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 Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission]

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MessageSujet: Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission]   Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission] EmptySam 2 Juil - 1:46

Davy Jones, capitaine du Hollandais Volant, seigneur des océans, ne pouvait plus supporter d'attendre ce vieux Jack qui se croyait à l'abris dans ce port. En effet, Davy Jones ne pouvait y accéder, mais ses marins oui ainsi que son merveilleux et immortel navire. Un navire qui avait encore plus d'un tour dans son sac, ce navire organique n'avait rien à craindre dû moment que de l'eau gisait sous sa câle. Le navire n'était pas loin de port Royal vue qu'il attendait Jack Sparrow depuis déjà trois longues journées, il s'approcha alors de Port Royal quand la nuit vain ainsi qu'une monstrueuse pluie. Le navire entra donc dans le port de Port Royal sans être détecté et il met en place ses triples canons avant et ses canons de bâbords et tribords, ayant aucune lumière allumée, le bâteau semblait encore d'un fantome dans la nuit noire d'encre de poulpe. Davy Jones dit alors:

Ramenez moi ce bon vieux Jack Sparrow et je vous faits confiance pour que vous comprenez ce qui vous arrivera si vous ne me l'amenez pas.

Des hommes poissons disparurent alors sous les flots, certains apparurent sur une frégate se trouvant non loin de la sortie du port censer surveiller les navire arrivant. Ils apprurent dans le bois du bâteau pour trancher la gorge de chaque marins de garde, ils descendrient ensuite dans la câle où ils tuèrent le reste de l'équipage, en effet disparaître et réâpraître à leur guise sur un navire était un dangereux avantage, le navire était alors inoccupé et les marins repartirent rejoindre les autres débarquant sur la plage. Ils avancèrent tel des fanômes dans l'ombre de la ville et fondent alors dans les rues de la ville à la recherche de Jack Sparrow, évitant tout contact avec des citadins ou des patrouilles.

Davy Jones savait très bien qu'un moment ou un autre, un de ces gars allait être repéré et c'est là que le Hollandais Volant allumerai ses lanternes et se ferait paraître pour attirer l'attention et tirer sur le fort. L'attention était la clé; Jack Sparrow devait être retrouvé.
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Mary Edwards
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MessageSujet: Re: Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission]   Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission] EmptyLun 4 Juil - 12:24

Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission] Tumblr_llstd6xhyC1qzjnxh
Keep holding on girl, 'cause when the light will go out
you'll have to be ready to fight.

giff (c) Mischa Barton





Il s’agissait d’une belle nuit pour mourir, comme aurait pu le dire ce cher Barbossa. Néanmoins, ce n’était pas exactement ce à quoi aspirait Mary pour le moment, tandis qu’elle serrait tant bien que mal contre elle une cape censée la protéger de l’irascible ondée désireuse de la tremper jusqu’aux os. Son pas leste, mais néanmoins gracieux malgré le risque de glisser sur les pavés humides, ne pourrait néanmoins la sauver d’une bonne douche, dont elle tâchait alors de limiter au maximum la durée. Les Caraïbes… Une minute le paradis sur terre, empli de soleil et de doux parfums exotiques, et la seconde d’après plus détrempés qu’une soupe, et d’un gros orageux fort peu engageant. C’était cependant le nouveau monde de la jeune femme, bien forcée de s’en accommoder, et qui au fond ne lui déplaisait pas tant que ça, bien que l’eau commença à imprégner ses vêtements.

Cette fois-ci, comme à peu près toutes les autres fois d’ailleurs, miss Edwards avait été missionnée par son capitaine afin de rapporter des vivres. Trois jours, trois journées entières qu’ils séjournaient clandestinement à Port Royal, et à aucune occasion ce bon Jack n’avait songé à mettre la main à la patte. En y repensant, Mary sourit dans le noir, accotée contre un mur, tandis que non loin de là, une patrouille passait, guidée par une lanterne semblant flotter au sien des ténèbres. Le pirate avait bien raison de craindre les hommes du Lord, a fortiori au sein d’une ville sous pleine et entière domination anglaise. Les cadavres flottant au vent à l’entrée du port ne rappelaient que trop le sort réservés aux hors-la-loi ayant le malheur de tomber dans les filets de la Compagnie. Sparrow avait pourtant eu l’air de n’en avoir cure, prétextant que toute terre serait bonne, pour peu qu’ils parviennent à y poser le pied. Sans rechigner, la fausse Margareth l’avait donc suivi sans discuter, se disant qu’à défaut d’être sur le Pearl, au moins elle collerait aux basques de l’homme le plus motivé en ce monde pour retrouver ledit vaisseau. Quant à ce que le capitaine craignait tant sur les flots… L’espionne n’en savait trop rien, et ne tenait que modérément à le découvrir, cette information n’apparaissant pas comme capitale pour la suite de sa mission.

