Quand la faim nous tient [Pv Enea]

Invité

Ce matin, j'étais bien décidé à me nourrir. Cela faisait deux jours que je n'avais rien mangé, et mon estomac criait famine. Il était très tôt, sûrement aux alentours de six heures car les premiers rayons du soleil faisaient leur apparition. Je marchais d'un pas lent en observant les alentours. Où est ce que j'allais me servir aujourd'hui? Sûrement pas dans ce quartier pauvre. Il n'y avait rien à manger ici, c'était bien ça le problème de cette population qui errait dans les rues, tout comme moi. Je décidai donc de me rapprocher des rues disons à niveau de richesse convenable. Je n'avais pas envie de me déguiser aujourd'hui, c'est pourquoi je ne risquai pas ma peau en allant dans les hauts quartiers de Port Royal. Je pris donc soin de me cacher, me plaquant contre des murs, me baissant sous des étalages. Ici, le marché avait lieu presque tout les matins à l'aube. Je fermai les yeux et humais ce doux parfum de pain frais, de fruits, de poissons, de légumes... Je rouvris vivement les yeux. Ma faim était plus forte que tout. J'observais les alentours. J'étais caché sous un étalage de poisson et j'essayais de repérer le stand le plus facile à aborder discrètement. J'avais trouver. Un étalage rempli de pains chaud qui dégageaient une odeur sublime. Je réussis à me dissimuler dans la foule et à rejoindre ce stand sous lequel je me glissai. Ici, j'étais tranquille. Doucement, je sortis ma main et attrapa vivement un pain sans me faire repérer. Puis un deuxième. Je sortis ensuite sur le côté de l'étalage et tenta de partir aussi discrètement que possible. Cependant, le marchand s'aperçut de sa perte et se mit très vite en colère.

Au voleur !! Au voleur !! Il est parti par là !!

Il fit signe à deux soldats de me poursuivre. Je regardai derrière moi et les vis me courir après. Je me mis à courir aussi vite que je pouvais. J'étais agile et rapide mais j'avais tout de même peur de ne pas réussir à les semer. Non, je ne voulais pas être mis au fer, voire être pendu. Pas pour deux pains! Je courrais de toute mes forces, je commençais à les semer. D'un coup, je changeai de direction et allant sur ma gauche. Je percutai quelqu'un et tombai sous la surprise. Les soldats avaient poursuivi leur route. J'étais sauvé. Je vis que c'était une jeune femme que j'avais renversé. Je me redressai et lui tendis la main afin de l'aider à se relever. J'étais essoufflé.

Je suis désolé.

Invité

Hier soir, comme presque tous les soirs, j’avais passé la soirée dans une taverne dans l’espoir de trouver un capitaine pirate qui rechercherait un équipage. J’étais restée dans la taverne toute la nuit et j’étais sortie il y a environ deux heures. J’avais réussi à voler une bourse de pièces bien pesante à un homme ivre mort dans la taverne avant de partir. J’allais pouvoir m’acheter de quoi manger et boire. Je me dirigeai donc vers les étalages de nourritures les moins chères. J’achetai à une vieille femme une pomme rouge et un morceau de pain bien frais. Je fis exprès de ne pas lui donner assez d’argent et partis avant qu’elle ne s’en aperçoive. Je cherchai donc maintenant un étalage de boisson, je voulais du rhum plus précisément. Je marchais en regardant à droite, à gauche pour trouver du rhum, mais après avoir marché pendant plusieurs minutes je ne reconnaissais plus du tout les lieux. J’étais en quelque sorte perdue. Dans les situations semblables à celle-ci, je paniquai facilement. Je paniquai légèrement et commençai à marcher plus vite car je sentais que quelqu’un me suivait. Je tenta de me retourner et vit une femme ayant l’air bizarre ce qui ne me rassurait pas vraiment. J’aperçus une petite ruelle sombre, je décidai donc de tourner dans cette petite ruelle pour me cacher. En entrant dans la ruelle je courrai à moitié puis je regarda derrière moi pour voir si la femme me suivait toujours mais elle n’était plus là. J’arrêtai de courir mais quand je me retourna un homme me rentra dedans de pleins fouets ce qui me fit tomber par terre.
Il me tendit la main et avait l’air essoufflé.

Je suis désolé.

Je pris sa main pour me relever et lui sourit.

Ce n’est rien.

Je lui tendis ma main et le regarda avec un sourire malicieux.

Enéa Marteens. En qui ai-je l’honneur ?

Invité

J'avais les deux pains sous mon bras gauche, et je tendis mon autre mains à la demoiselle avant de lui serrer la sienne. Je lui adressai un sourire chaleureux. Je devinais à sa tenue et son allure qu'elle était une fille des rues, tout comme je n'avais pas de toit. J'étais vêtu de mon unique chemise qui autrefois fut blanche, ainsi que d'un pantalon noir assez moulant et de vieilles chaussures noires. Mes vêtements étaient extrêmement usés, mais je n'avais pas les moyens de m'en procurer d'autres. Je me sentais totalement en confiance avec cette femme. C'est ainsi que je lui révélai mon identité.

Heath Jensen. Je... Je suis désolé, on me suivait alors...

Ma phrase fut interrompue par un bruit de pas qui s'approchait de nous. Je perdis mon sourire et attrapa vivement le bras de ma nouvelle connaissance afin de la plaquer, avec moi, dos contre le mur d'en face. Les soldats avaient passé leur chemin sans nous voir. On les entendait parler au marchand. "Je suis désolé monsieur, il a disparu." L'homme était très en colère et m'insultait de tous les noms. Je lâchai Enéa et me mis à rire. Puis je pris l'un des deux pains et le tendis à ma nouvelle amie.

Peut être que tu as faim?

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