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 Quant une pirate fait une mauvaise rencontre

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Aurore Loves
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MessageSujet: Quant une pirate fait une mauvaise rencontre    Quant une pirate fait une mauvaise rencontre  EmptySam 11 Juin - 17:53

Suivant son instinct comme elle le redoutait tant, Aurore avait quitter le Firefly à quelques mètres d'un coin de l'île de Port Royal afin de ne pas se faire remarquer. Elle avait promis à William d'être prudente. Et pourtant Dieu seul le savait, comment elle aimait tant être proche du danger. Elle en jouait même, un jeu sadique qui pourrais la conduire directement à la potence.

Exit l'habit de corsaire, voilà qu'elle était habiller d'une magnifique robe rose fushia en soie, le haut était inspirée d'un corset qui était d'un rose beaucoup plus pâle, de fines lignées courbée y étaient présenter, à ceci était entremêler un phoenix blanc et noir, le bas de cet habit était toute en dentelle blanche. Elle avait attacher ses longs cheveux soyeux en une longue queue de cheval, dégageant ainsi son visage fin qui était déjà marquer par quelques bronzages du à ses quelques heures passer sur le pont du navire de William Fletcher

Elle n'oubliait pas qu'elle avait une maison au bas de la ville de Port Royal et ou elle avait vécus une partie de son adolecence, elle était situe au sens contraire de l'immense bâtisse du gouverneur Swann et des autres maisons de riches personnes. Contrairement aux gens de la haute société, et bien qu'elle en était une, Maria Loves, la mère de la demoiselle n'était pas de cet avis. Pour elle, tout comme sa fille, ils étaient dans un monde égaux. On pouvait aussi bien monter les échellons qu'en redesendre rapidement.

Une fois arriver à terre, elle cacha la barque qu'elle avait emprunter à l'équipage et chaussa ses escarpins blanches une fois hors de la longue bande de sable qui l'avait accueillis. Elle jeta un regard nostalgique sur cette ville, pour ensuiter emprunter l'unique ruelle qui était indiquer sur la carte qu'on lui avait prêter pour l'occasion. Aurore ne devait surtout pas se faire réperer, et faisait donc croire à tout les passants qu'elle était qu'une noble perdus, à la recherche du domicile du restant de sa famille.

Il ne lui fallus guère de temps pour la trouver, car effectivement il n'y avait que deux maisons au bord de plage, l'une étant déjà habiter, il était évident que l'autre soit la sienne. C'était une batisse faite de brique blanche comme le ciel des caraibes, il n'y avait qu'un étage, et un immense jardin qu'elle pouvait immaginer avant même d'y accéder. La crasse sur les fenêtres du rez de chaussez et du premier étage confirmèrent qu'il n'y avait plus personne qui habitait ici.

Respirant profondément, la lady regarda à droite et à gauche, il n'y avais personne qui la regardait, c'était le moment ou jamais. Elle forca la serrure, de pas beaucoup, mais assez pour s'y introduire. C'était une question de sécuritée. Elle n'oubliais pas qu'elle était désormais rechercher par les Britaniques étant donner qu'elle était promise à l'un d'eux ; Lord Beckett. Etait il au moins au courant de ce qu'elle était devenus ? Lui qui n'avais jamais eu la chance de la rencontrer, et elle non plus d'ailleurs, et fort bien. Sinon sans cela elle n'aurais jamais fait la connaissance de l'homme qui prenait une grande place dans son coeur.

Une fois à l'intérieur, ses yeux s'embuèrent progressivement de larme qu'elle tentait de ne pas faire couler.La maison était abandonner depuis de long mois , cela se voyait sur la poussière qui ressortait sur les rares meubles qui se tenaient dans le couloir et le petit salon en face d'elle. Elle se promena ici et là afin de tenter de raviver des souvenirs de son passée, mais malheureusement rien ne vit. C'était comme si il e s'était rien passer. Que cette maison ne lui appartenait plus.

