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 Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !

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Capitaine Elen Cleaver
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MessageSujet: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyMar 10 Sep - 22:50

Après m'être fait libérer de l'Hypérion, maudit navire britannique, j'avais prévu de prendre un peu de bon temps dans ma cabine. Nous mettions le cap sur la Baie des Naufragés, où j'espérais torturer un peu mon prisonnier sans craindre de voir une patrouille de la Royal Navy s'inviter à la petite fête. J'avais laissé la barre aux mains d'un de mes matelots, en qui j'avais le plus confiance. Puisqu'il se trouvait qu'à ce moment là, ce bon temps, je comptais bien le prendre à deux avec ma seconde ! Eh oui... Je venais d'être jetée aux fers, et j'avais beau fanfaronner et dire à tout le monde que je n'avais pas eu peur une seconde, je savais au fond de moi que c'était totalement faux... Quoi ? C'est possible qu'un pirate aie les chocottes ! J'avais craint de perdre ma compagne et mon navire. Car la Compagnie des Indes ne m'aurait pas pris que tout cela. Ils m'auraient aussi privée de ma vie. Et cette idée m'était intolérable. Comme ils n'y étaient pas arrivés (Dieu merci!), je comptais profiter d'autant plus de chaque petite minute de mon existence. J'avais donc fermé la porte de mes appartements derrière nous, et je me laissais aller à mes désirs réprimés. Car la présence de l'équipage ne nous laissait pas beaucoup de répit, et je respectais suffisamment mes matelots pour ne pas leur imposer le spectacle de nos ébats, bien qu'un grand nombre, pour ne pas dire la totalité de ses hommes, aurait sans doute aimé ça. Comme je tenais à mon image ainsi qu'à ma réputation et à notre intimité, j'avais envoyé tout le monde sur le pont. En précisant, bien entendu, que le premier qui nous dérangeait pour rien mourrait sur-le-champ. Enfermées dans notre petit nid douillet, nous profitions de ces retrouvailles. Tout était tranquille et d'un romantique parfait, tout en sensualité, jusqu'à ce qu'un de ces rats marins vienne frapper à notre porte.
 
Totalement nue, je dus me vêtir en quatrième vitesse, enfiler sous-vêtements et bottes, t-shirt et pantalon. A moitié défroquée, la tignasse en bataille, je pestais à mi-voix, injuriant le cafard qui venait de nous arrêter dans notre élan. Bien qu'Anastasia aie essayé, en vain, de me retenir au lit pour m'empêcher d'aller demander des explications au moussaillon sur le dérangement. Ouvrant la porte, je maugréais :
 
-J'avais dit : «  On dégage sur le pont et on ne nous dérange surtout pas ! » Qu'est-ce que tu n'as pas compris là-d'dans ?
-Capitaine, nous sommes à la Baie, et des navires britanniques aussi.
-Quoi ? Par Mercure, ces Anglais auront ma peau ! Que fichent-ils ici ?
-Il est probable qu'ils chassent les pirates, ici comme ailleurs, Capitaine.
-Remonte sur le pont, tout de suite ! J'arrive. Aucune action pour le moment. C'est compris ?
-Oui Capitaine !
 
Le matelot s'éclipsa en vitesse, mon courroux l'ayant rendu aussi pâle qu'un linge. Le malheureux avait sans doute été choisi par les autres pour venir m'informer, de gré ou de force, et il avait du voir les portes de la mort de très prêt le temps qu'avait duré notre entretient. Soit une minute et demie. Il faut dire aussi que mon pistolet m'avait sauvagement démangée. Une chose pour cette fripouille de haute mer que je ne l'avais pas sous la main ! En effet, je l'avais sagement laissé sur la table de chevet. Ou plutôt... Quelque part dans la traînée désordonnée des vêtements de ma compagne... Bah quoi ? Faîtes pas cette tête là ! M'allongeant à côté d'Ana, je souriais en coin, secouant négativement la tête. J'avais bien envie de faire attendre les Tuniques Rouges pour détrousser de nouveau la belle pirate en face de moi, mais malheureusement, le devoir avant le plaisir ! L'embrassant avec délicatesse, je lui murmurais à l'oreille :
 
-Va falloir remettre ça à plus tard bébé... Les Anglais débarquent !
-Ici ? Que foutent-ils à la Baie des Naufragés ?
-Ils nous traquent, comme d'habitude !
-Leur cher Commandant leur manquerait-il tant que ça ?
-Il faut croire... Je dois aller voir ce qu'ils vont encore nous inventer.
-Vas-y, j'arrive, Capitaine...
-Je t'aime, Ana.
-Je t'aime, Elen.
 
Soupirant, je me levais de nouveau, quittais la pièce presque à reculons et franchis la porte qui nous séparait du pont. Les matelots dormaient en bas, mais le Capitaine avait ses appartements sur le pont. Heureusement, les discussions des matelots, ainsi que le bruit de la mer et des oiseaux, masquaient tout ce que nous voulions. Dieu merci ! De ma démarche nonchalante, tirant ma lunette de ma manche, je me dirigeais vers la proue. Je vis trop facilement le problème, sans même avoir besoin de ma longue vue : Deux navires britanniques, dont un qui allait nous couper la route. Par ailleurs, L'Hypérion resté derrière, aux mains des français, nous rattrapait peut-être déjà, si les Européens avaient été cléments. Ce que je ne souhaitais clairement pas. Surtout que j'ignorais que des renforts avaient été appelés, et que j'allais avoir encore plus de problèmes que je ne pensais :
 
-Bâtiment anglais droit devant et à tribord ! Armez les canons ! Au armes ! Réduisez la voilure !
 
Les moussaillons armèrent donc les pièces de travers, et les matelots restant se saisirent de sabres et de fusils. Je sentis notre vitesse diminuer, et Ana émerger de notre cabine. Elle était radieuse, avec ses cheveux en bataille et ses vêtements froissés. Elle avait une mine fraîche et époustouflante, ne gardant pas trace de l'effort, chose plutôt plaisante, et soit dit : très étonnante. Elle avait une épée attachée à la taille d'un côté, le pistolet pendant de l'autre côté. Ses bottes frappèrent les planches dans un charivari de sons plutôt harmonieux :
 
-Anastasia, bébé, fais-moi le plaisir de surveiller nos amis, veux-tu ? J'ai deux mots à dire à notre Anglais de compagnie !
-A vos ordres, Capitaine !
 
Souriante, je descendis dans la calle où je trouvais notre ami britannique avec une petite lunette. Etonnant, étant donné que j'étais persuadée de l'avoir dépossédé de tout. Comme quoi, ces rongeurs de coques avaient un peu de ruse ! Me postant devant la grille, ne prenant même pas garde au petit filet d'eau qui ruisselait à mes pieds ( Pas de raison de s'inquiéter, il n'était pas profond et l'Anglais ne se ferait pas la malle par là), les mains sur les hanches, je lui demandais d'une voix tranchante :
 
-Une lunette. Tu étais sensé ne rien avoir dans cette cellule. C'est regrettable que tu m'aies dupé, tu vas le payer cher. En attendant, une chose. Parle moi de ces navires. Ils sont là pour toi, j'en suis certaine. Parle !
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Alexandre Durtis

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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyMar 17 Sep - 16:40

Alexandre avait rangé sa lunette pour se reposer quelques instants, il resta tranquille, dans un calme parfait. Le silence était tombé sur le navire, un silence qui prouvait que l'équipage prenait quelques heures de repos, mais cela ne sembla pas durer. Des cris d'affolements retentirent, les pirates venaient de s'apercevoir de la présence de leurs adversaires sur leurs mers. Des pas de course retentirent. Puis, plus rien, comme si le navire attendait un élément qui puisse le sauver. Soudain, des clameurs retentirent sur le pont supérieur et le commandant entendit des roulements, les pirates mettaient leurs canons en place, ils comptaient se battre. Finalement, impatient de voir par ses propres yeux, l'Anglais se leva, sortit sa lunette et observa. Le navire anglais le plus visible avait définitivement coupé la route du pirate tandis que les deux autres entamaient la manœuvre leur permettant de faire feu sans souci sur leurs ennemis. Le commandant était plus que satisfait. Les Anglais ne permettaient pas aux pirates de s'échapper, et même si ces derniers se battaient, ils finiraient par tomber faute de leur infériorité numérique. Le commandant s'aperçut du bruit de pas descendant et se tourna, sa lunette à la main.

Le visiteur, ou plutôt, la visiteuse, n'était autre que la capitaine du navire dans le quelle il était retenu. Elle le dévisageait, il fit de même. Ironie du sort. Il ne comptait pas la revoir si vite et se retint de lui demander si le voyage agréable souhaité par elle-même quelques instants plus tôt ne rencontrait pas quelques problèmes d'ordres majeurs. Il retint sa langue et finit par attendre qu'elle parle, à l'évidence elle n'était pas venu le voir dans le seul but de le contempler où d'admirer sa victoire, qui semblait se transformer en catastrophe. Que voulait-elle? Là, le commandant n'avait qu'un soupçon de réponses. La mer semblait s'être calmée...Les anglais n'en seraient que plus dangereux. La route coupée, les flancs complétement immobilisés, d'un côté la côte, de l'autre...L'adversaire. Autant dire que les meilleures conditions du monde n’étaient pas réunies pour les pirates. Mais chacun ses soucis, non? Après tout, elle n'avait qu'à se battre, même si l'évidence de la défaite semblait se profiler, surtout si des renforts se trouvaient plus en arrière. La pirate ne fit pas durer le silence et finit par déclarer:

-Une lunette. Tu étais sensé ne rien avoir dans cette cellule. C'est regrettable que tu m'aies dupé, tu vas le payer cher. En attendant, une chose. Parle-moi de ces navires. Ils sont là pour toi, j'en suis certaine. Parle !

En effet, elle le détestait, mais là, elle le craignait. Il se leva calmement et s'avança près des barreaux. Elle se posait des questions, mais il ne délivrait pas les réponses aussi facilement, de toute manière, elle avait besoin de lui pour éviter la mort. Il avait déjà vu et analyser la situation, il savait comment il fallait faire, mais elle, soit elle l'ignorait, soit elle était tellement bouleversé qu'elle ne voyait pas une évidence, pour ne pas dire la seule: Le commandant serait le garant de la vie des pirates. Jamais les Anglais n’oseraient tirer sur ce navire avec un de leurs compatriotes à bord. Alexandre finit par peser ces mots, il n'était pas tiré d'affaires, mais la situation de la pirate était pire. Il n'y aurait pas trente-six solutions, et les navires anglais ne patienteraient pas, ils feraient feu dés que la cible serait à portée de tirs, et tôt ou tard, ça allait arriver. Il ne fallait pas se leurrer. Alexandre finit par déclarer:

-Vous voulez des réponses, mais vous savez sans doute mieux que moi que les Anglais ne vous lâcherons pas. Voilà ma proposition, vous me rendez mes effets personnels et je fais en sorte que vous et votre équipage sorte de cette mauvaise passe en vie. C'est ça ou les boulets anglais.

Le commandant ne plaisantait plus, maintenant l'affaire devenait sérieuse, et aux cris que poussaient les pirates, les Anglais devaient se rapprocher de plus en plus. Il fallait faire un choix. Le commandant doutait de la réponse, mais tôt ou tard, il sortirait de là. Le problème ne concernerait alors plus que son adversaire. Tranquillement, il replia sa lunette avec un bruit sec et se tourna vers le mur de bois que formait la coque. Les mains dans le dos, il n'attendait qu'une réponse et finit par ajouter:

-Vous vous demander si vous pouvez me faire confiance, n'oubliez pas que j'ai tenu parole et que c'est grâce à cela que votre navire à la chance de voguer.
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Capitaine Elen Cleaver
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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyVen 20 Sep - 12:38

L'agitation qui secouait le navire était habituelle dans ce genre de situations : Nous étions adossés à la côté à présent, et les navires ennemis nous avaient barré le passage. Voilà une situation fâcheuse... Nous ne pouvions pas ouvrir le feu, sous peine de se faire tailler menus. Je tenais à l'entiéreté de mon bâtiment, et à celle de mon équipage. Pourtant, j'avais la vague impression que la présence du commandant britannique sur mon navire serait à mon avantage. Ils ne tireraient pas s'ils étaient menacés de perdre leur supérieur, et si celui-ci était ligoté avec une bouche de canon de pistolet sur la tempe. Il me semblait que le temps était plus aux négociations qu'à foncer tête baissée dans la mêlée. Je ne me leurrais pas sur le fait évident qu'ils étaient en position de force. Mais loin de moi l'idée d'abandonner bêtement sans m'être farouchement battue avant. Certes, les frégates anglaises étaient plus nombreuses, et mieux armés, mais les matelots de ces gigantesques cannots étaient des moutons sans ruse ni imagination. Plus bêtes que méchants, je ne les craignais nullement. J'allais devoir les pousser à reculer, me servir d'un stratagème. Mes matelots étaient compétents et inventifs, mais je n'aimais pas me reposer sur eux. Et devoir quoi que ce fut à cet homme, embarqué plus de force que de grè sur mon bâtiment ne m'enchantait pas beaucoup plus.