Au détour d’un carrefour, elle croqua dans une brioche subtilisée quelques heures plus tôt, lors de la fermeture des commerces, seul plat de son dîner. Avec la surveillance accrue exercée par l’action conjointe de l’EITC et de la Navy, chaparder plus aurait été trop dangereux : certes, la belle ne risquait rien, car si ceux l’arrêtant ne reconnaissait pas en elle un des subordonné de Beckett, une fois amenée au fort, elle n’aurait aucun mal à prouver sa véritable identité. Mais une telle perte de temps… Non, mieux valait rester discrète, et éviter de tout faire capoter. Jack en liberté, c’était sa carte gagnante pour retrouver le navire aux voiles noires. Il se trouvait même amusant de jouer les boucannières traquées si près de son patron, et de sa base. Une ironie qu’elle seule pouvait goûter, un petit plaisir aussi personnel que silencieux qui lui mettait un peu de baume au cœur, à quelques pas de ce que la britannique considérait comme sa demeure, si loin des bouges pirates où elle traînait depuis son départ, et si peu en corrélation avec ses aspirations.

Peu de temps après, la brunette fit face à la porte quelque peu décharnée d’une masure à l’abandon, leur refuge depuis leur arrivée. Ils y passaient la plupart du temps, lorsqu’il ne fallait pas sortir pour trouver de quoi se nourrir –enfin quand Mary ne devait pas faire les emplettes…-. Même au sol, Sparrow semblait sur les nerfs, état peu sympathiques duquel son « amie » tenterait de le sortir, dans l’espoir de ne pas stagner indéfiniment au point mort.


-Jack ? appela-t-elle doucement après avoir frappé de manière caractéristique contre le panneau vermoulu, signal convenu entre eux afin de s’identifier. C’est moi. C’est Maggie.

Non, qu’il ne croit pas qu’il s’agissait de soldats… Il était tant à fleur de peau qu’il aurait bien pu lui tirer dessus sans sommation, alors une précaution ou deux ne la tueraient pas, au contraire.
Après avoir pénétré dans leur modeste gîte et soigneusement refermé derrière elle, la demoiselle fit quelques pas à l’intérieur, très mal éclairé compte-tenu de la discrétion imposée lors d’un couvre-feu de l’acabit de celui régnant sur Port Royal dès la tombée du jour.


-Le repas est servi, lança Mary sur un ton résolument positif, juste assez fort pour que son capitaine, encore inaperçu par ses soins, puisse l’entendre. Je n’ai pu mettre la main que sur une bouteille de rhum, j’espère que ça ira.

Bien sûr que ça irait. Le rhum, la seconde chose pour laquelle le pirate vendrait sa peau, même poursuivi par d’énigmatiques dangers. Elle avait bien encore quelques brioches dans sa besace, mais la boisson serait sans doute préférée au reste, comme à l’ordinaire. Posément, Edwards posa le contenant sur un vieux meuble, avant de laisser glisser sa cape imbibée de ses épaules.
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MessageSujet: Re: Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission]   Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission] EmptyLun 4 Juil - 13:18

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Cela faisait trois jours. Trois jours que je restais enfermé dans cette pièce minuscule et très peu éclairée. Trois jours que je me trouvais à l’étage d’une taverne sans pouvoir respirer l’air de l’océan, et encore moins l’odeur délicieuse de la liberté. Trois jours que je me cachais des gardes, mais surtout du terrible Davy Jones… Aujourd’hui, c’était le troisième jour. Le jour de ma mort probable. Jones allait débarquer avec son puissant navire, dévastant tout sur son passage… L’air, la sensation de liberté me manquait. Je m’approchai de la petite fenêtre qui se trouvait dans la pièce qui me servait d’abri. Il pleuvait à torrent. J’avais envie d’ouvrir cette fichue fenêtre, de contempler l’océan, de sentir la pluie couler sur mon visage, de sentir le vent me frôler, et faire voler mes cheveux… Je regardai ce petit carré d’un air triste. Si je l’ouvrais, j’étais un homme mort. Et plus jamais je ne sentirais le vent, l’eau, la chaleur…
Heureusement, j’avais une compagnie. Et une compagnie féminine qui plus est. Même s’il ne se passait absolument rien entre nous, c’était toujours plus agréable. Cette jeune femme était un membre de mon équipage autre fois, lorsque j’avais encore le Pearl… Je ne sais pas vraiment ce qu’elle faisait à Port Royal, elle me disait qu’elle se cachait ici. Un jour, j’avais risqué de descendre de ma cachette afin d’acheter du rhum au rez de chaussé de la taverne. Et elle était là. En voyant un visage familier, j’avais tenté de me cacher, en vain. Elle me reconnut et finalement, m’aida à me cacher. Elle était à mes soins et c’était vraiment agréable. Cependant, ce matin là, j’étais dans un état de nerf indescriptible. Je savais que c’était le grand jour, celui où j’allais devoir affronter Jones et surement y laisser ma peau. Certes, j’allais essayer de me cacher, de fuir, comme toujours. Mais ça allait être difficile lorsque Port Royal serait bombardé et envahi d’hommes poissons…
Je regardais toujours par la fenêtre, tout en me rongeant un ongle. Soudain, quelqu’un frappa à la porte, et je ne pu m’empêcher de sursauter. C’était elle, ma nouvelle alliée. J’entrouvris la porte et observai la demoiselle. Puis je la laissai entrer, surtout après avoir vu la bouteille dans ses mains. Je lui adressai un petit sourire, mélange de contentement et de stress. Je bus quelques gorgées de rhum. Ceci me fit du bien, mais ce n’était pas suffisant pour évacuer cette pression. Je me mis de nouveau devant la fenêtre, puis bus une nouvelle gorgée. Je grimaçai.