Son regard noisette se posa sur la grande fenêtre qui donnais acces au jardin. Cet endroit semblait l'attirer comme un aimant. Une envie irrésitible d'y aller s'empara d'elle. Il ne lui fallus que quelques pas afin d'atteindre cette accès. Un vent faible soufflait dans les branches des rares palmier poser sur le sol ferme. Une sensation de bien être prit part dans tout son corps.
Les souvenirs se ravivaient dans sa tête, mais il fallais tout de même qu'elle ouvre. Le vent fin alors souffler sur son visage, l'invitant ainsi à visiter la verdure qui se présentait à elle.


Devant elle s'étandaient ce fameux jardin, des rosiers rouge et blanche étaient illuminées par le soleil des caraibes, des plantes tropicaux se dressaient fièrement devant elle, comme si ils attendaient sa venus. A l'idée de se remémorer des souvenirs qu'elle croyait perdus, elle s'avanca, fixant avec émerveillement les roses d'une couleur superbe. L'une plus belles que l'autre.Aurore s'aventura jusqu'au garde corps du jardin, là elle avait un paysage des plus resplendissants. L'océan à perte de vus, des bâteaux qui s'amaraient ou qui partaient du quai de Port Royal. Cet embrun marinier qui lui titilait les narines mêler à cela le parfum esquis des fleurs autour de la jeune femme.

Elle ferma les yeux, et là, comme dans un rêve elle se revit jeune fille innocente dans ses franfreluches, courrir dans les herbes du jardin, ignorant les représailles de ses tutrices qui lui ordonnaient de participer au lecon de violon. Elle refusait d'un signe catégorique de la tête, précisant qu'elle préférait le piano, et puis à quoi pouvait servir un instrument sur una navire de pirate, avait elle rajouter pour ensuite tirer la langue à la vue de dames frustrer devant un tel comportement. Satisfaite d'avoir de nouveau gagner cette bataille, elle s'était alors s'aventurant au garde corps pour fixer le même océan qu'en ce jour, s'imaginant naviguer un jour ou l'autre ses mêmes eaux.

Subitement, ses images se floutèrent et furent remplacer par celle de ce fameux jour pluvieux et tempétueux on elle était revenus de l'île de la Muerta, venant de découvrir le corps sans vie à l'époque de son père. On lu avait alors annoncer que son mariage allait avoir lieux dans quelques semaines.Aurore avait pris le risuqe de demander en quoi consistait ce mariage. Elle se revit fixer ses domestiques qui tentèrent de la résonner, que son destin était celu d'être la représente d'Espagne, qu'elle était leur seul espoir pour avoir une paix entre les Espagnols et les Anglais.

Le souffle brutal du vent sur son visage la fit revenir au présent. Elle posa presque immédiatement sa main sur le manche de son épée, sur le qui vive. Il y avait ici une présence qu'elle n'appréciait pas. Son instint l'avait emmener dans un guai appent. Silencieuse, droite comme un I, Aurore attendit que le loup sorte de sa taverne. C'était une erreur monumental de tourner le dos à l'ennemis, mais elle avait peur en se retournant, de se touver en terrain battus.
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Ethan Felton
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MessageSujet: Re: Quant une pirate fait une mauvaise rencontre    Quant une pirate fait une mauvaise rencontre  EmptyLun 27 Juin - 13:52

Quant une pirate fait une mauvaise rencontre  Hollowart_tf022 Quant une pirate fait une mauvaise rencontre  Photo_63666510_7
« Le trop d'attention qu'on a pour le danger
fait le plus souvent qu'on y tombe.
»
Jean de la Fontaine







Cela faisait plus de deux heures déjà que nous avions quitté le fort, ce laps de temps prenant des airs insupportables d’éternité. Mais à bien y réfléchir, le plus insoutenable demeurait sans doute mes hommes, cette escouade de sept hommes que j’avais entrainés à ma suite dans les rues de Port Royal, et qui ne se montraient pas d’un grand secours. Vraiment pas.