Réfléchissant au rythme de la mer qui secouait le navire, j'essayais désespérément de trouver une solution. Mon coeur battait la chamade, frappant rageusement dans mes tempes. Ne pas savoir quoi faire commençait à m'agacer, tout autant que cette inactivité presque chronique. J'étais la seule à pouvoir tous nous tirer de là, et je séchais comme une véritable amatrice. C'était d'un navrant ! J'avais cruellement besoin d'une issue, mais elles m'avaient toutes été retirées: Si je canonnais pour essayer de fuir, je me faisais tirer comme un lapin, et si j'essayais de négocier avec les britanniques, je risquais de me retrouver de nouveau aux fers... Sans compter que des renforts ne tarderaient pas, pour me rendre la tâche encore un peu plus difficile ! Ca faisait bien longtemps que je ne m'étais pas retrouvée dans une si piteuse situation... Et ma créativité avait choisi le pire moment pour quitter lâchement le pont ! Le pire, c'est que si je ne réagissais pas très vite, nous finirions de par le fond, sans avoir même eu le temps d'esquisser un geste. Je ne voulais pas perdre le Elen's Spirit, pas plus que tout le reste.. Ana était à bord, comme tous ces honnêtes pirates qui me suivaient depuis un long moment déjà. Que penseraient-ils de leur capitaine, s'il était incapable de tenir tête à quelques bateaux Anglais ? Sûrement rien de très flatteur, j'en ai bien peur ! J'allais me faire huer, et plus grave: je risquais la mutinerie. Pour arranger mes affaires...

Alors que je me torturais les méninges pour trouver une solution, j'entendis des bruits de pas dans l'escalier de bois grinçant qui menait du pont à la cale, et inversement. J'aurais reconnu cette démarche entre mille, et dans une autre situation, j'aurais été ravie de l'entendre s'approcher. Seulement, j'étais trop préoccupée pour ressentir un autre sentiment que l'angoisse et l'impuissance. Anastasia, bien entendu, qui venait s'enquérir de mes ordres et de mon absence, qui commençait à s'entendre dans le temps. Sa voix était tendue, comme son attitude. Ses traits étaient tirés, elle semblait contractée au maximum, comme une corde d'arc que l'on aurait bandée :

 
-Quels sont vos ordres, Capitaine ? Il faut faire vite, ils vont très vite faire feu.
 
Elle asseyait de rester calme en toutes circonstances, mais son ton était pressant, anxieux. Elle était debout sur les marches, et me regardait, presque suppliante. Je me tournais à demi pour lui rendre son regard, soupirant profondément :
 
-Ils ne tireront pas, s'ils savent que leur capitaine est à bord. Mais pas question de lui rendre son équipement. Sort-le de là, et amène-le sur le pont, avec ses fers et sous la menace d'une arme. Il sera la garantie de notre vie à tous, j'en suis persuadée. Mais il est impossible de le laisser partir ainsi. Si ses camarades anglais refusent de coopérer... Tuez-le. Ca fera un point en moins. Je remonte. Prend-le avec toi, mon amour.
 
Je la croisais dans l'escalier en remontant, et lui murmurait à l'oreille, toujours un peu stressée :
 
-Merci bien, chérie. On va s'en tirer, tu vas voir.
 
Elle tira le prisonnier de sa cellule, et me rejoignit sur le pont peu de temps après ma propre arrivée. Le commandant était enchaîné, du cou jusqu'aux chevilles, et le sabre d'Ana sous la gorge, il paraissait aussi tendu que nous. Il ne savait pas à quelle sauce il allait être mangé, pas plus que nous, d'ailleurs. Allant au niveau de la passerelle, je rejoignis Ana et notre otage, et lançais à l'autre commandant :
 
-Êtes vous réellement sûr de vouloir faire feu ? Votre supérieur est peut-être un homme d'honneur, mais je n'hésiterais pas une seconde à lui trancher la gorge si vous refusez d'être coopératifs. Il est donc dans votre intérêt qu'on s'en sorte sans dommages, sans quoi, il risque d'être sacrifié. Dommage collatéral, en soit.
 
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Alexandre Durtis

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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptySam 28 Sep - 12:37

La pirate mit du temps à réfléchir, et c'est l'irruption de sa seconde qui rompit le silence. Cette dernière lui demanda quelles étaient les ordres. Apparemment, les pirates ne savaient que faire, et finalement, leur capitaine décida de le faire enchainer, il se laissa faire après avoir été tiré de sa cellule tandis que Elen regagnait son équipage. Alors qu'Ana lui passait les chaînes, il banda ses muscles et éloigna ses bras pour que les chaines n'aient plus aucune prise lorsqu'il relâchera ses muscles. Une fois qu'elle fut satisfaite elle le conduit sur le pont et ne manqua pas de lui mettre son sabre sous la gorge. Elle le fit rejoindre la passerelle où se trouvait déjà sa supérieure qui semblait attendre un mouvement de l'ennemie. Finalement, la pirate commença à marchander sa vie comme il en était de coutume avec les pirates, mais le capitaine adverse avait ses ordres, mais en voyant Alexandre il sembla surpris.

-Êtes-vous réellement sûr de vouloir faire feu ? Votre supérieur est peut-être un homme d'honneur, mais je n'hésiterais pas une seconde à lui trancher la gorge si vous refusez d'être coopératifs. Il est donc dans votre intérêt qu'on s'en sorte sans dommages, sans quoi, il risque d'être sacrifié. Dommage collatéral, en soi.

A ces mots, le capitaine du navire anglais ordonna que l'on fasse signal aux autres navires de ne pas faire feu sur ce pirate. Mais pendant sa conversation, la pirate avait oublié le majestueux Hypérion capturé par les français. Alexandre l'avait un peu oublié, mais les coups de canons lancèrent un réveil immédiat sur l'équipage, mais il était trop tard, touché par l'arrière, tout le navire s'ébranla, Alexandre faillit perdre l'équilibre, en revanche, la seconde tomba dans les cordages avec son arme, Alexandre laissa tomber ses chaînes, ne le retenait plus que les fers de ses poignets et chevilles, il se retourna d'un mouvement vif et frappa la capitaine avec rage, elle tomba évanouie sur le pont, les français se jetèrent à l'abordage tandis que leurs tireurs, meurtriers, abattaient les pirates depuis les hunes. Trois français se jetèrent en direction de la passerelle épée au poing, le commandant bloqua un épée dans ses chaine et para les deux autres, il arracha l'épée bloquée et frappa l'homme en face de lui qui tomba à la renverse. Puis il se retourna vers la seconde:

-Les clés!!Vite!!

Elle hésita longtemps mais il la pressa, elle lui envoya finalement avec la promesse qu'il ne ferait aucun mal à sa supérieure, il se libera et ramassa une épée. Les anglais n'avaient pas bougé et Alexandre se rapprocha de la passerelle et hurla au commandant de détacher un régiment afin qu'l reprenne l'Hypérion. Enfin, le commandant se retourna et libérèrent la seconde des liens dans lesquelles elles s'étaient emmêlés, ils avaient un ennemi commun, et ils se jetèrent dans la bataille. Alexandre para un lame et frappa son adversaire au ventre, il se retourna et frappa un autre à la gorge. Il trébucha sur un pistolet...Chargé!! Le commandant vit que la capitaine, toujours évanouie, commençait à bouger, il ramassa l'arme et se tailla un chemin vers les appartements de la capitaine. Il finit par réussir à y entrer et se retrouva dans des appartements plutôt spacieux. Il trouva rapidement ses effets dont il se revêtit. Il ceignit son épée. Il se sentait quelqu’un. Il reprit son pistolet qu'il mit dans sa poche.

Il sortit avec force de la cabine et tua de son épée, un français. Ces-derniers continuaient à aborder innombrable sur le pont. Le commandant trouva la seconde et se la menaça de la tuer si elle ne le suivait pas, elle obéit. Le commandant attrapa un français tenant une corde d'abordage reliant l'Hypérion au pirate et le dégagea, il prit la pirate par la taille et sauta, il s'agrippa fermement, elle aussi, et ils atterrirent sur la passerelle de l'Hypérion. Les anglais s'en étaient emparés et avaient libérés l'équipage capturé dont plusieurs officiers, le navire avait été repris en main, et tous les cordages d'abordage furent tranchés. L'Hypérion s'éleva alors, et sortit de la bataille. Les navires anglais sur ses arrières laissant le navire pirate se battre seul. La seconde fut désarmée et attachée non loin du mât principal sous la surveillance de tous. S'éloignant en pleine mer, l'Hypérion fut suivis par ses alliés et les navires ne tardèrent pas à communiquer. Finalement, Alexandre s'approcha de sa prisonnière et lui déclara:

-Ne le prenait pas mal, mais, en n'ayant pas joué le jeu, c'est vous que j'ai prise afin de ne faire aucun mal à votre amie. Les français leur feront subir des pertes, mais ils nous rattraperons, et nous serons quatre contre un, là, peut-être tiendrez-vous votre chance.


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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyDim 29 Sep - 22:39

J'attendais une réponse à l'ultimatum que j'avais posé aux Anglais. Mais évidemment, rien ne se passa comme prévu. Pourtant, la contradiction ne vint pas de là où je l'aurais imaginée. Si les britanniques n'avaient pas fait de complications, sur l'ordre d'un commandant rouge qui était encore ligoté sous contrôle de ma sublime seconde, j'avais oublié ces requins de français. Ils étaient arrivés en même temps que l'Hypérion, ce qui accru encore d'avantage les effectifs des tuniques rouges. A croire que toute la Royal Navy avait été mise sur le pied de guerre ! Seulement, les Français n'avaient pas l'air d'en vouloir suffisamment à leurs ennemis de toujours pour nous laisser tranquille, et c'est sur le pont sous pavillon noir de mon bâtiment que toute l'armada débarqua. Tirant mon sabre, je hurlais à mon équipage :
 
-Aux armes ! Déblayez-moi tout ça, et qu'ça saute !
 
Un brouhaha terrible se fit entendre, entre coups de feu et impacts de fer. Les Français nous tiraient dessus des haubans et je vis plusieurs de mes hommes s'effondrer sous les pluies de plombs qui nous assaillaient. Je m'élançais au combat, faisait la terrible erreur d'oublier de garder un œil sur mon otage. J'abattis plusieurs français, que je transperçais avec fureur de mon sabre, rependant leur sang sur les planches du Elen's spirit. Mais la situation m'échappa trop vite, et nous nous retrouvâmes bien vite submergés par le surnombre de nos adversaires. Me battant corps et âme, j'amoncelais autour de moi les cadavres des européens. Jouant du tranchant de mon épée, distribuant des coups de feu avec mon pistolet, je ne m'attendais pas à me faire prendre à revers. En effet, cette raclure d'Anglais avait visiblement marchandé sa liberté auprès de ma compagne ( enfin, c'est ce que je crus), et il se trouvait avec une épée et un pistolet... Sans fers. Alors qu'il profitait de la bagarre, il m'assomma, et tout devint noir. Tombant face contre terre sur le sol de mon navire, je n'entendis plus que vaguement le vacarme de la bataille. Une douleur sourde me vrillait le crâne, à tel point que j'eus l'impression de me débattre contre un vide tellement profond qu'il en devenait invincible.  Le temps sembla s'étirer, devenir infini. Il s'écoula bien dix minutes avant que je ne reprenne connaissance. Je me redressais tant bien que mal, me tenant la tête dans une grimace.

Des corps étaient dispatchés un peu partout dans un flot de sang épouvantables. Je me rendis compte avec effroi qu'ils étaient aussi bien Français que pirates.. Des pirates fidèles, qui m'obéissaient et qui étaient morts par ma faute, parce que j'avais été incapable de prendre une décision assez rapide. Mais j'avais en quelque sorte de la chance dans mon malheur : Ana n'était pas parmi les victimes. Pas plus que le commandant britannique, qui l'avait sans doute emmené sur un Hypérion qui faisait voiles vers le large, un peu trop vite à mon goût. Mes oreilles bourdonnaient tellement que je ne m'étais pas rendu compte tout de suite que des coups de canons assourdissants tonnaient avec rage. Abasourdie, je pris connaissance d'une situation totalement burlesque : Les Anglais n'avaient plus qu'un navire sur tous ceux qui étaient là au départ, et un navire que je connaissais très bien, à la coque rouge et aux voiles noires achevait le dernier bâtiment sous pavillon britannique. Les matelots quittaient le pont en sautant dans des cris à retourner les morts dans leurs tombes, et une chaloupe avait été mise à la mer, important avec elle les marins plus hauts gradés. A quelques encablures de là, j'entendis une voix de femme tonner :

 
-Coupez la route du navire en fuite, illico presto ! Ils ne doivent pas s'échapper ! Anastasia est à bord, pas question qu'ils l'emmènent ! Remuez-vous le cul bande de cafards de hauts fonds !
 