Je suis fichu…


Cependant, je n’abandonnais pas l’espoir de m’en sortir. J’étais juste disons… Légèrement angoissé.
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MessageSujet: Re: Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission]   Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission] EmptyLun 4 Juil - 19:05

Davy Jones était toujours debout prêt de la barre du bâteau méfiant de chaque mouvement chaque geste venant des flots ou alors du Fort. Il ne craignait rien mais être prévenu ne le dérangerait pas non plus. Tandis que ses hommes à terre commencèrent à entrer dans un bar et les lumioères s'éteignirent alors pour n'être apercut. Ils étaient armes à la main et commencèrent à tuer chaque acoolique, chaque serveuse, chaque habitué. Ils étaient nombreux tandis qu'un autre homme poisson attrapa le type du bar et lui demande:

Où peut-on trouver le capitaine Sparrow, as tu vu un homme barbu allure de pirate vieux déchet ?

Spoiler:

Après que le vieillard eut finit de parler, l'homme poisson transperca alors son corps, le bar était alors fouillé, certains se rendirent dans les caves, mais rien n'était présent, il fallait sortir de là avant que la garde ne les découvre, ils sortirent alors tous et certains entrèrent dans les maisons voisines où ils tuèrent des femmes et hommes endormi, même les enfants y passé, le quartier commencait à être sans dessus-dessous, c'est alors que dans une maison, une femme avait lancé un chandelier contre les râvisseur qui tomba et enflamma la maison.

Il fallait se dépêcher, des cris retentissait, et les maisons commencaient à brûler, ils n'étaient pas encore détecter mais cela ne serait tarder, le Hollandais Volant pouvait être tranquil encore un petit moment avant qu'ils comprennent d'où les râvisseurs viennent : de la mer.
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Mary Edwards
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MessageSujet: Re: Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission]   Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission] EmptyVen 8 Juil - 16:35

Mary ne s’était jamais vraiment cru capable de se montrer maternelle avec qui que ce soit –pensez que dans l’univers typiquement masculin de l’EITC, il valait mieux passer pour un garçon manqué que pour une aimante donzelle-, mais comme on dit, il ne fallait jamais dire jamais. Certes, elle jouait la comédie en se prétendant amie sincère du pirate, mais quelque part, la détresse presque comique du pirate la touchait, comme c’avait été le cas lorsqu’elle s’était vue contrainte de l’aliter tant il tenait à peine debout suite à une soirée trop arrosée. Un état d’ébriété qu’il ne frôlerait normalement pas avec une unique bouteille… Enfin théoriquement. Il s’agissait du seul remontant apte à redonner un peu de baume au cœur à Jack, et en même temps un problème de plus, si l’on prenait en compte les chances du capitaine de tomber dans les vapes ou de commencer à délirer suite à la hausse de son taux d’alcoolémie. Suivant le proverbe, Mary avait choisi entre deux maux le moindre, se disant que de toute façon, veiller un ivrogne en train de cuver devait bien être dans ses cordes…

-Allons, un peu de courage ! l’incita la jeune femme avec chaleur. Vous êtes le capitaine Jack Sparrow ! Vous qui avez échappé tant de fois à la Compagnie des Indes, visité mille pays, traversé encore plus de mers !

Admettons que certaines de ces légendes ne soient pas tout à fait exactes… Il demeurait quand même sa présence ici, en une cité réputée parmi les plus sûres et les mieux fréquentées des Caraïbes, ce qui constituait pour le moins un exploit, compte tenu de tous les avis de recherche placardés deci-delà à son effigie. Car Beckett était bien le pire ennemi du forban, n’est pas ? Donc la seule menace qui puisse le faire frémir à ce point, bien que se jouer des soldats semblât être devenu un passe-temps comme un autre de ce bon vieux Sparrow.

Sans faire de façons, miss Edwards se jucha sur une table, laissant ses pieds battre dans le vide, tout en se demandant combien de personnes avaient jamais essayé de prendre soin de son infortuné capitaine. Un emploi de tous les instants, dans lequel il ne faudrait pas trop s’impliquer, à moins d’espérer devenir l’esclave personnel de son compagnon d’infortune.


-Vous vous en êtes toujours sorti jusqu’à présent, je ne vois pas pourquoi ça changerait ce soir.

Au fond, peut-être n’avait besoin que de quelqu’un prêt à croire en lui. Le personnage de Margareth semblait idéal pour semblable prestation, pour tant est que son interprète parvienne à trouver le ton juste, mêlant sincérité et jeu d’actrice, dans l’espoir de voir réapparaître l’entrain naturel du flibustier.

Un chahut lointain lui fit néanmoins froncer les sourcils, et remettre à plus tard la motivation de Jack. Déjà, son instinct lui murmurait que quelque chose de potentiellement grave se passait non loin, tandis que son expérience d’espionne, la poussant à se remettre sur ses deux pieds, émettait déjà mille et une hypothèses quant à l’origine du bruit.


