortit. Il sortit du bâtiment et reprit son cheval, il le mit au trop et fila immédiatement. Aller au centre-ville ne serait pas une mauvaise idée. Le commandant aurait aimé aussi rallier sa maison, mais il n'en aurait pas le temps, il préviendrait juste qu'il y passerait la nuit. Les domestiques prépareraient tout. Finalement arrivé, il descendit et laissa son cheval au soin d'un domestique et rentra. La grande maison, plutôt luxueuse offrait de nombreux atouts, comme celui de pouvoir organiser des réceptions. Les domestiques furent plutôt contents de le voir. Il fallait qu'il aille voir la frégate, elle attendrait. Les domestiques lui rapportèrent que le centre-ville était devenu un endroit attrayant, plein de belles personnes, et aussi de quelques pirates. Le commandant reprit ses affaires et partit à pied histoire de se dégourdir les jambes...

---

Le centre-ville en cette période était bruyant de monde, tous se hurlaient dessus, s'interpellaient, ou se poursuivaient dans cette inondation de foule. Le commandant constata de nouvelles boutiques, de nouvelles échoppes, par-ci et par là. Il s'enfonça dans la foule et remarque quelques patrouilles, mais rien de bien méchants, juste de quoi montrer que l'Angleterre était sur ses terres. Le commandant s'arrêta devant une forge. de multiples épées, de pistolet et d'ustensiles qui brillaient à l'éclat du soleil, Alexandre les examina mais finit par se lasser, il avait déjà une épée, et puis, elles ne lui plaisait pas. Finalement il se demanda si aller au port ne serait pas un gain de temps, il se mit donc en marche pour le port, ses talons claquant sur le pavé. Soudain, après quelques minutes, un cri jaillit derrière lui, il se retourna donc, manquant de tirer son épée. Un homme tenait un garçon par le bras, il s'excusa:

- Je suis désolé, monsieur. Je ne sais pas ce qui lui prend. Il ne cri pas comme cela d’habitude.

Oui, et bien là il criait, ce n'était pas vraiment logique de voir un enfant hurler lorsqu'il était avec son père, et si cet homme tentait de kidnapper ce jeune homme? C'était déjà arrivé, là, il pouvait faire quelque chose. Le commandant finit par ouvrir la bouche:

-Je pense que vous allez devoir avoir une meilleure explication devant la police cher monsieur. Parce que là, vous n'êtes pas vraiment crédible.

L'enfant semblait apeuré mais s'était arrêter de de crier, c'était déjà cela. Le commandant fixa l'homme et finit par repousser la foule pressante, deux tuniques rouges l'y aidèrent. Alexandre leur fit comprendre de rester à proximité mais il s'occupait de cet homme. Il finit par continuer sur un ton dur, plus que ce qu'il ne le voulait:

-J'attends de vous une bonne justification, sinon, c'est le poste de police assuré.
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