Un sourire illumina mon visage. Si le Black Ghost était ici, j'avais une chance d'intercepter l'Hypérion et de revoir ma compagne saine et sauve. Surtout qu'il restait le seul navire britannique à présent, et que les bâtiments pirates étaient en avantage numérique. Voilà que la chance tournait ! Je récupérais mon sabre et me fit entendre du reste de mon équipage, en tout quatre matelots :
 
-Bordez la grand voile ! Rattrapez moi ces canailles ! Armez les canons et tirez sur la poupe une fois à bonne distance, mais ne le coulez pas ! Ma seconde est à bord !
 
Quand la grand voile fut déployée, le navire fit une grande embardée en avant, et je vis que le Black Ghost était sur le point d'arrêter la progression de l'Hypérion. Si le commandant Anglais refusait de me rendre ma compagne, nous nous verrions obligés d'user de la force, et ce serait vraiment regrettable pour eux. Surtout que le Ghost était reconnu pour ne pas faire de cadeau dans les canonnades. Il était vraiment bien armé pour un navire pirate, et les Anglais avaient bonne raison de le craindre, tout comme la Compagnie des Indes. Quand l'Hypérion se fut arrêté, la route barrée par le navire à coque rouge par la proue, la façade rocheuse à bâbord et le Spirit à tribord, je grimpais sur le bastingages pour interpelle le capitaine de la Royal Navy, tandis que mes canons firent feu dans la poupe de son navire, trouant la coque sans qu'il risque de chavirer :
 
-Vous voyez, le vent tourne ! Ne nous forcez pas à couler votre bâtiment, et rendez-moi ma seconde. Sans quoi je me verrais dans l'obligation de vous envoyer de par le fond, vous, votre bâtiment et votre équipage ! Je vous promets de vous laisser vous en allez, à condition qu'Ana ne soit pas blessée, et que vous ne reveniez jamais ici. Vous êtes un homme d'honneur, et vous savez très bien que vous n'arriverez jamais à me capturer et à me livrer. Faîtes nous gagner du temps, et renoncez. Il se trouve qu'on sera toujours plus nombreux que vous, au final, et je ne pense pas qu'Erica me contredira !
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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyVen 18 Oct - 19:24

Peu de temps après son départ du combat, L'Hypérion avait retrouvé une certaine allure, les charpentiers avaient réparés le gros des dommages et les voiles claquaient au vent. La prisonnière le regarda avec mépris lorsqu'il passa devant elle. Il s'en moqua et se rendit dans sa cabine dans laquelle les Français n’avaient pas eu l'idée d'entrer. Tout était en ordre et le capitaine fit convoquer ses lieutenants restants. Ceux-ci arrivèrent rapidement et se turent plus vite encore. Le commandant prit la parole en demandant qui était à bord. Plusieurs centaines de soldats offerts par les autres navires, et des matelots qualifiés, un seul problème, il n'en fallait pas plus, le navire serait en surcharge, ou en charge maximum plutôt. Alexandre n'attacha que peu d'importance à cela, en revanche il prit le temps d'écouter les informations sur les réparations, bien avancées, mais pas terminées. Finalement il déclara:

-Messieurs cap Nord-Est-Est. Les renforts que nous y trouverons nous serons plus qu'utile.
-Que s'y trouve-t-il?
-Deux navires de lignes de la Navy et quatre navires de la compagnie des Indes.

Les officiers ne cachèrent pas leurs joies et retournèrent au travail. Alexandre monta sur la Dunette et braqua sa lorgnette sur l'océan, rien en vue. L'Hypérion encaissa une vague et continua de fendre les flots, soudain un navire fit son apparition...Le Ghost. Le commandant entendit un :"Qu'est-ce qu'il fout là lui?!!" Le timonier l'avait vu arriver aussi. Alexandre prit la barre et longea la barre rocheuse espérant échapper au navire pirate qui entrait en jeu, mais il était plus rapide, et trop chargé, l'Hypérion n'avançait pas. Le navire à coque rouge lui barra le chemin de sa proue, tandis qu'arrivait le Elen's Spirit. Alexandre ne perdit pas de temps:

-Les tireurs dans les Hunes, les canonniers à leurs poste, ne tirait que sur mon ordre, Les autres, au pont inférieur, à mon signal, déployez toutes voiles dehors.
-Mais c'est de la folie!! On va frapper en plein dans la proue du Ghost!!
-C'est là la beauté du geste, lorsqu'il aura terminé sa manœuvre, nous ne virerons pas vers la proue, mais la poupe, elle est trop fragile, elle ne supportera pas la force de frappe, les canonniers feront ravage, et tentez d'abattre leur mât principale. Ah, et amenez-moi la prisonnière.

Le Ghost termina bientôt sa manœuvre et le Elen's aussi, il ne restait qu'un espace entre le Ghost et le Elen's, c'est là que se faufilerait le Titan. Il Faudrait que sa passe. La prisonnière fut amené tandis que l'on chargé les canons de boulets doubles, l'Hyperion encaissa quelques coups du Elen's, mais rien de trop grave. Le discours de son adversaire n’était pas émouvant, et très défaitiste. Le commandant sourit alors, deux voiles fendaient l’horizon et allaient prendre le Ghost par l'arrière. "Pile à l'heure" pensa Alexandre. Il fit un signe de tête à son officier qui comprit. A eux de se tenir prêts. Le commandant ordonna que l'on ramène quelques voiles, comme pour montrer une reddition, mais sans les attacher. Le ghost fit de même. Le commandant répliqua alors à ses adversaires d'une voix forte, tranchante et fière:

-Il semblerait que vous surestimiez votre allié et vous-même. Regardez à l'arrière de votre Ghost. Vous croyez que je vous ai fait voguer pour rien, vous vous tromper. Le convoi à qui je devais vous remettre se trouve non loin d'ici, et mes deux amis sont bien lancés.

Tous les pirates du Ghost se jetèrent à l'arrière pour observer le terrible spectacle de l'avancée adversaire, les pirates du Elen's ne purent s'empêcher de faire de même. Profitant du moment d'inattention, Alexandre fit signe et les voiles furent lâchez d'un seul coup. Le navire s'ébranla et le timonier orienta la barre vers la poupe du pirate, les tireurs firent feu sur le pont des navires ennemis où de nombreux pirates tombèrent. Les canonniers anglais furent précis et leurs tirs firent s'envoler les canons. Le ghost ne riposta pas, il était trop concentré sur l'ennemi annonçait par Alexandre, en revanche, le Elen's ne perdit pas de temps et lâcha quelques bordées. Un boulet traversa le pont et racla tout. Un autre fit ravage sur la coque qui encaissa le coup. L'Hypérion sortait, soudain, Alexandre comprit qu'ils allaient fracasser la poupe du Ghost. En effet, quelques minutes plus tard, la coque de l'Hypérion alla percuter la poupe. Le navire sortit sans trop d'avarie du traquenard.

Le commandant donna l'ordre qu'on fasse signal aux navires de lignes de servir d'escorteur. La fumée se dissipa sur le champ de bataille, le Ghost avait répliqué quelques tirs mais le commandant s'attendait à mieux, en revanche les pirates du Elen's l'avait impressionné, ils avaient tirés salve sur Salve et avait répliqués avec force, mais la surprise des anglais avait été mortel, ils avaient pu briser les défenses ennemis sans riposte. la prisonnière regardait vers l'arrière et poussa un gémissement de surprise qui fit se retourner Alexandre. Ce qu'il vit l'étonna, le mât de Misaine du Ghost venait de s'arracher et le gênerait dans sa progression, Son grand mât penchait dangereusement mais ne s'était pas brisé, il était hors-jeu. Le Elen's semblait attendre son allié qui ne se remettrait pas en route avant plusieurs heures. L'Hypérion fut bientôt encadré par les deux navires de lignes et les matelots poussèrent des cris de joies, les tireurs se félicitaient et les gabiers se donnaient de grandes tapes dans le dos. Alexandre déclara à sa prisonnière:

-Vous la reverrez.
-Comment le savez-vous?
-Elle nous suivra pour vous, et c'est le but, vous valez autant qu'elle. Croyez-moi, je la connais maintenant, elle ne lâchera pas même si elle doit se battre contre cent navires.

Le commandant la laissa avec ses gardes, et ses fers et alla constater les dégâts, les matelots s'étaient attelés à la coque. Réparable, elle avait pris un coup, mais moins que la poupe de l'ennemi. Ensuite, le commandant alla voir les ponts inférieurs. L'eau pouvait s'y introduire, mais on avait commencé à colmater les brèches ainsi qu'à évacuer l'eau. Pour terminer, Alexandre accueillit les deux commandants alliés et les félicita. Ceux-ci le lui rendirent, et le commandant déclara, pas peu fière:

-Maintenant, en route vers le convoi de la compagnie des Indes.

Les commandants se tordirent mal à l'aise et Alexandre se demanda pourquoi, le Ghost était hors-jeu, le Elen's loin derrière, plus un pirate ne trainait, si ce n'était la prisonnière, que pouvaient-ils bien avoir après une telle victoire. L'un d'eux finit par déclarer:

-En fait...Votre mission consister à éloigner les Pirates le temps qu'un lourd convoi se fasse. Mission accompli, il est passé et c'est pourquoi nous sommes là, pour vous en faire part.

Alexandre se tourna, il faillit céder à la colère, ainsi il avait fait tout ça pour rien. Il regarda les morts que l'on enlevait du milieu et observa son épée tâchée de sang. Il regarda la prisonnière, elle n'avait plus d'importance, et lui s'en moquait, on venait de perdre trois navires, plusieurs hommes, mais non, cela n'avait servi à rien. Le commandant finit par ordonner:

-Hissez des drapeaux blancs, et ramenez toute les voiles.
-Que fait-on?
-On rend les pirates aux pirates.
-Quoi? Mais...
-Quoi mais? Elle a le droit à la liberté, alors faites ce que je vous dit, il est temps d'arrêter le massacre.

Il libéra Anastasia et lui demanda de rester près de lui, il lui expliqua sa libération et ils restèrent à la poupe du navire à attendre le Elen's Spirit.
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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyMar 22 Oct - 14:14

Je me tenais sur le pont de mon bâtiment, et plus le temps passait, plus la nervosité me gagnait. Si les navires britanniques avaient coulés, pour la plupart, il nous restait toujours l'Hypérion sur les bras. Et je me doutais bien que des renforts traînaient encore dans le coin. Je n'aimais pas sous-estimer la Royal Navy. Ils avaient un nombre hallucinant de bâtiments toujours prêts au combat, et nous étions de gros poissons. La CIO voulait absolument nous mettre la main dessus, et leur flotte comptait elle aussi un grand nombre de navires. Sans compter que mes potentiels alliés pirates les plus proches étaient à des lieues de là. Ils avaient été avertis de notre situation, cela dit, même s'ils c'étaient mis en route, je doutais qu'ils puissent arriver à temps et nous être d'un grand secours. Le pire de tout, c'était qu'Anastasia soit à bord de ce navire de fripouilles, dirigé par ce commandant Anglais, que j'avais déjà fait l'erreur de prendre à la rigolade deux fois. Le Ghost était sur l'Hypérion, il allait lui couper la route. Mais je n'ignorais pas que les capacités de marin de cette espèce d'enflure de Tunique Rouge lui permettraient sans doute de s'en tirer. J'ignorais juste comment. Passant à la barre, je suivais le Black Ghost. Le navire britannique me semblait étrangement lent, et je ne me doutais pas immédiatement que c'était le poids qui le ralentissait. Le commandant faisait armer le navire, et je comptais en faire autant. Le Ghost était en position de faiblesse, là où il était placé, et je ne comptais pas le regarder se battre seul. Mon plus gros ennui, à présent, c'était ma réduction d'équipage. Les tirs Anglais avaient détruit ce dernier à la racine, et en n'étant plus que quatre, nous n'arriverions plus à grand chose :
 
-Fusiliers, en ligne sur le pont ! Déployez un canon et tenez vos positions !
 
J'avais conscience que continuer le combat alors que nous étions dans une telle situation de faiblesse était suicidaire. Mais je ne pouvais me permettre de laisser ma compagne entre les mains des anglais. Ils l'avaient enlevée, et si je n'intervenais pas, ce ne serait pas moi qu'ils livreraient à la Compagnie des Indes, mais elle. Et cette seule idée m'était insoutenable. Pourtant, j'étais réellement dans la merde, et pire encore, j'avais engagé le Ghost avec moi. Il y avait vraiment des jours où je maudissais le ciel et la mer. Aujourd'hui, ils n'étaient pas avec moi, et j'étais en train de payer les frais de leur désertion. Je vis le Ghost finir de manœuvre, et c'est à cet instant précis que je compris ce que comptait faire l'Anglais. Mais bien évidemment, il était trop tard... Je jurais tellement fort que ça du s'entendre jusqu'à l'Hypérion. Une fois le navire pirate en place, le navire Navy vira à son tour, pour venir percuter de tout son poids la coque de mon allié. La plus grosse partie du problème se tenait dans le simple fait que les proues de nos navires étaient blindées, mais que les poupes étaient toujours plus faibles et dénudées. Il était évident que ces cafards avaient vu la faille, et qu'ils comptaient plus l'exploiter.