-Vous avez entendu ça ? demanda l’agent EITC, plus pour sortir le marin de sa torpeur que pour obtenir une confirmation.

Mieux valait que ce dernier sorte de sa songerie mélancolique, car les ennuis étaient peut-être en train d’arriver au grand galop…
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Ethan Felton
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MessageSujet: Re: Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission]   Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission] EmptyVen 8 Juil - 18:51

La lueur d’un flambeau derrière le viole de mes paupières closes me tira d’un sommeil profond mais sans rêve bien avant qu’un domestique ait l’audace d’apposer sa main sur mon épaule. Mon esprit, animé par la présence de cette lumière impromptue, commençait déjà à se défaire des langueurs relatives au repos, certain que nous n’étions pas encore au matin de cette nouvelle journée, mon horloge interne ne m’ayant pas extirpé des bras de Morphée comme à l’ordinaire, avec la précision de montre suisse que je lui connaissais. Conclusion : la situation, certes nocturne, sortait de l’ordinaire pour une raison ou une autre. Qui avait intérêt à être bonne, ma bonhommie se trouvant fort limitée lorsque l’on jouait avec mes nerfs.

À peine avais-je posé les yeux sur mon majordome qu’il commença à me débiter un flot de paroles quasi inintelligibles, son rythme d’énonciation rendu saccadé par une émotion trop forte. Donc oui, finalement, il y avait bien un problème. Bonne ou mauvaise chose, voilà un béat que je vous laisserais trancher, puisque le devoir m’appelait. M’asseyant au bord du lit, je coupai net le vomissement verbal auquel j’avais droit à peine éveillé, d’un geste de la main, avant de demander à l’importun de recommencer plus calmement et surtout plus lentement. Mon flegme inébranlable ainsi que mon sens pratique à toute épreuve semblèrent enjoindre mon interlocuteur à reprendre courage ; avec bien plus de méthode, il m’avertit qu’un grand remue-ménage agitait la ville, et que l’état major, réuni en urgence, n’attendait entre autres plus que moi afin de prendre lé décisions capitales qui s’imposaient. En même, s’il s’était agi d’un pique-nique nocturne, il aurait eu l’air beaucoup moins dépassé par la situation.

Ni une ni deux, je quittai ma chemise de nuit pour un pantalon, une chemise ainsi qu’une paire de bottes, laissant jabot et autres perruques dans mes armoires, pour de plus joyeuses occasions. Il s’agissait de premier incident réellement d’importance survenant depuis mon entrée à la Compagnie, si bien que j’avais grande hâte à m’atteler à la tâche, conscient autant de la difficulté que du calme qu’il me faudrait adopter en présence de militaires bien plus âgés que moi, et n’aspirant sans doute qu’à être guidés par une figure forte. Mentalement, nos différentes forces défilèrent dans mon esprit alors que d’un pas plus que leste, je traversai les couloirs en direction de la salle d’audience, pièce la plus adéquat afin de tenir un conseil de guerre, tant sa taille était importance, et sa promiscuité avec les bureaux facilitant le passage des flux d’informations à notre adresse. L’efficacité autant que la rapidité nous permettraient de parer au plus urgent tout en évitant que les choses nous échappent, état que je ne saurais supporter, moi le grand appréciateur de contrôle.


-Au fait, messieurs, au fait ! répondis-je aux brefs saluts m’étant adressés de la part des hauts gradés lorsque je les ai eu rejoints. Je veux un rapport détaillé des premières constatations sur le champ.

Voilà. Il suffisait d’une seule personne jouant le rôle de moteur, et tout le monde suivait, fort heureux d’obtenir quelque chose à faire afin de s’ôter de la tête toutes les inquiétudes l’ayant peuplée jusqu’à présent.

J’appris peu de choses primordiales par rapport à ce que je savais déjà : les gradés songeaient à un début d’émeute, auquel s’ajoutait un début d’incendie et des échauffourées. Le cas me semblait étrange : s’il s’agissait d’un véritable soulèvement populaire, il n’y aurait point eu de victimes civiles, et bien plus de désordre. Ici, les fauteurs de trouble semblaient plus agir sous le manteau, bien que n’hésitant pas à tuer. Une tactique pour le moins étrange, qu’il me faudrait élucider sous peu.


-L’Amiral Norrington est-il présent ? lançai-je à la cantonade, puisque désormais, il était mon supérieur, celui à qui je devais me référer avant tout ordre ou contre-ordre.

Je ne reçus que des hochements de tête négatifs, ce qui m’irrita légèrement : ça, pour spolier mon tuteur, il y en avait, du monde au balcon, mais lorsque les choses se corsaient, ça n’était plus du tout la même chanson…


-Très bien, alors nous agirons sans son concours ! Que nos troupes se tiennent prêtes à descendre dans les rues, et à mener des combats rapprochés ! Je veux savoir exactement qui se trouve à bord de quel bâtiment mouillant dans le port ! Et que l’on fasse éteindre ce maudit feu !