Tout l'équipage du Ghost, soit une trentaine d'hommes, se rua à l'arrière du bâtiment. Ils regardèrent, impuissant, la coque de l'Hypérion s'enfoncer dans celle du Ghost, arrachant une grande partie de cette dernière, dans une volée de planches brisées. Un craquement sinistre me parvint, et je du manœuvrer finement pour contourner le navire fracassé, et celui qui s'en était bien sorti. Une haine sourde m'envahit quand je constatais, avec un dépit sans nom, que l'Anglais n'avait presque rien. La poupe du Ghost était à moitié arrachée, et il ne pourrait plus nous aider, dans un tel état. La fumée des tirs se dissipa, mes hommes ne cessaient de tirer. Le canon rugissait, des flammes sortaient des fusils. Si le navire à coque rouge avait lui aussi tiré, la stupeur qui avait gagné tout le monde les avait empêchés d'agir d'avantage. Apercevant la capitaine, je me rendis facilement compte qu'elle était livide. Elle devait se détester de n'avoir pas prévu un tel coup bas des Anglais, et c'était son navire qui en avait payé le prix fort. Je me sentais aussi responsable qu'elle, car si Anastasia se trouvait là où elle était, c'était ma faute. Et c'était pour cette raison que le Ghost c'était interposé. A ses risques et périls. Et les conséquences n'en étaient pas moindres.  Mais le pire n'était pas encore arrivé ( même si je pensais que ça ne pourrait être pire) : Le mât de misaine s'était arraché, stoppant complètement la progression du bâtiment. Ce ne serait pas la peine d'attendre une quelconque aide du navire avant une paire d'heures. Nous étions seuls et démunis, et nous devrions faire avec, à présent.

Le seul soulagement que je pouvais tirer de cette situation pourrie, c'était que mon propre bateau avait été épargné par les tirs. Je ne risquais pas de prendre l'eau, et je pouvais continuer à poursuivre l'Anglais. Sauf que ce qu'il se passa n'était pas prévu au programme, et j'en tombais des nues. Les voiles du navire britanniques furent ramenées, des drapeaux hissés. Le bâtiment s'arrêta, et je ne compris pas pourquoi. Mais la première réaction que j'eus fut de me méfier d'un nouveau piège. J'ordonnais ainsi de tenir les positions sur le ponts. Les fusiliers étaient aussi abasourdis que moi, mais ils se tenaient prêts à faire feu en cas de besoin. J'approchais à bonne allure du navire, et je tirais ma longue vue : Ana était sur le pont, accompagnée du commandant. Les matelots ne me semblaient pas armés, et il n'y avait plus d'escorte.  Les pertes de leur côté avaient été lourdes : trois navires, un grand nombre d'hommes. Beaucoup de sang avait coulé aujourd'hui, chez eux comme chez nous. J'espérais enfin que ce carnage allait prendre fin. Mais ce que je voulais le plus, c'était que ma seconde retrouve sa place, une bonne fois pour toute, et qu'elle ne soit pas blessée. J'avais fauté, et je priais de tout mon être qu'elle me pardonne :
 
-Ramenez les voiles et préparez-vous à l'abordage ! Sortez les sabres et les pistolets ! Ne tirez pas, attendez mes ordres !
 
Le Elen's s'arrêta bord à bord avec le navire Anglais, et mes hommes s'élancèrent sur le pont ennemi. Les matelots furent éloignés et immobilisés du mieux qu'on pu, notre petit nombre ne nous garantissant pas une sécurité absolue. Je braquais mon pistolet chargé sur l'Anglais, ma voix était emplie de haine. Je me retenais difficilement de lui mettre une balle dans la tête et d'en finir avec toute cette histoire :
 
-Qu'est-ce que ça veut dire ? Et surtout, qu'est-ce qui m'empêche de vous descendre ? Vous avez enlevé ma compagne après m'avoir assommée, vous avez massacré mes hommes et détruit le navire d'un allié. J'espère que vous avez la foi, car vous n'êtes plus vraiment en sécurité ici. Alors je vous conseille de me rendre ce qui m'appartient et de dégager d'ici en vitesse avant que mes alliés n'arrivent. Et surtout : ne revenez pas. Je ne plaisante plus, à présent. Vous avez perdu trois de vos bâtiments, la moitié de vos hommes. Nous ne ferez pas le poids face à ce qui se prépare. La Baie des Naufragés est notre repaire, si vous y revenez, vous serez envoyés de par le fond sans préavis. La Compagnie des Indes ne fera pas la loi ici, c'est bien clair ?
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Alexandre Durtis

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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyJeu 24 Oct - 11:10

Alors même que l'Hypérion s'immobilisait complétement, l'escorte fut renvoyé, le navire britannique n'en avait plus besoin étant donné que si affrontement il y avait, l'Hypérion pourrait compter sur le nombre et sur sa puissance de feu, certes pas intacte mais non négligeable. Le Elen's fit bientôt son apparition, le navire semblait en bon état, mais le commandant savait que ce n'était pas le cas, il avait subi de lourdes pertes et il ne devait rester que quelques matelots à bord. Alexandre ordonna à ses fusiliers de prendre place en hauteur et de ne tirer qu'à son signal, pas avant, les matelots ne devraient rien faire sauf se défendre si les pirates venaient à en vouloir à leur vie. Se sachant protéger par les tireurs d'élites assemblés, les matelots étaient plutôt calmes. La mer, à leur image, était calme et le navire se balançait au fur et à mesure de la houle. Enfin, le Elen's vint se poster au bord à bord de l'Hypérion.

Dans un grand bruit, tous les pirates sautèrent sur le pont, Le commandant se mit devant la seconde et attendit la suite qui ne fut pas longue à venir. Les pirates immobilisèrent les matelots du mieux qu'ils purent et le regard de la capitaine finit par s'arrêter sur le commandant, elle se dirigea à grand pas vers lui et sortit un pistolet qu'elle braqua sur sa figure. Le commandant ne bougea pas, il savait qu'elle ne tirerait pas puisqu'elle attendait des explications, et Alexandre comptait lui en fournir. De toute façon, la compagnie des Indes avait véritablement était la plus grande victorieuse de la bataille, elle n'avait rien perdu et allait encore faire du bénéfice, comme quoi, c'était toujours les pires ordures qui s'en sortaient bien. Le commandant posa sa main sur le pommeau de son épée tandis que la capitaine du Elen's hurlait:

-Qu'est-ce que ça veut dire ? Et surtout, qu'est-ce qui m'empêche de vous descendre ? Vous avez enlevé ma compagne après m'avoir assommée, vous avez massacré mes hommes et détruit le navire d'un allié. J'espère que vous avez la foi, car vous n'êtes plus vraiment en sécurité ici. Alors je vous conseille de me rendre ce qui m'appartient et de dégager d'ici en vitesse avant que mes alliés n'arrivent. Et surtout : ne revenez pas. Je ne plaisante plus, à présent. Vous avez perdu trois de vos bâtiments, la moitié de vos hommes. Vous ne ferez pas le poids face à ce qui se prépare. La Baie des Naufragés est notre repaire, si vous y revenez, vous serez envoyés de par le fond sans préavis. La Compagnie des Indes ne fera pas la loi ici, c'est bien clair ?

Le commandant répondrait à une question à la fois, mais elle avait ses droits et c'étaient ceux d'avoir des explications, à la guerre comme à la guerre. Le commandant s'approcha d'elle et lui fit baisser son arme, assez de morts pour aujourd'hui fut la seule phrase qui sortit de ses lèvres. Elle était du même avis puisqu'elle baissa le canon de son arme vers le pont. Le commandant la regarda et s'écarta pour la laisser voir sa seconde, libre de tout mouvement, puis il déclara:

-Vous avez droit à des explications, ce qui vous empêche de me descendre, ce sont les tireurs placés dans les mâts et qui feront feu au moindre signal, mais peut-être que vous ne tirerez pas parce que nous avons eu assez de mort dans chaque camp.

Les pirates levèrent les yeux vers les tireurs postés sur leur positions et prêt à tirer, s'ils l'auraient voulu, ils auraient décimés l'équipage restant du Elen's, ils ne l'avaient pas fait. Les pirates baissèrent les yeux, ils s'étaient rués sur le navire, mais en parfaits aveugles, ils auraient pu être décimés. Alexandre les regarda, ces hommes dépités qui ne devait qu'attendre la mort sur l'ordre de leur chef, mais la mort avait quitté ces lieux, et le soleil surgissant des nuages ne fit qu'accentuer le désir de vivre de chacun. Le commandant continua:

-La Compagnie des Indes ne pourra jamais faire la loi ici, c'est la vérité et vous avez raison, mais elle nous à pris pour des imbéciles aujourd'hui, elle m'a chargé de vous occuper le temps qu'un de ses convois puissent passer les eaux en sécurité, mais on ne m'avait pas laissé entendre cela, non, on m'avait demandé de vous capturer. Je ne vois plus aucune raison d'accomplir une mission que l'on ne m'a jamais confiée, aussi, je libère votre seconde, à la condition que vous partiez sans faire de dégâts et sans plus de morts que ceux qui sont déjà tombé.

La capitaine sembla surprise de la soudaine libération de sa seconde, et elle la contempla comme un trésor qu'elle venait de trouver, le commandant s'éloigna pour les laisser seul et observa le spectacle comme tout le monde, mais il attendait la suite qui ne tarda pas à se montrer. L'un de ses officiers vint avec une lunette et lui déclara en chuchotant qu'un navire français faisait voile vers eux. A la proue de son navire, le commandant braqua sa lunette et lorgna le navire, un navire de ligne d'une soixantaine de canon, de force égale que l'Hypérion, mais le commandant reconnut le navire qui les avait attaqué tout à l'heure. Alexandre regagna la poupe immédiatement. Elen se dirigeait justement vers lui, il n'attendit pas qu'elle vienne à lui et la rejoignit:

-Un navire français fait voile vers nous, vous devez filer, sinon il ne fera qu'une bouchée de vous, et faites vites.

Alexandre attendit une quelconque réponse, un quelconque mouvement.
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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyJeu 24 Oct - 17:19

Je me tenais debout sur l'Hypérion, et je fixais son commandant droit dans les yeux. Il semblait aussi gêné que moi, mais aussi furieux. Etrangement, j'eus l'impression que ce n'était pas contre moi. C'était plutôt ironique, quand on savait qu'une des principales raisons de vivre de la Royal Navy, dont il faisait partie, était d'éradiquer les gens comme moi. C'était un homme d'honneur, il l'avait montré à plusieurs reprises. Bien que ce soit à mon détriment à chaque fois. Mais la colère d'un homme trompé et dont on avait bafoué l'honneur était la pire arme au monde. Si ses supérieurs l'avaient dupé, je pouvais comprendre qu'il soit si remonté. D'ailleurs, s'il avait perdu tant de navires et d'hommes pour rien, je serais dans le même état à sa place. C'était un peu le cas, d'ailleurs... Les trois quarts de mes matelots avaient péri, le Ghost avait manqué de sombrer... La seule consolation, dans tout ça, c'est qu'Ana allait bien, visiblement. Elle ne semblait même pas perturbée par les événements, et je reconnus bien là la femme que j'aimais. Elle était plutôt du genre froid et distante avec ce qui l'entourait, ce qui la rendait forte et difficile à ébranler. Je commençais même à me demander s'il n'y avait pas que moi, dans cet univers, qui était capable de lui faire ressentir de vives émotions. Elle était loin d'être matérialiste, et perdre un navire ne lui faisait pas le moindre effet. Pas plus que perdre des hommes. On pouvait lui tirer dessus, c'était limite si elle ne s'en fichait pas comme de sa première fois. C'était assez amusant, des fois. Mais la plupart du temps, ça devenait dangereux : parce qu'elle n'avait plus aucune conscience du danger. Et je devais parfois lui rappeler qu'elle comptait trop pour moi pour que je la laisse faire n'importe quoi, ou risquer ainsi sa vie. Cependant, quand elle voyait que je courais un véritable risque, elle semblait se réveiller. Et là, elle devenait un véritable loup, un tigresse. Le premier qui se dressait sur son chemin mourrait, et c'était presque étonnant qu'elle n'aie pas encore descendu son ravisseur.

Elle était libre, mais pas armée. Pourtant, elle se débrouillait très bien sans ça. Ce n'était qu'à cet instant que je remarquais ce qui se tenait au-dessus de nos têtes : Dans les mâts étaient perchés un grand nombre de soldats, équipés d'armes longues. Des mousquets, probablement. Ils n'attendaient qu'un ordre de leur chef pour nous tuer tous. Quand mes hommes se rendirent compte de l'impasse, ils baissèrent leurs armes après avoir cherché mon approbation. Je ne comptais pas risquer leur peau inutilement. Comme le disait si bien l'Anglais, il y avait eu assez de morts comme ça aujourd'hui. Raison pour laquelle ses marins avaient reçu l'ordre de n'agir qu'en cas de légitime défense. Quand il me demanda de baisser mon arme, je m'exécutais en inclinant le canon de mon pistolet vers le pont. Ce n'était pas dans mes habitudes, mais le tuer de sans froid comme ça, alors qu'il avait été manipulé au même titre que moi n'aurait rimé à rien :


-Effectivement, je ne compte pas tirer. Ce serait stupide, nous serions décimés. Et j'ai perdu assez de moussaillons. C'est regrettable, sans compter qu'ils sont morts pour rien. Nous ne sommes pas dans le même camp, mais la trahison fait le même effet à tout le monde, soldats ou pirates. Pourtant, je ne pardonne pas le fait que vous ayez ainsi amoché le bâtiment de mon ami. Mais j'imagine qu'on réglera ça plus tard.

Quand le soleil passa entre les nuages pour caresser la peau nue de mes bras, un fin sourire se dessina sur mes lèvres. La mer était paisible, et l'Hypérion balançait doucement au rythme de la houle, au même titre que l'Elen's spirit. La paix était revenue, mais pour combien de temps ? Cet homme n'était pas mon ami, mais il ne me semblait plus être un ennemi. Je pensais alors, pour la première fois de ma vie, qu'une alliance était possible. Ou du moins, un pacte de non-agression commun. Le sang versé inutilement nous avait ôté l'envie de nous entre-tuer de nouveau, au nom d'une institution véreuse qui ne verrait jamais que son propre intérêt :

-J'ai perdu suffisamment de mes hommes. Je ne compte pas m'attaquer à vous. Ni à votre bâtiment. Mais j'ose croire que cette tromperie vous aura ouvert les yeux. La Compagnie des Indes ne voit jamais que ses propres intérêts. Elle n'hésite pas une seconde à faire tuer quantité d'hommes, et à sacrifier nombre de navires dans le seul but d'obtenir ce qu'elle veut. Etes vous prêt à mourir au nom de ces gens-là ? Ou préférez-vous refuser de nous attaquer de nouveau, de vous sacrifier encore ? Je suis prête à renoncer à m'en prendre à vous. Je vous propose une alliance, et croyez-moi, c'est bien la première fois de ma vie que je l'envisage : Je cesserais de vous attaquer, si vous faîtes de même. Je ne peux pas vous promettre que mes alliés en feront autant. Surtout la capitaine du Ghost. Mais sur mon honneur, je vous jure que plus jamais mes canons ne feront feu sur vous. Que plus jamais, les lames de nos sabres ne vous transperceront. J'espère juste que cet engagement sera réciproque, et respecté. Au risque de passer pour une folle auprès de tous ceux qui sont ici aujourd'hui, j'ai du respect pour vous, bien que ça n'efface pas ce qu'il s'est passé ici.

Je pris une longue respiration, j'étais tendue. Tout reposait sur la volonté du capitaine. Se lier à un pirate n'était pas dans la nature des Anglais, mais la traîtrise de l'institution de laquelle il dépendait risquait de l'avoir faire changer d'avis sur sa mission. Il était un allié de taille, et si je pouvais empêcher mon équipage de se faire une nouvelle fois saigner à blanc par les hommes de ce type, c'était tant mieux. Quand le capitaine s'éloigna, je n'eus pas de réponse. Mais Ana se jeta dans mes bras, et je ne pus retenir une larme. La serrant contre moi, je fermais les yeux. Je me sentais enfin mieux. Même si je me doutais que ma seconde me passerait un savon pour avoir proposé un tel accord à un britannique. Mais bon, elle ne resterait pas à jamais fâchée contre moi. Tout aurait pu se finir comme ça. Sauf qu'un navire français venait de se montrer, et je ne pus retenir un juron. Lâchant ma compagne, je me dirigeais vers le commandant Anglais :

-Je m'en suis aperçue, en effet. Mais je ne peux laisser en rade mes compagnons du Ghost. Si je ne pourrais plus rien pour leur navire, je ne peux pas abandonner l'équipage. Mais si compte bien m'en aller à toutes voiles, je ne compte pas vous opposer délibérément à ces français. Venez avec nous. Au moins le temps d'échapper aux européens. Ils ont subi moins de perte que nous, ils vous détruiront si vous restez.

J'allais rejoindre mon bâtiment, mais avant, je voulais une réponse à ma proposition. Il ne fallait pas rester ici, je le savais. Et le temps que je perdais nous était précieux, j'en étais consciente. Raison pour laquelle j'ordonnais à Ana de retourner sur l'Elen's avec le reste de l'équipage, et je restais seule avec le commandant.
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Alexandre Durtis

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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyVen 25 Oct - 12:00

Alexandre avait écouté attentivement la réponse du capitaine. Elle n'acceptait pas de laisser seul l'Hypérion face aux français, qui se rapprochait de plus en plus. Finalement, il finit par céder. Elle avait raison, même si l'Hypérion avait plus de chance, il risquait gros, pour ne pas dire très gros, et Alexandre ne comptait pas perdre cette bataille. Le fait de suivre les pirates procurait un avantage, si le Elen's spirit récupérait les marins du Ghost, alors il serait capable d'avoir une puissance de feu qui pourrait, grâce à l'aide de l'Hypérion, mettre hors d'état de nuire le navire Français. La stratégie se dessinait déjà dans la tête du commandant, il voyait déjà comment se déroulerait le combat. Il visualisait bien la baie, il n'y avait plus qu'à espérer que les Français mordent à l'hameçon. Alexandre finit par déclarer d'une voix tranquille et assurée:

-Bien, nous vous suivons, j'ai une petite idée sur le déroulement du combat, en revanche il vous faudra prendre sur votre navire les pirates du Ghost, ils récupéreront leur navire ensuite, et...Il va falloir faire vite. Il se tourna vers son équipage et hurla, Canonniers, à vos pièces!! Toute voile dehors!! Demi-tour toute!!!

A peine les ordres avaient-ils retentit que déjà les canonniers sortaient leurs pièces, prêtes à faire feu. Les voiles du navire Britannique se déployèrent dans un magnifique ensemble tandis que la capitaine réembarquait dans son navire. L'Hypérion trembla alors et avança comme pour affronter le français. Alexandre donnait ses ordres depuis la poupe et ordonna au timonier d'orienter sa barre vers le Sud-ouest. Toute voile dehors, l'Hyperion entama la manœuvre. Plus lourd, le Français avait l'avantage de sa lancée et continuait dans un bel ensemble, mais une fois que le Elen's et l'Hypérion aurait pris leur vitesse de croisière, alors il aurait plus de mal à suivre. Alexandre ordonna qu'on arme les canons arrière. Le Elen's Spirit, plus léger, avait déjà commencé à fendre les flots en direction du Gost, L'Hypérion allait le couvrir, ce serait plus que nécessaire. Lorsque l'Hypérion commença à suivre le Pirate, deux coups de canons retentirent. Le Français faisait feu, et la poupe de L'Hypérion risquerait d'être exposé.

-Faites Venir Mr.Pearse, je veux qu'il me mette les chasseurs ennemis hors d'état de nuire, allez!!

Le maitre artilleur ne tarda pas à faire son apparition et observa la pièce tandis que les canonniers y introduisaient la charge. Lorsqu'elle fut prête, le maitre artilleur fit rouler avec ses compagnons la pièce. Le second canon qui allait assister le maitre artilleur se mit en position de feu. Au signal donné, le maitre artilleur alluma lui-même la mèche et le boulet parti. Le commandant observa sa trajectoire et le vit s'écraser sur la proue, la seconde pièce ajusta elle aussi son tir correctement qui frappa de plein fouet la proue. Le maitre artilleur grommela et ordonna que l'on recharge. Une fois que ce fut fait, il orienta la gueule du canon qui rugit de joie. Le boulet, cette fois-ci, toucha le chasseur ennemi qui explosa, pas assez pour empêcher le français d'avancer mais assez pour semer la panique. Alexandre fit virer son navire Lof pour lof pour échapper aux tirs du second canon. Lancé à pleine vitesse, l'Hypérion finit par échapper aux tirs adverse et rattrapa le Pirate, qui, plus rapide, embarquait déjà ses alliés.

Le Ghost était dans un salle état, sa poupe s'enfonçait dans l'eau, et son mât de misaine faisait pencher le navire dangereusement, de l'eau devait s'être introduite dans les ponts inferieures. L'Hypérion avait fait un carnage. Alexandre braqua sa lunette sur le Français. Le navire avait ralenti, et le commandant savait pertinemment pourquoi...Ils remplaçaient la pièce de chasseur mise hors-jeu par l'Anglais. Des bottes claquèrent sur le pont quand l'officier en troisième grimpa sur la Dunette, Il désigna le drapeau blanc avec un sourire. Il n'avait pas était enlevé. Alors que le Français avait ralenti, le navire anglais vint se mettre au bord à bord avec le Elen's. Les deux navires allaient devoir faire face à leur adversaire. Alexandre se porta à portée de voix de Elen et il déclara:

-Nous avons une chance de le vaincre, si vous le prenez à Bâbord et moi à tribord, ainsi, nous ferons feu sur deux côtés et nous aurons l'avantage. Qu’en dîtes-vous? Le commandant se tourna vers son officier et continua, Vous, hissez nos couleurs, et plus vite que ça!!
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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyDim 27 Oct - 21:24

Je savais pertinemment que ce n'était pas avec notre équipage quasi-inexistant que nous arriverions à venir à bout du navire de ligne français. Certes, j'avais obtenu le soutien des Anglais, mais... C'était bien beau d'avoir des canons si on avait personne pour les manœuvrer ! J'étais d'accord avec le capitaine, il fallait reconstituer un équipage correct. Raison pour laquelle je voulais exploiter le fait que le Ghost soit hors-jeu. Car si le bâtiment était bien amoché, les artilleurs et les marins étaient en forme. Enfin, j'espérais qu'ils seraient suffisamment vigoureux. Parce qu'on en aurait bien besoin. De plus, avec trois têtes de capitaines pour réfléchir au lieu de deux, on prenait un avantage certain sur les européens. J'ignorais qui dirigeait là-bas, mais ses chances s'amenuisaient dangereusement. Sans compter qu'avec deux navires, on pouvait assaillir l'ennemi par bâbord et tribord en même temps. Ca augmentait nettement les dégâts infligés, et ça laissait très peu de chance à l'adversaire de résister. Surtout si on bénéficiait de l'effet de surprise. Et la tactique envisagée leur laisserait penser à un repli. Avec un peu de chance, ils rangeraient trop vite leurs armes, et se mettraient tous seuls sur la touche. Ca, c'était dans le meilleur des cas. Dans la pire situation, ils se rendent compte tout de suite du stratagème, et ils font feu sur nous sans nous laisser que la possibilité de fuir en laissant mes alliés démunis face à eux. Mais je savais que je ferais tout pour que ça n'arrive pas. Sans compter que l'Hypérion nous servirait de couverture, du moins le temps de rapatrier les pirates. Je m'étais mise à la barre, et Ana essayait de m'assister comme elle pouvait. Seulement, elle était très nerveuse ( chose extrêmement rare) et tournait comme un lion en cage autour de moi. Tout en pilotant le navire, je la pris par la main pour l'attirer doucement à moi :
 
-Anastasia... Chérie... Cesse de baliser comme ça, je t'en prie ! Tu me donnes le mal de mer à force de tourner en rond. Nous avons le soutien de l'Hypérion, et nous allons récupérer les marins du Ghost. Ils vont prendre les armes et nous aider à nous débarrasser du problème. Crois-moi, tout va bien se passer !
 
C'est à ce moment que je me rendis compte que son stress n'en était pas. Elle n'était pas inquiète. Elle était... Furieuse. Contre moi. Evidemment. Me retirant vivement sa main, elle me lança un regard noir et brûlant. Heureusement qu'elle n'avait pas des canons dans les yeux, sans quoi je me serais retrouvée foudroyée sans possibilité de retrait. Cela dit, quand elle ouvrit la bouche, je compris que j'allais me prendre une soufflante, et que ce n'était pas la peine que j'essaye d'y échapper :
 
-Elen, tu es inconsciente ! Je n'en reviens pas que tu aies pu proposer une alliance à des ANGLAIS ! Tu as pété les plombs ou quoi ? Qu'ils soient français ou britanniques, ce sont nos ennemis, merde ! Tu as imaginé rien qu'une SECONDE qu'ils se retournent contre nous, et qu'ils nous attaquent en même temps que les européens ? On va se faire tirer comme des canards ! C'est incroyable ça ! Je te faisais confiance, bon sang ! Par Neptune, tu ne pouvais pas te contenter de me tirer de ce rafiot et de mettre les voiles ?!
-Tu vas te détendre, oui ? Tu vois ce navire de ligne, là ? Tu crois vraiment qu'avec un navire dans l'état du Spirit, un équipage dévasté, et un Ghost totalement détruit, qu'on peut faire face aux français ? Si on n'avait pas l'Hypérion, oui, on se ferait tirer comme des canards ! Je sais que la tunique rouge a fait une bourde, mais il s'est fait mener par le bout du nez par ses supérieurs, et je pense sérieusement qu'on ne peut tirer que des avantages de cette situation ! Tu crois sincèrement qu'il continuera à servir auprès de ceux qui le manipulent ? Je ne crois pas ! Et n'oublie pas qu'il t'a relâchée sans te blesser. Je sais que c'est dur à admettre, mais c'est un homme digne de confiance. Et si on ne finit pas de par le fond aujourd'hui, ça sera sûrement grâce à lui ! Alors PAR PITIE, arrête de m'en vouloir.
 