Premiers pions avancés, il ne me restait plus qu’à attendre le résultat des premières enquêtes, dont je lançai le départ en murmurant à un homme vêtu de noir, arrêté par la manche, de déterminer l’identité ainsi que la position des responsables de ce chaos en devenir. Aussi furtifs que des ombres, les espions entraînés par Mercer seraient plus qu’aptes à déchirer un pan de voile entourant ces empêcheurs de tourner en rond.
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MessageSujet: Re: Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission]   Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission] EmptySam 9 Juil - 16:13

J’avais toujours le visage collé à cette fichue vitre, ne pouvant m'empêcher de m’inquiéter. J’entendais les encouragements de ma nouvelle amie qui certes étaient réconfortant. J’étais assez content de tout ce qu’elle racontait sur moi. Oui, j’avais échappé à beaucoup de situations, mais c’était plus grâce à ma chance légendaire qu’à mon talent bien que je ne l’avouerai jamais. Cependant, la chance ne me souriait que très peu en ce moment. J’avais surtout la fâcheuse tendance de m’attirer des ennuis… C’est alors que j’entendis un bruit. C’était le signal. La jeune femme qui était à mes côtés m’alerta, comme si elle voulait que je sorte de ma rêverie, de mon état second. Je me retournai vers elle vivement. Si j’avais entendu ce bruit ? Oui bien sûr. Ce devait être les hommes de Jones. Je m’interrogeai un instant. Devais-je sortir d’ici ? Ou bien, au contraire, fallait-il que je reste caché ? Je pris le risque d’ouvrir la petite fenêtre et de me pencher afin de voir ce qu’il se passait. A seulement quelques maisons sur notre gauche, un feu prenait vie. Je grimaçai et rentrai la tête dans ce qui fut mon abri. Je regardai la demoiselle. J’avais retrouvé mon calme.

Il vaudrait mieux que l’on sorte d’ici.

Avec la discrétion qu’on me connait, je descendis l’escalier de la taverne en espérant que la jeune femme me suivais. Je dois avouer que je pensais surtout à moi dans ce moment. Les hommes qui se trouvaient dans la taverne courraient partout et sortaient en hurlant. Ils avaient peur. Ils avaient vu l’incendie et ils savaient que quelque chose n’était pas normal. Je voulais sortir de cette taverne discrètement afin que les hommes de Jones de me voient pas. Un instant, j’eus l’idée de partir en courant et en criant afin d’imiter ces hommes, mais je grimaçai à cette idée. Pas vraiment discret… Alors je me faufilais entre les hommes en marchant calmement et en me baissant un peu. J’atteignis ensuite la façade d’une maison contre laquelle je me plaquai. C’est alors que me vint une idée géniale. Tout du moins je l’espérais… Je vis un soldat qui faisait la ronde dans les rues de Port Royal. Il faisait très sombre, et l’homme venait seulement de remarquer le raffut qu’il y avait un peu plus loin. Discrètement, je me plaçai derrière lui puis l’assommai avec une bouteille vide que j’avais trouvée par terre quelques secondes auparavant. L’homme tomba sur le coup. Je regardai autour de moi. C’était toujours désert, tout le monde était autour de la maison qui brûlait. J’attrapai l’homme en plaçant mes mains sous ses bras et le tirai jusqu’à une petite ruelle non sans difficulté. Une fois bien caché, je volai les vêtements de l’homme que j’enfilai par-dessus les miens. Je mis aussi sa perruque en prenant soin de cacher tous mes cheveux, mes babioles et mon bandeau. Je pris son chapeau et le mis sur ma tête. Il ne restait plus qu’un détail. Les nattes formées par ma barbe. Je fis quelques nœuds avec, ce qui fit une barbe assez étrange. C’était mieux que rien. Certes, on me reconnaissait, mais si les hommes de Jones ne me voyaient pas de près, je ne craignais rien. Tout ce qu’il pouvait m’arriver c’était d’être abattu en étant pris pour un soldat. Mais je savais me défendre. Je pris aussi l’arme de l’homme que j’avais assommé, et je fis quelque pas dans la rue principale, comme si je faisais ma ronde habituelle, tout en observant ce qu'il se passait autour de moi. Si j'avais un plan? Absolument pas. J'improvisais au fur et à mesure...
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MessageSujet: Re: Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission]   Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission] EmptyVen 22 Juil - 3:57

La bataille allait commencer, les hommes étaient découvert. Le combat commençait donc, des hommes allaient venir défendre la ville et Davy Jones rigolait sur le Hollandais Volant. Il cria alors:

Mes enfants, l'heure est venue, faisons-nous connaitre de ses tas de viandes, allumés les lampes sortaient les canons et faites feu.