Résignée, Ana soupirait. Elle me jeta un nouveau regard haineux, mais je savais que je venais de marquer des points. On avait besoin d'aide, et je me devais d'aller la chercher là où je le pouvais. J'espérais seulement qu'elle ne m'en voudrait pas trop longtemps, et que sa colère ne l'empêcherait pas de m'aider dans ce combat. J'avais besoin de tout le monde, y compris de ma seconde... Et de ma compagne. Nous n'avions pas fait tout ce chemin ensemble pour rien, et je refusais qu'on se sépare à cause de ça. Je n'y survivrais pas. Et sans trop vouloir m'avancer, je ne pensais pas qu'elle le pourrait. Pourtant, elle était dans une fureur incomparable. Je priais pour qu'elle préfère la diriger sur les français plutôt que sur moi. Enfin, il me faudrait bien en assumer les conséquences ! Ce qui était fait était fait... Je m'écriais de la barre :
 
-Déployez toutes les voiles ! Sortez les canons, préparez les fusils ! Je veux que tout soit en place pour l'arrivée des matelots du Ghost ! En avant, bande de cafards de haute mer !
 
Quand les voiles furent déroulées, le navire fit un bond en avant, puis pris sa vitesse de croisière. On vint m'indiquer que le navire britannique nous suivait, mais qu'il avait fait armer ses canons. La couverture allait être mis en place, et je priais pour qu'un maximum des pièces françaises puissent être mises hors d'état de nuire. Le temps que les marins remplacent tout ça, et nous l'aurions mis en miettes. Quand j'entendis deux coups de canon, je me baissais par réflexe. Le navire ne fut pas toucher, et je riais toute seule des matelots adverses. Si les artilleurs n'étaient pas plus doués que ça, nous n'avions pas trop de soucis à nous faire. En revanche, les canonniers Anglais faisaient un massacre : les chasseurs français volèrent en éclats, et une belle pagaille fut semée sur le navire. Les matelots s'agitaient dans tous les sens, et le capitaine du réduire sa voilure pour réparer son matériel, ce qui permit aux britanniques de nous rattraper. Je m'étais arrêtée au bord à bord d'un Ghost salement amoché, pour embarquer les pirates. Je dois dire qu'ils ne me semblèrent pas mécontents de nous voir. Sauf la capitaine, qui était aussi livide que les voiles de l'Hypérion. Elle monta les marches jusqu'à moi, pour venir se placer à côté de la barre. Ana était restée en bas pour aider nos alliés à grimper sur le pont, et à charger le maximum de choses : des armes, de la poudre, du rhum, des richesses... Un certain nombre de marchandises, qui étaient sur les ponts inférieurs avaient été inondées, et par conséquent, perdues. Le rapport de mon amie n'était pas bon, et j'étais réellement désolée pour elle :
 
-Je suis navrée. Tout ça est de ma faute. Ca n'aurait jamais du arriver. Je sais que tu dois vraiment avoir la haine contre les Anglais, mais il se trouve que je me suis vue dans l'obligation de leur demander un soutient tactique. Le Elen's seul ne pourrait pas tenir tête à un navire de ligne aussi imposant.
-Je comprends... J'essayerais de composer avec ! En tout cas, j'ai sous-estimé les britanniques... Grossière erreur. A ne pas reproduire.
 
Soupirant toutes les deux, je répondais à l'Anglais :
 
-Ca me va ! Il faut qu'on en finisse au plus vite, sans prendre le risque de nous faire couler. En tout cas, vous avez fait du beau boulot.
 
Je m'écriais ensuite, donnant mes ordres à mon équipage, et laissant mon amie faire son travail avec ses propres matelots :
 
-Déployez les voiles ! Chargez les pièces de travers, armez les canons légers à l'arrière et hissez nos couleurs ! Ensiemble per la vittoria !
-Artilleurs, prenez vos positions ! Chargez les fusils, et tenez vous prêts à faire feu ! Ensiemble per la vittoria !
 
Les voiles furent déployées et le Elen's fendit les flots, suivi par l'Hypérion. Alors que nous foncions sur le navire français, l'équipage s'était mis à chanter l'hymne pirate, et un fier drapeau noir flottait dans le ciel. Je faisais tourner la barre, et je me mettais dans l'angle idéal pour que les matelots puissent faire feu sur le côté bâbord des européens. Ce fut alors une symphonie de coups de canons enragés et une chorégraphie de balles de fusils sifflantes.
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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyJeu 31 Oct - 18:42

La capitaine avait approuvée le plan de l'Anglais, et son navire filait à présent sur les flots tandis que flottait leur drapeau et qu'un hymne s'élevait de leur navire. Les Anglais n'entonnèrent aucun chant, mais leur pavillon fut bientôt sur le mât principale, flottant ainsi, défiant l'univers et montrant que l'Angleterre resterait présente dans ce combat, les marins poussèrent des "Hourras!!" et des "Pour l'Angleterre!!", Alexandre prit lui-même le barre et l'Hypérion suivit le Elen's Spirit qui vira sur Bâbord, déjà, les premiers coups de canons se firent entendre et les marins Anglais n'avaient envie que d'en découdre. D'un bon coup à la barre, le commandant fit virer son navire sur Tribord. Le Français ripostait déjà face aux pirates et tout le Elen's s'ébranla lorsque la salve du Français atteignit le but. L'Hypérion, imperturbable, continua sa route et le commandant donna l'ordre de faire feu dès que possible. L'Hypérion allait passer à l'attaque.

Pendant quelques secondes, le silence se fit, puis fit place à des cris d'horreurs, les Français venait de comprendre que l'Anglais n'en voulait pas au pirate mais au Français. Une partie des matelots changea de côté pour lâcher une salve. Les canonniers anglais firent feu, les Canons reculèrent lourdement mais leur charge alla frapper le navire de plein fouet. A présent, Alexandre le voyait bien, le navire français, un trois-ponts, était plus armé que l'Hypérion et pouvait balayer une frégate, en revanche, il perdait sa vitesse. Le problème était que sa coque était quasiment indestructible, certes les canons du Elen's Spirit allait faire des dégâts, ceux de l'Hypérion suivraient, mais pas assez pour mettre hors-jeu un navire de cette taille et de ce cran. Les fusiliers marins ne perdirent pas une seconde et leurs tirs commencèrent à balayer le pont ennemi, des marins s'écroulèrent, des tireurs français ripostèrent et firent quelques dégâts sur l'Hypérion.

Un tireur anglais, touché à la jambe s'écroula de son perchoir et vint s'écraser sur le pont de bois, mais les canonniers ne s'interrompirent pas et le fumée envahit bientôt le champ de bataille. La première salve contre l'Hypérion fut lâchée et le navire trembla sous les coups. Des éclats de bois volèrent mais le commandant tint la barre fermement. "Il va nous pulvériser si on continue comme ça!", pourtant, ni les pirates, ni les anglais ne pouvaient monter à l'abordage, il n'était pas en supériorité numérique. Le commandant laissa la barre aux timoniers et alla encourager les canonniers qui tirèrent avec plus de force que jamais et plus de vitesse, mais Alexandre descendit aux ponts inférieure pour voir les dégâts infligés par l'adversaire, aucune voie d'eau, mais par endroit, du bois craqué prouvant l'impact d'un boulet. Le commandant remonta et mit en place des lignes de fusiliers qui feraient feu sans relâche sur l’adversaire. Pourtant, l’Hypérion sortait enfin de la bataille, suivant le Elen’s.

Les deux navires avaient subis de gros dégâts, l’Hypérion avait tenu le coup et le Elen’s ? Alexandre braqua sa lorgnette sur ce-dernier et aperçut une silhouette à la poupe, Elen ? Le commandant ne la contempla pas et vit que le Elen’s avait tenu le coup aussi, pourtant, il put noter que certains canons avaient disparus, sans doute arrachés par l’ennemi. L’Hypérion avait vu quelques-uns de ces canons s’envolaient et écraser des membres d’équipages, des fusiliers étaient tombes sous les balles et les boulets, et deux officiers gisaient sur le pont dont Mr.Quarme. Plus de second, et plus de maître d’équipage, il faudrait remplacer tout cela, mais l’heure était à en terminer avec le Français. Alexandre fila à la poupe de son navire qui était au bord à bord avec celle de l’ennemi. Le navire adverse avait subi des dégâts mais pas assez pour le couler. La décision d’Alexandre était prise.

Il prit la barre et la fit virer vers la gauche. Le navire fit un bond sur Bâbord et les voiles firent plier les mâts, mais le navire répondait toujours. Si l’on voulait détruire ce navire, c’était la poupe qu’il fallait viser, pas la coque. Dans un élan d’élégance, l’Hypérion se retrouva bientôt côté bâbord face à la poupe de son adversaire. Les canonniers ne se firent pas prier et lâchèrent leurs tirs rapidement et correctement. La poupe adverse éclata en morceau, les boulets allèrent ricocher dans les ponts inférieurs, et, toujours imperturbable, les canonniers rechargeaient, tiraient et ne s’arrêtaient pas. En quelques minutes, la poupe adverse fut dévastée, ses ponts inférieurs aussi. Alexandre aurait pu s’arrêter là, le navire était devenu presqu’inoffensif, mais si il y avait bien une chose qu’il avait appris, c’était de mener chaque guerre, chaque bataille à son terme, et c’est ce qu’il comptait faire. La figure de proue représentant le Titan Hypérion avec son Trident dans une main et un doigt accusateur dans l’autre sembla s’illuminer et les yeux de saphir semblèrent briller, c’était la dernière chose que verrait les Français.

Avec une force terrible, l’Hypérion vint se mettre bord à bord avec son adversaire et largua une salve qui dévasta la coque, les Pirates étaient déjà passés et avait fait du bon travail, l’Anglais terminé le Boulot. Les tireurs ne perdirent pas un instant et tirèrent sur le pont pour empêcher les Français de riposter avec leurs canons, ce fut efficace, seul quelques canons tirèrent et ce fut des ponts inférieurs. Soudain, le Navire Français fut ébranlé par une secousse ne venant pas de l’Hypérion. Le commandant ne put s’empêcher d’admirer la voilure, trouée mais apte à la navigation, du Elen’s qui revenait attaquer par l’arrière. Le Français, s’il avait eu une chance de victoire n’en avait plus à présent. Le commandant ne fit pas cesser ses tirs, il attendit de voir ce que les pirates feraient. Monteraient-ils à l’abordage ou resteraient-ils à leur place ?
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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyLun 11 Nov - 14:19

Je naviguais le long du côté bâbord du bâtiment français, et une énorme nuage de poudre nous envahit très vite. Les coups de canons croisés faisaient un vacarme du cinq cent diable, et les boulets qui venaient s'écraser sur mon navire l'ébranlait. J'étais à la barre, mais la capitaine du Ghost était descendue sur le pont pour encourager artilleurs et canonniers. On avait besoin d'une plus grande puissance de feu face au navire de ligne, qui possédait bien plus d'armes que nous. Mais nous avions l'avantage de la vitesse : car là où le Français tirait une salve, nous en tirions trois, voire quatre. Ceci équilibrait un peu l'affrontement, mais si l'Hypérion ne s'emmêlait pas très vite, nous allions nous faire couler sans rien pouvoir faire. Je commençais vraiment à redouter l'issue de tout cela.... Il fallait que nous sortions immédiatement du champ de tir des européens, sans coup nous finirions en petit bois au fond de l'océan, et je tenais trop au Elen's Spirit pour permettre une chose pareille. La seule idée que mon navire puisse finir en boite d'allumettes me rendait déjà malade ! Si ce combat ne terminait pas dans les dix prochaines minutes, nous n'aurions plus aucune chance de nous sortir d'affaire. Tous mes matelots avaient cessé de chanter, et se concentraient sur leur tâche : soit immobiliser les français, à défaut de pouvoir les couler. Parce c'est ce que je voulais, à la base. Mais ç'allait être sérieusement compromis par notre nombre et notre puissance limitées. Cependant, si je pouvais les planter là pendant quelques heures, en compagnie des pirates qui passaient sur cette route, je serais bien contente !

Des « hourras » et des «  pour l'Angleterre » m'indiquèrent que mes compères britanniques venaient de s'engager dans la bataille. En levant promptement la tête, je vis leur étendard, aux couleurs de la Grande Bretagne, flotter haut et fort dans le ciel. Leur navire était bien plus imposant que le nôtre, cependant il était lourd, et donc plus lent. Mais il possédait plus d'hommes et de canons. Néanmoins, ce n'était pas suffisent pour tenter un abordage : nous nous ferions tailler en pièces dans la seconde, et j'avais sacrifié assez de monde comme ça pour aujourd'hui. La situation devenait vraiment critique, et je dois avouer que pour la première fois de ma vie, je commençais à avoir réellement peur. Quand les Anglais firent feu, un partie des artilleurs et des fusiliers changèrent de bord pour lâcher une salve sur l'Hypérion. Je me demandais combien de temps encore on pourrait supporter ces tirs à bout portant. Laissant la barre à ma seconde, je sautais sur le pont, atterrissant en dessous de la barre avec souplesse. Décidée à nous tirer de là, je devais me salir les mains. Saisissant un fusil dans la caisse de bois qui avait été hissée sur le pont, je passais une ceinture de balles à ma taille, et récupérais de la poudre dans le tonneau qui était entre les tireurs. J'armais mon arme et tirais sur les ennemis, qui tombaient sur le pont comme des mouches. Mes mains prirent vite une couleur noire très peu sympathique, mais c'était sans importance. Je criais pour encourager mes matelots, tout en faisant feu sans relâche, devant recharger mon fusil entre chaque coup. Enfin, nous sortions de la bataille tandis que les canons cessèrent, suivis par l'Hypérion.

Je posais la crosse de mon fusil sur le pont, m'essuyant le front de ma manche. La chaleur des tirs et  ma vive activité m'avait mise en sueur, et la fatigue m'avait gagné. Un état que j'appréciais, en soi. C'était l'excitation de la bataille qui me gagnait, et je me sentais moi. Mais pour le coup, tout allait mal.  Des canons avaient disparus, entraînés par les salves ennemis. De nouveaux matelots étaient morts sous les balles. Et la mer commençait à prendre de la force, je le sentais aux remous du pont sous mes pieds. Se battre par temps de tempête était quasiment impossible, et la coque du Elen's avait prit cher : du bois craqué un peu partout, des impact de boulets éparpillés sur toute la surface. J'espérais que l'eau ne s'était pas infiltrée par le pont inférieur, sans quoi nous devrions nous amarrer dans un port au plus vite pour réparer tout ça. Je fus surprise quand l'Hypérion se plaça sur le côté bâbord de la proue du français. Des éclats de bois volèrent sur le navire européen, et je vis que même les ponts inférieurs furent traversés. Un sourire aux lèvres, j'ordonnais à mes canonniers de faire feu sur les mâts du français. Ana nous avait placés sur côté tribord, un peu à l'écart. Quelques minutes après, de sanglants bruits de bois brisé retentirent, et le mât de misaine s'effondra, bientôt suivi des autres. C'est un amas de voiles blanches qui s'effondra sur le pont, et un rire satisfait s'échappa de mes lèvres. A présent, le navire ne bougerait plus, et avec une proue dans cet état, le capitaine ennemi devait s'arracher les cheveux.

Le vent nous fit tourner, et nous nous retrouvions derrière la poupe adverse. Une salve de boulets vint s'y écraser, perçant le bois et inondant les ponts inférieurs. De l'eau s'engouffrait dans les cales, et bientôt, le navire sombrerait pour aller rejoindre les bras de Neptune. Jamais ces français ne reviendraient. Déjà, un grand nombre de matelots sautaient du pont, espérant rejoindre à la nage la rive de la Baie des Naufragés. Mais s'ils restaient là, ils seraient immédiatement tués par les pirates qui accosteraient ici après nous. Déjà, des chaloupes étaient déployées en urgence et mises à l'eau, embarquant le capitaine et son second, ainsi qu'un certain nombre d'artilleurs et le quartier maître. Des cris de joie s'élevèrent du Elen's, et je brandis mon fusil vide au-dessus de ma tête, chantant à tue tête avec mes matelots. Ana avait laissé la barre au timonier, toujours en vie, et était descendue sur le pont. Elle me sauta dans les bras, portée par l’allégresse, et je dois avouer que sur le coup, je me demandais un peu ce qui m'arrivait. Peu de temps avant, elle semblait fâchée à mort contre moi, et là, elle m'étreignait à tel point que je ne pouvais presque plus respirer. Tandis que le navire français sombrait, je lui disais :

 
-Chérie... Je t'adore, mais tu m'étouffes là...  
 
Elle s'écarta un peu, un grand sourire aux lèvres, me tenant par les épaules. Sous la surprise, je n'avais pas lâché mon arme. Mes mains restaient crispées sur le bois :
 
-Euh... Tu n'es plus fâchée contre moi ? Je sais pas, tout à l'heure tu avais juste l'air décidée à me tuer...
-Tu avais raison, Elen.
-Ah ouais ? Tu crois ça ?
-Aller, arrête de faire ta sarcastique ! Le navire français coule, et c'est grâce à toi.
-Je n'étais pas toute seule. Tu étais là, les marins aussi. Et les Anglais nous ont bien aidés. On aurait rien pu faire si le capitaine britannique n'avait pas voulu nous secourir. Sans compter les matelots et la capitaine du Ghost.
 
D'ailleurs, l'équipage du Ghost s'était regroupé sur la proue du navire et dansait, dans une volée de tricornes noirs et de cris de joie. Lâchant enfin mon fusil, que je reposais dans sa caisse, je les regardais. Ana me prit doucement la main, et je n'eus pas la force de la repousser. Elle m'attira contre elle, et j'étais complètement vidée, donc je me laissais aller à cette étreinte. Je n'oubliais pas que beaucoup de sang avait coulé, et je voulais profiter de toutes les secondes que je pouvais passer avec ma compagne. Qui sait ce qui aurait pu nous arriver aujourd'hui. Quand l'Hypérion se mit bord à bord avec nous, alors qu'il ne restait plus qu'un souvenir de l'européen, j'accueillis son capitaine avec le sourire, mais Ana sembla se fermer comme une huître hors de l'eau :
 
-Je ne connais toujours pas ton nom, Capitaine. Je pense qu'après une telle journée, il serait légitime que je l'apprenne. Puis-je savoir ce que tu comptes faire, et où tu veux aller, maintenant ?
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Alexandre Durtis

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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyMar 12 Nov - 21:51

L'Hypérion avait continué à faire feu sur son ennemi pendant un long moment, mais la revenue du pirate avait complétement changé l'équilibre des forces car une salve de plus venait ravager les ponts inférieures Français. A bord du magnifique navire Britannique, quelques canons n'étaient plus à leurs places mais ce n'était pas le pire. En effet, le navire avait été durement touché à la coque et une voie d'eau était apparue. Le commandant était descendu dans les cales pour constater lui-même l'étendue des dégâts. Les estimant peu élevés, il avait mis une équipe au travail et avait regagné les combats. Ses tireurs avaient faits de gros ravages et avaient éclaircis les rangs ennemis. En revanche, le navire ennemi s'enfonçait dans l'eau. Les canonniers des ponts supérieurs cessèrent leurs tirs pour ne pas endommager leur allié qui était de l'autre côté et filèrent porté main-forte à l'équipe qui colmataient les brèches. Le commandant était assez fier du travail réalisé par l'équipage et il hurla:

-Double rations de Tafia pour tout le monde ce soir les gars!!

L'équipage commença à acclamer son commandant qui descendit sur le pont pour admirer la débandade ennemi en compagnie de ses hommes. Des barques furent rapidement mises à la mer et le commandant français et son second ainsi qu'une petite partie de ses hommes filèrent vers la Baie. Alexandre ne donna pas la chasse, à quoi bon? Pour tuer une petite bande de français? Hors de question de suivre, d'autant que la mer commençait à devenir capricieuse. Le commandant reprit vite ses esprits et ordonna de virer à Bâbord pour rejoindre le pirate qui, plus rapide, avait fait voile vers la haute mer. Les voiles de l'Hypérion se gonflèrent avec une joie sauvage et le navire entama sa progression. Alexandre ne perdit pas un instant et ordonna à ses officiers de procéder aux bilans des pertes matériels et humaines et de noter toutes les réserves de poudres, de boulets, de cartouches, bref, toute les munitions présentes à bord. Il descendit quant à lui aux cales pour voir si toutes les brèches avaient été colmatées, c’étaient le cas, et l’eau avait été évacué si bien que les bottes d’Alexandre ne firent que marcher sur du bois mouillé. Il félicita toute l’équipe et remonta au soleil.

La lumière qui l’accueillit sur le pont le fit se réjouir et il trouva les marins en plein rangement du pont, les gabiers dans les mâts, et les menuisiers qui déjà étaient en train de réparer les dégâts. La dunette, très peu touchée pour ne pas dire pas du tout, était le centre d’une importante activité qui voyait les officiers donnaient les ordres aux aspirants et aux matelots respectés de l’équipage à qui l’on pouvait faire confiance. Les canons, encore fumants de la bataille, furent retirés et les sabords fermés, preuve que cessaient les combats. Pendant ce temps, l’Hypérion avait rattrapé le Elen’s Spirit, et son beaupré dépassait le deux-mâts pirates avec une certaine force. Plus gros et plus grand, l’Hypérion restait un navire de combat capable d’atteindre des vitesses assez impressionnantes vu son poids et sa taille, et bien qu’il n’ait pas l’allure d’une frégate, son profil restait assez élancé. Le pont, enfin dégagé de ses débris devenait accessible et plus facile d’y poser le pied sans se faire mal. Le soleil commençait enfin à raser la mer, ou du moins allait-il bientôt le faire, preuve que le jour touchait à sa fin. Avant de monter sur le navire de son allié provisoire, le commandant fila dans sa cabine.

Alexandre se dévêtit à la hâte et enfila l’une de ses belles tenues, il aimait être beau, surtout en jour de victoire. Une belle veste bleu, un pantalon blanc, ses bottes noires, qui elles ne changeaient pas. Il arrangea un peu son chapeau qu’il installa solidement sur sa tête et vérifia son épée à sa ceinture, toujours là, fidèle au poste, la lame l’avait une fois de plus bien aidée. Lorsque le commandant sortit, on lui fit une haie d’honneur, bien méritée, et une musique entraînante et joyeuse vint se joindre à la haie. Le commandant, fière, passa dans les rangs et serra quelques mains pour ensuite être transférer dans le navire pirate. L’une de ses officiers le suivit avec une lame qu’il reconnut, celle de la seconde, elle ne l’avait pas repris lorsqu’elle avait rejoint le Elen’s, sans doute trop pressé par l’ennemi et l’envie de sortir d’un bateau anglais. Quelques hommes le suivirent et il grimpa sur le navire où les pirates chantaient à tue-tête leur victoire. Un soldat, détendu, ne put s’empêcher de dire :

-Cette victoire il vous la doive en partie commandant, sans vous…

-Mais non soldat, chacun a combattu, ils ont autant de mérite que nous, et croyez-moi, si ils ne se l’attribuent qu’à eux, ce n’est pas un problème, certains savent ce qui a été, et nous connaissons nos actes. Réjouissez-vous plutôt, nous avons gagné.

Le commandant laissa là son soldat et se dirigea vers une Elen souriante, et qui l’accueillit chaleureusement. Ironie du sort, ils avaient été ennemis, aujourd’hui, ils étaient alliés. Sa seconde, Ana, lui lança un regard noir, mais le commandant ne lui en voulut en rien. La capitaine semblait heureuse de leur victoire, et le commandant était de cet avis, il ne put s’empêcher de lui sourire. Elle pouvait être féroce, méchante, tout ce que vous voulait, mais elle avait des points positifs. Dont un, elle était intelligente, qui avait dit que les pirates étaient des idiots qui ne pensaient qu’aux combats, aux vols et aux pillages ? Alexandre avait vu des hommes luttant pour leur liberté, capable de prouesse, courageux et n’ayant pas peur de clamer leur opinion même face à la mort, d’un côté, il les admirait, de l’autre, il ne voyait pas pourquoi ces hommes refusaient l’autorité de la couronne. Pour ne pas avoir de chef, mais qu’était leur comandant alors ? Elen mit fin aux ruminations du commandant en demandant :

-Je ne connais toujours pas ton nom, Capitaine. Je pense qu'après une telle journée, il serait légitime que je l'apprenne. Puis-je savoir ce que tu comptes faire, et où tu veux aller, maintenant ?

-Avant toute chose, voici quelque chose que votre seconde à oublier sur mon bâtiment, je la lui rends.