Après avoir finit de hurler, il sortit son sabre et le tendit vers le Fort, c'est alors que les canons du Hollandais Volant firent feu. Après le Black Pearl le Hollandais Volant... il faut dire que ce Port est reconnu aujourd'hui. Pendant que le bateau fantôme se faisait reconnaître, les mortels allaient-ils avoir le courage de la défier ? Certainement...
Pendant ce temps la ville continuait de brûler et des soldats se faisaient tuer au fur et à mesure de la bataille, les marins du Hollandais Volants qui se faisaient tuer, se ranimer peu de temps après. C'est là qu'un marin vit un soldat non loin à l'allure assez bizarre, il marcher tel un homme sou... Un soldat sou ? L'Homme-poisson ne pouvait y croire et suivit alors le soldat qui semblait avoir remarquer l'être. Tandis que le bateau de Davy Jones faisait encore sensation, il sortit ses triples canons pour tirer sur la ville. Les Hommes-poissons étaient répartit un peu partout dans la Ville, certains étaient même en train de tuer à l'intérieur de certaines maisons ou Taverne, on pouvait entendre déjà l'alarme qui résonnait et Davy Jones continuer de sourire et hurler sa rage envers ses mortels qui lui manquait de respect, à lui... le seigneur des océans.
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Mary Edwards
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MessageSujet: Re: Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission]   Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission] EmptyLun 25 Juil - 12:58

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Entre ses lèvres serrées, Mary murmura un juron qu’elle seule put entendre –Dieu soit loué, car dans un cas pareil, il ne devait pas être très reluisant. Il y avait donc bien un problème. Et compte-tenu du capharnaüm provenant de la rue, ça se rapprochait diablement. Ça enveloppait même tout, telle une marée de cris, de fracas, de bousculades. Une inondation de désastre et de drame. Non pas que l’espionne ait cru que ce serait toujours aisé, non. Mais elle n’aurait imaginé que tout se serait détraqué aussi rapidement, et si vite après leur accostage furtif. Au moins, afin que l’horreur ne soit pas complètement avérée, Jack avait repris ses esprits, dérisoire point positif : au moins ils seraient deux à vouloir s’en sortir cette nuit.

À l’ordre intimé par son capitaine, la jeune femme hocha brièvement la tête, grave, ne cherchant même plus à rendre son attitude encore un peu gauche. Non, Margareth avait bien appris ses leçons, et même si la soi-disant noble aurait eu bien plus peur en une si terrible situation, il fallait qu’Edwards reprenne le pas sur son personnage, quitte à malmener quelque peu le réalisme de sa prestation. L’escalier fut dévalé sans bruit, presque félinement, sans qu’elle accordât ne serait-ce qu’un seul regard aux pièces de la vieille auberge les ayant accueillis : amasser des bagages n’aurait servi à rien, tant nul objet poussiéreux entreposé ici ne leur aurait été utile, sans oublier que les temps était plus que compter. Ne rien prendre, pas même une couverture ou une gourde d’eau, c’était s’assurer de demeurer assez léger pour courir à perdre haleine sans s’arrêter, sur une distance bien plus importante qu’avec mille et une choses accessoires dans les poches. Une absence totale de barda… Exceptée sa sacoche, éternelle comparse dont l’agent n’aurait pu se séparer, car contenant, outre quelques vivres, quelques armes d’appoint tels ses dagues et un pistolet chargé. Bref, le strict nécessaire.

Et il y eu le dehors, si vaste, malgré le toit noir de la nuit, aussi oppressant qu’une chape de plomb. Non loin de là, l’obscurité laissait place à un halo orangé mouvant telle une aurore boréale, stigmate du feu dévorant peu à peu les bâtisses trop proches les unes des autres, les citadins luttant contre lui étant heureusement aidés par l’ondée continuant d’oindre la cité portuaire sans s’affaiblir. L’impression de danger latent, tout prêt à vous sauter à la gorge, et mêlée à l’odeur de bois brûlé, donna comme des ailes à la demoiselle, poussée d’adrénaline la différenciant de tous ces civils uniquement voués par la peur et l’instinct de conservation. Le moindre de ses sens en alerte, elle n’eut pourtant pas l’occasion d’attraper Sparrow par le bras, afin de le prendre entre quatre yeux et d’avoir une courte mais sérieuse discussion à propos de ce qu’ils allaient avoir à affronter, et les lignes générales de leur plan. Bon, admettons-le, la seconde partie risquait de se résumer à « Improvise ma belle ! », réplique classique d’un génie complètement dérangé. Mais tout de même, ne pas foncer bêtement dans l’inconnu leur aurait évité pas mal d’ennuis. D’ailleurs, en parlant d’ennui… Le temps de ramasser son sac, son acolyte avait déjà pris la poudre d’escampette. L’occasion de jurer à nouveau ? Non, même un simple mot aurait été trop gourmand en temps. Il fallait remettre la main sur le pirate. Point barre. N’écoutant que son intuition, Mary prit à gauche, laissant la porte de leur havre de paix ouverte, car plus rien n’importait que de ne pas perdre la trace du flibustier en cavale. Une chance sur deux de partir dans la mauvaise direction. Mais lorsqu’on faisait le même métier qu’elle, on apprenait à faire confiance à sa chance, aussi insolente puisse-t-elle être.

Une forme auréolée de dreadlocks attira son attention au coin d’une masure. La miss reconnut sans mal son capitaine, mais préféra demeurer en retrait, consciente que les personnes les recherchant ne devaient pas être loin. La discrétion avant tout, sachant que Jack, avec son talent naturel, finirait tôt ou tard par se faire repérer. Il s’agissait donc de le suivre de proche en proche, assurant ses arrières tout en lui offrant, si jamais il faisait une mauvaise rencontre, un coup de main aussi non négligeable que bénéficiant d’un effet de surprise salvateur. Arrivée dans la zone d’ombre où Jack s’était arrêté quelques instants auparavant, l’anglais manqua de peu de se prendre les pieds dans le corps inanimé d’une sentinelle. C’était donc ça, la stratégie miracle de ce vieux loup de mer… Se déguiser pour mieux se fondre dans la masse. Les hommes du fort étaient donc leurs opposants ? À peine eut-elle relevé les yeux afin de ne pas encore perdre de vue son seul allié qu’elle comprit que cette hypothèse se révélait fausse : une autre forme suivait des yeux le faux fusilier, une créature couverte d’algues et de coquillages, et à qui même les lueurs chaudes du brasier ne parvenaient à amoindrir le caractère proprement terrifiant. Un nom s’imposa à son esprit, telle une évidence : Davy Jones, le capitaine maudit dont toutes les histoires narraient la cruauté, et ayant travaillé pour la Compagnie dans une autre vie. Dieu merci, les archives de l’EITC lui avaient fourni assez d’informations pour identifier l’équipage de ce monstre océanique. Ce qui ne la rassura pas le moins du monde, bien évidemment. Un mouvement venu de la ruelle à sa droite l’interpela, mais il ne s’agissait que d’un cadet arrivant au pas de course.

Avec une précision qui en d’autres circonstances aurait pu être qualifiée de mortelle, Edwards l’épingla au passage, le plaquant contre le mur de la maison tout en étouffant son éventuel cri de surprise d’une paume autoritaire.


-Pas un mot, soldat ! siffla-t-elle entre ses dents, bien loin d’avoir envie de faire la causette. Il en va de nos deux vies.

-Miss Mary, c’est vous ? demanda le jeune homme d’une voix étranglée après que le bâillon se soit ôté de ses lèvres. Je vous croyais partie en mission pour…

-Et j’y suis toujours, le coupa l’espionne, tandis que ses yeux allaient rapidement de son vis-à-vis à la silhouette de sa « cible ». Retournez au fort ventre à terre, et dîtes à qui de droit que Port Royal est attaqué par Davy Jones. Je suis actuellement en compagnie de Jack Sparrow, qui ne peut être que la raison de cet assaut. J’attends les instructions. Et maintenant, courrez !

Epouvanté par l’idée que des démons mi-hommes mi-poissons puissent semer la mort tout autour de lui, son interlocuteur n’en prit pas moins sur lui, avant de repartir en sens inverse, louvoyant au maximum afin d’éviter les êtres abominables déambulant dans la ville.

De nouveau livrée à elle-même, la britannique affermit encore le courage qui lui maintenait l’esprit clair, avant de reprendre son périple secret, chasseuse à présent chassée au sein d’un cauchemar éveillé.
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Ethan Felton
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MessageSujet: Re: Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission]   Attaque de Port Royal [Davy Jones Pv Participants Mission] EmptyLun 25 Juil - 14:20

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Le vrai caractère perce presque toujours dans les grandes circonstances.
N. Bonaparte




L’effervescence qui animait à présent la forteresse avait atteint son paroxysme, depuis que des coups de canon provenant de la baie avaient parachevé de nous apprendre que nous étions en état de siège. Les murs autour de moi tremblaient par intermittence, de la poussière tombant parfois du plafond sur les divers documents que j’avais sous les yeux, mais je n’y faisais pas attention. En fait, je n’étais plus que concentration, arc tendu à l’extrême, bouillonnant d’activité, plus opérationnel que je ne l’avais jamais été auparavant. Port Royal était attaqué. Et j’étais le seul capable d’éviter le pire. Bon Dieu, ce que je me serais senti important, si j’avais cessé un instant de penser stratégie, défense et offensive. Les pensées se suivaient en mon esprit à la vitesse de l’éclair, tandis que mes ordres fusaient à un rythme effréné, mes mains occupées à brasser la quantité astronomique de documents qu’on m’apportait chaque minute, afin de me tenir informé des dernières nouvelles. Je tiendrais bon, je serais même excellent, complètement à la hauteur de la situation. Quant aux murailles, si âgées qu’elles devaient bien en avoir vu d’autres, elles résisteraient également, coûte que coûte. Nous étions des anglais. Nous en avions dans les tripes.

-Rapport sur l’incendie, m’entendis-je demander d’une voix mécanique, sans même relever les yeux de ma table de travail.

Peu importe qui me répondrait. Je ne m’arrêterais pas. Je resterais aussi éveillé et vif qu’un feu-follet durant des jours entiers si nécessaire. Me transcenderais à chaque seconde, me battant tel un lion, alors que le champ de bataille s’étalait à mes pieds comme jamais auparavant.


-Il demeure vivace, mais globalement circonscrit aux quartiers les plus populaires de la ville. Les victimes sont majoritairement des civils, monsieur. Leur décompte s’élève pour le moment à…

-Combien de vaisseaux assaillants dans le port ?

Rien à faire des habitants. Ce ne serait pas eux, avec leurs misérables fourches et pics, qui changeraient la donne. Quant à l’imbécile qui n’avait pas correctement monté la garde à l’entrée du port, ayant manqué à son devoir de la plus grossière des façons, il ne perdait rien pour attendre, je puis vous le jurer.

-Un seul, sire. Lourdement armé, notamment à la proue.