Le commandant prit le sabre de la pirate et son fourreau qu’il donna à la seconde, en main propre, puis, il se tourna vers la capitaine et finit par la regarder longuement. Si différents, et pourtant, ils avaient été unis dans le combats contre un ennemi presqu’invincible. Alexandre se tourna vers le soleil couchant dont les reflets étaient dorés sur une mer qui semblait calme et peu agitée alors qu’elle aurait voulu montrer le contraire tout à l’heure. Il déclara finalement :

-Vous avez en effet le droit de savoir mon nom. Je m’appelle Alexandre Durtis, commandant du navire que vous avez vu, l’Hypérion. Quand à ce que je compte faire… Je pense qu’il est temps pour moi et tout mon équipage de partir d’ici, nous avons combattu correctement et chaque bataille à une fin plus ou moins bonne. Nous allons donc rentrer à Port-Royal, là, j’écrirais un rapport à la Navy sur l’agissement de la compagnie des Indes et de son incapacité à prévenir d’un quelconque ennemi. Vous m’avez proposé que nos deux navires, nos deux équipages et nous-mêmes ne soyons plus en conflits. J’accepte. Mon navire ne fera plus feu sur le vôtre, mais évitez d’attaquer la Navy à nouveau, je risque d’être à nouveau envoyer pour vous arrêter, et cette fois-ci, ce ne sera pas du pipo. Et vous, que comptez-vous faire à présent et où iriez-vous ? Bien que je vous soupçonne déjà de ne pas savoir, vous voguerez là ou vous porte le vent, non ?
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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyVen 15 Nov - 13:11

Le calme revint peu à peu sur le pont de mon navire. Mais je devais m’absenter un temps pour elle vérifier l’état du pont inférieur : des boulets français s’étaient écrasés dans le bois, et je craignais (celui-ci était déjà fragile) qu’une voie d’eau ne s’y soit créée.  Ce qui aurait été dramatique, étant donné qu’il n’y avait rien ici qui me permettrait de la colmater avant qu’elle ne nous envoie par le fond.  J’avais avant la bataille,  des matelots massons, capables de réparer un simple trou dans la coque. Mais la guérilla avec les Anglais, puis avec les français, avait déracinée la quasi-totalité de mon équipage. Qui plus est, si je n’avais aucun problème avec le fait de me salir les mains, je n’étais pas capable de remédier à cela moi-même. Laissant un instant Anastasia avec le Capitaine britannique, je descendais au niveau des cales, et je m’aperçus avec horreur que l’eau montait déjà jusqu’à mes chevilles, inondant mes bottes. Je laissais échapper un juron qui n’était pas piqué des vers. Nous devrions faire halte au plus vite, avant de couler. En attendant, je devais mobiliser le reste de mes marins pour retarder l’inévitable pour un navire dans une situation aussi critique. La coque était bombée de partout, et ce canal allait nous faire battre de l’aile. Je me voyais obligée de gâchait la petite fête improvisée de mes hommes… Remontant à toute vitesse, grimpant les marches avec l’agilité d’un singe, je reparus bien vite sur le pont. Montant sur rebord du pont du bâtiment, me tenant aux haubans, j’hurlais pour me faire entendre dans le brouhaha des matelots :

-Posez-moi toutes ces bouteilles de rhum, ivrognes ! Tout le monde dans les cales, rebouchez moi cette voie d’eau sur le champ ! Et ne remontez pas tant qu’on ne sera pas amarrés à Tortuga !

Des soupirs lourds de sens me parvinrent, mais toutes les bouteilles entamées furent posées sur des caisses en bois et les marins se dirigèrent vers la coque endommagée.  Je comprenais les hommes et les femmes qui étaient une fois de plus mis à contribution aujourd’hui : Ils étaient peu nombreux, avaient vus nombre de leurs frères mourir, et la fatigue les avait gagnés. La joie de la victoire était très vite retombée, et j’allais devoir agir tout aussi vite si je ne voulais pas me retrouver dans un canot de sauvetage comme les français qui avaient été contraints de quitter leur bâtiment avant de sombrer avec lui.  Rejoignant ma compagne, que je pris par la taille, je lui soufflais à l’oreille :

-Nous avons un problème ma belle : l’eau s’infiltre dans les cales. Si on ne rejoint pas la terre très vite, on devra la rejoindre à la nage !
-Le repos aura été de courte durée… Que comptes-tu faire ?
-Nous ne sommes pas très loin de Tortuga. Là bas, nous trouverons des marins compétents pour reprendre la mer avec nous, et des artisans qui répareront les dégâts.

J’ajoutais à voix encore plus basse pour être vraiment sûre qu’elle seule m’entende :

-Ensuite, je compte bien prendre un peu de bon temps… Quelques bouteilles de rhum… Une chambre à l’auberge avec toi… Je te laisse deviner la suite chérie…

Un sourire mystérieux et amusé flotta sur les lèvres de ma compagne, qui me repoussa gentiment :

-Alors nous devrions prendre la mer rapidement.

Elle grogna à mon intention :

-Je ne serais pas malheureuse de me débarrasser de celui-là !
-Ana, ça suffit. On en a déjà assez parlé. Tu peux aller surveiller les marins, et m’avertir de la progression des choses ?
-Bien sûr, c’est mon travail, Capitaine.

Soupirant de nouveau, je lui dis en riant :

-Aller file, avant que l’envie ne me prenne de te filée une fessée, là, tout de suite.

Elle disparut en riant dans les marches de bois menant à l’étage inférieur, après avoir récupéré son épée que lui tendait l’Anglais. Elle n’était pas mécontente de la retrouver, je le voyais, mais elle ne remercia même pas le capitaine. Ce que je trouvais particulièrement grossier, bien que mérité. Et puis… Ana restait un pirate !  Je rejoignais le soldat, pour le tenir au courant des récentes découvertes :

-Je vous ai peut-être promis de ne pas vous attaquer, vous. Mais il se trouve que la Navy reste mon ennemi principal, et il y a de grandes chances pour qu’elle entende encore parler de nous et du Elen’s Spirit. Mais il se trouve que nous avons un gros problème qui retardera la prochaine attaque, assez pour que vous ayez le temps de retourner à Port Royal et d’écrire votre rapport : la voie d’eau que les français ont ouverte dans les cales de mon bâtiment est trop importante pour que je puisse la réparer en personne, et les marins compétents que comptait mon équipage sont morts dans la bataille. Je dois donc retourner de toute urgence à Tortuga, avant que mon navire ne finisse comme celui des français. Par ailleurs, les quartiers de mes hommes sont en voie d’inondation. En plus, nous sommes trop peu pour manœuvrer convenablement. En cas d’attaque, nous serions anéantis. Même si les marins et la capitaine du Ghost nous accompagnent jusqu’à ce qu’elle puisse retrouver un autre bâtiment, nous sommes en danger. Vos canons ont fait du trop bon boulot, c’est regrettable.  Le navire à coque rouge est irréparable, comme le cœur de son commandant, j’en ai peur…  Tous sont épuisés, moi la première, et tous ont besoin d’un repos bien mérité. Le temps que prendront les réparations nécessaires nous permettra de nous remettre sur pied, et de faire le deuil de nos amis. Ensuite, on improvisera, comme toujours !  Il faut vraiment que je vous laisse, Alexandre. Je sens que les choses deviennent critiques. Au plaisir de vous recroiser sur les mers qui nous servent à présent de domaine ! Passez le bonjour de ma part à la Compagnie.

J’inclinais la tête, tenant entre mon pouce et mon index la pointe de mon tricorne. Je laissais le capitaine anglais rejoindre son navire, et j’avertis le capitaine et les marins du Ghost que nous étions prêts à faire voiles vers Tortuga.  Ils se mirent en place, déferlèrent les voiles, et je  proposais à mon amie de prendre la barre de mon bâtiment, pour que je puisse aider ces matelots à manœuvrer. Elle accepta avec plaisir, et je montais dans les haubans  avec les autres. Après les avoir aidés, l’ancre levée ,  je pris la place du guetteur. Tirant ma longue vue de ma poche de veste, j’attendis. Et je ne descendis d’une fois le navire amarré, et entre de bonnes mains.
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MessageSujet: Re: Les Anglais sont partout... Ca m'énerve !   Les Anglais sont partout... Ca m'énerve ! EmptyMar 26 Nov - 19:57

Alexandre et son petit comité avaient terminés de présenter félicitations et applaudissement aux pirates. La capitaine s'était éclipsé aux ponts inférieures, et le commandant savait que ce-dernier avait dut être touché. Il ne déclara rien et son officier lui fit comprendre qu'il était peut-être temps de partir. Alexandre lui fit signe de rejoindre le navire, il les rejoindrait après. S'éclipser sans faire ses adieux aurait était inconvenant, surtout pour quelqu’un que l'on disait civilisé. Comment le croire s'il fuyait comme un voleur, non, il attendrait la chef des pirates. Celle-ci ne tarda pas et fit poser leurs bouteilles aux pirates restants qui s'éclipsèrent, une voie d'eau, sans aucun doute. Le commandant esquissa un sourire, bien que le Français ait fait ravage, les Anglais avaient dut faire du bon boulot juste avant. Elle rejoignit sa seconde et Alexandre les laissa tranquille pour qu'elle puisse bavarder. Finalement, la capitaine s'approcha de lui tandis que la seconde suivait les pirates dans les ponts inférieurs. Levant son tricorne de sa tête, la pirate lui fit, non pas des adieux, mais des au revoir. Alexandre ôta son Bicorne lui aussi, signe de respect mutuel, et elle déclara:

-Je vous ai peut-être promis de ne pas vous attaquer, vous. Mais il se trouve que la Navy reste mon ennemi principal, et il y a de grandes chances pour qu’elle entende encore parler de nous et du Elen’s Spirit. Mais il se trouve que nous avons un gros problème qui retardera la prochaine attaque, assez pour que vous ayez le temps de retourner à Port Royal et d’écrire votre rapport : la voie d’eau que les français ont ouverte dans les cales de mon bâtiment est trop importante pour que je puisse la réparer en personne, et les marins compétents que comptait mon équipage sont morts dans la bataille. Je dois donc retourner de toute urgence à Tortuga, avant que mon navire ne finisse comme celui des français. Par ailleurs, les quartiers de mes hommes sont en voie d’inondation. En plus, nous sommes trop peu pour manœuvrer convenablement. En cas d’attaque, nous serions anéantis. Même si les marins et la capitaine du Ghost nous accompagnent jusqu’à ce qu’elle puisse retrouver un autre bâtiment, nous sommes en danger. Vos canons ont fait du trop bon boulot, c’est regrettable. Le navire à coque rouge est irréparable, comme le cœur de son commandant, j’en ai peur… Tous sont épuisés, moi la première, et tous ont besoin d’un repos bien mérité. Le temps que prendront les réparations nécessaires nous permettra de nous remettre sur pied, et de faire le deuil de nos amis. Ensuite, on improvisera, comme toujours ! Il faut vraiment que je vous laisse, Alexandre. Je sens que les choses deviennent critiques. Au plaisir de vous recroiser sur les mers qui nous servent à présent de domaine ! Passez le bonjour de ma part à la Compagnie.

Bien entendu, il n'aurait douté d'une telle réponse venant d'elle, la navy serait son ennemi mortel. Alexandre et son navire tiendraient tout de même parole. La capitaine exposa un autre problème, la voie d'eau ouverte. Elle devait être assez importante pour que les pirates abandonnent leurs festivités. De plus, comme elle le soulignait, elle avait perdu de nombreux marins, dont beaucoup de compétent dans la charpente, et cela lui poserait effectivement problème, d'une part pour les réparations, d'autres part, pour manœuvrer le navire, même avec l'aide des marins du Ghost. Et si une attaque venait à se produire, ils seraient néantis sans problème. Lorsqu’elle aborda le sort du navire ç coque rouge, le Ghost, il ne put s'empêche d'avoir un peu de compassion pour son capitaine, mais ne regretta pas son geste, c'était lui ou les pirates, et à ce jeu, il avait gagné malgré les pertes. D'autant que le Ghost avait envoyé plusieurs navires de la Navy par le fond, une sorte de revanche avait était exécuté, et la Royal navy ne serait pas mécontente que ce soit l'Hypérion qui l'ait envoyé par le fond à son tour. Le commandant ne s'en réjouit pas pour autant. Lorsqu'elle lui demanda de transmettre le bonjour à la compagnie des indes, un grand sourire se dessina et il déclara:

-Soyez assuré que je lui transmettrais votre bonjour, toutefois, méfiez-vous de ces vautours, ils sont plus de navires que ce qu'ils veulent le faire croire et ne vous raterons pas si l'occasion se présente. Ce fut tout de même un plaisir de combattre à vos côtés face à ces grenouilles, et peut-être un jour nous recroiserons-nous, si cela est, mon navire fera comme si vous étiez un allié, ou un fantôme... Sur ce, je vous souhaite bon courage pour vos réparations et pour la suite, et évitez de passer par le nord, les navires anglais patrouillent en masse.

Sur ces mots, Alexandre quitta le navire et rejoignit les siens. Ces officiers furent heureux de le revoir et ses hommes n'attendaient qu'un ordre. Le commandant enfonça son bicorne et monta sur la dunette, prêt à lancer des ordres. Il ordonna de laisser aller toutes les voiles, et donna le cap: Le nord. Le grand et majestueux navire s'élança sur les flots dont la houle s'était calmée, et ses voiles blanches se gonflèrent sous l'effet du vent. Le drapeau britannique flottant fièrement sur le mât principal. L'Hypérion changea alors sa direction par rapport au Elen's, qui fonçait tout droit vers le sud, lui prit l'opposé. Un vent favorable semblait gonfler les voiles et les gabiers lâchèrent la grande voile qui claqua au vent tandis que le clinfoc était lui aussi déployé. Les canons furent sortis des sabords, et l'on referma ces derniers tandis que le pont, correctement rangé, luisait dans le soleil couchant. Alexandre se plaça à la barre et apprécia le contact du bois de son navire, son répondant à la barre, et sa coque fendant les flots, il apprécia ce contact, cette liberté de voguer sur les mers, qu'elles soient calmes ou déchaînés. A présent que l'ennemi semblait vaincu, il était temps de rentrer, à...Port-Royal.


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