Des canons à la proue… Dans le tournoiement effréné de ma conscience, une souvenance tenta d’affleurer à la surface, sans y parvenir complètement, me laissant l’impression de savoir exactement de quoi il retournait, sans être capable de l’affirmer tout à fait. Une sensation assez horripilante… Mais qui ne devait en aucun cas me ralentir.

Néanmoins, le fracas d’une course mêlée d’halètements saccadés et d’exhortations nullement contenues me fit finalement relever les yeux, alors que mon intellect demeurait prêt à traiter toute nouvelle information, bonne ou mauvaise, parfait broyeur à qui le passage à une vitesse supérieure n’aurait causé nul tracas. Devant moi, un jeune cadet au regard fou, complètement à bout de souffle et trempé suite à un long séjour sous la pluie battante, tâcha de respecter un minimum le protocole malgré l’urgence visible l’animant.


-Monsieur, j’ai… Des nouvelles… de la plus haute importance…

-Parlez, nous vous écoutons, opinai-je sans compassion quant à ses poumons suppliant afin d’obtenir une once d’air avant de débuter son récit.

-C’est Davy Jones… Le Hollandais Volant est à nos portes… !

Un mouvement de panique fit frémir l’assistance ; avant même que les premiers blêmissements ou appels à Dieu ne se fassent entendre, je m’écriai, sans aucune patience ni aménité :

-SILENCE ! Le premier qui bougera sera considéré comme traître à la Couronne, ai-je été suffisamment clair ?

Le calme retomba, et un signe de tête à l’adresse du nouveau venu réenclencha le flot entrecoupé de ses paroles, tandis que mes autres subordonnés repartaient à leur ouvrage, en bons automates bridés qu’ils étaient.

-J’ai également… Croisé miss Mary Edwards… Elle suivait la piste de Sparrow, Jack Sparrow… Selon elle, il est ce que Jones recherche ici… Elle attend les ordres…

Vivement, je m’adressai à mon état major, laissant notre informateur s’appuyer contre la table, complètement vidé.

-Changement de tactique. Laissez les villageois éteindre les flammes ; l’orage semble prêt à durer, ce qui les aidera. N’envoyez qu’un minimum d’hommes armés dans les rues, et préparez-vous à défendre le fort : il est inutile de perdre plus de troupes que nous ne l’avons déjà fait. Ils ne tenteront pas d’assiéger nos locaux, car ce qu’ils cherchent ne s’y terrera certainement pas.

Non, Sparrow tenterait de fuir, et non de se cacher chez ses seconds pires ennemis…

-Nous devons conserver autant de recrues que possible en vie, insistai-je, songeant déjà au lendemain de cette épique bataille. J’entends qu’aucune action héroïque ne soit menée afin de venir en aide à la population.

Port Royal aurait besoin de ses soldats, aussi déplaisante que soit l’idée de rester les bras croisés face à un massacre d’innocents, comme en témoignait l’expression légèrement scandalisée de l’Amiral à ma droite. Mais ce n’était pas le moment de donner dans l’état d’âme.

-Que nos canonniers, le minimum de marins nécessaires et une poignée d’officiers gagnent nos bâtiments à quais. Qu’ils bombardent le Hollandais jusqu’à le faire taire, reculer ou couler. Vous veillerez à ce que les tirs soient des plus précis, afin d’éviter tout dommages causés à nos navires par des tirs alliés. Visez en priorité la gueule des canons, et la ligne de flottaison.

Quelques gradés quittèrent notre cercle, passant la consigne à qui de droit. Un bâtau cauchemardesque contre plusieurs frégates et vaisseaux de ligne, voilà qui devrait rééquilibrer un peu la balance... Néanmoins, un autre front nous attendait.

-Et vis-à-vis de mademoiselle Edwards ?

-Le mot d’ordre est de livrer Sparrow à Jones, quels que soient les moyens employés. Une fois qu’il aura eu ce qu’il est venu chercher, il s’en ira, je vous le garantis.

Les récits que m’avait faits mon tuteur quant à cette fameuse opération où le cœur du capitaine maudit avait été en notre possession me revenaient en mémoire, de même que l’impression qui se dégageait des actes passés de Davy Jones : une recherche obtuse de ceux ayant à lui payer une dette. Sur cette île, personne à part Jack ne remplissait ce critère. Avec un peu de chance, et beaucoup de poudre et de boulets, nous réussirions à le faire décamper, lui et sa bande de poissons volants.

-Nos espions seront redéployés afin de trouver Edwards et son paquet. Ils les suivront de loin, attendant le signal de notre espionne, et lui donneront nos injonctions. Après quoi, ils assureront la liaison entre elle et nous sans s’impliquer.

-Mais… Elle sera alors seule face à ces monstres ?

-Exact, commodore. Elle est payée pour.

En tant que britannique, Mary vendrait chèrement sa peau, quitte à saborder sa mission première, qui ne pourrait aboutir une fois son protégé prisonnier du Hollandais pour l’éternité. Au dessus de nous, les batteries de nos remparts répondirent par leur rugissement sauvage à ma propre cruauté pratique, dramatiquement terre-à-terre.


Dernière édition par Ethan Felton le Jeu 1 Sep - 13:20, édité 1 fois
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