L’étrange rencontre faite sur la plage plusieurs jours plus tôt n’avait cessé de me tarauder l’esprit. Ce n’était pas la personne de Julia –ou quel que fût son nom- qui m’obsédait particulièrement, mais bien l’idée que des manants puissent, par d’habiles tours déguisés, parvenir à infiltrer la noblesse jamaïquaine… Bien entendu, il y avait les risques d’usurpation d’identité et de propriété, ainsi que de rapts purs et simples. La pire hypothèse résidait dans l’espionnage qui, s’il était bien orchestré, pourrait aboutir à de sérieux problèmes, notamment si des puissances étrangères, à l’instar de la France ou de l’Espagne, en avaient vent et décidaient de s’engouffrer dans la brèche ainsi créée. Agir préventivement demeurait le seul plan valable en pareil cas ; néanmoins, une « frappe chirurgicale » n’aurait pas eu grand intérêt : en effet, nous ne savions où envoyer des soldats, et un coup manqué aurait alerté nos menteurs professionnels, qui auraient changé leurs plans, ou seraient disparus dans la nature, sans que l’on puisse décemment espérer leur remettre la main dessus. Conclusion : il fallait commencer par le début, par là d’où tout découlait. À savoir le cas de miss Steven. J’avais donc décidé de refaire notre trajet de jour, accompagné d’une petite escouade, et de remettre la main sur la fameuse maison de son soi-disant oncle : si nous ne tombions par sur le propriétaire des lieux, quel qu’il soit, au moins l’interrogatoire –voire la menace- de voisins nous donnerait une piste. S’il y avait bien quelque chose que j’avais appris grâce à l’EITC, c’était que personne ne laissait jamais aucune trace derrière lui.

Seul hic, je ne parvenais à retrouver mes repères. Sous le soleil des Caraïbes, les demeures de la rue principale prenaient un tout autre aspect, et mes convictions quant au chemin à prendre s’effritaient rapidement, ce qui avait le don de m’irriter prodigieusement, et donc d’instaurer un climat particulièrement lourd au sein de notre équipée, mes hommes faisant les frais de ma mauvaise humeur. Finalement, ce fut vers des quartiers un peu moins passants que nous nous dirigeâmes, mes subordonnés suant à grosses gouttes dans leurs uniformes. Hors de question de faire une pause, j’avais prévu d’avoir des résultats d’ici la tombée de la nuit, et je les aurais, non d’un chien. Ma veste et mon jabot avaient été abandonnés à l’un des gardes, permettant de conserver une certaine liberté de mouvements, ainsi qu’un esprit clair, partiellement libéré de cette oppressante chaleur dont souffraient tant les autres. Rien à faire d’eux, cependant, ils ne me servaient pour le moment à rien, simple vitrine dissuasive pour quiconque aurait tenté de me barrer la route. Ils me retardaient certainement d’ailleurs.

Arrêtés à un carrefour, je me fis à mon instinct et prit la première rue à ma droite, vers l’océan. Il ne s’agissait pas d’un quartier de résidences luxueuses à proprement parler, car seules deux constructions avaient été érigées sur le front de mer. L’une de ces bâtisses paraissait même à l’abandon, comme si ses propriétaires habitaient le reste de l’année à Londres sans laisser de personnel sur place, ou avaient déménagé afin d’être plus proches du fort et des quartiers commerçants, ne revendant point leur bien. Ce cadre ne ressemblait en rien à ce que j’avais entraperçu lors de ma marche nocturne, à moins que ce ne soit le cas, mais que ma mémoire me jouât un tour. Damnation… À la suite de notre nouvel arrêt, un des fusiliers m’adressa la parole :


-Pardonnez-moi monsieur, mais… Il semblerait que nous soyons perdus. Ne vaudrait-il pas mieux faire demi-tour… ?

D’accord, Dieu. Si tu as décidé que ce serait lui qui essuierait ma colère, ça me va.

-Nous ne sommes pas perdus, persiflai-je, mauvais, tout en le fusillant du regard. Je sais ce que je fais, et n’ai nullement besoin de vos conseils, Holloway. Contentez-vous de marcher, et de vous taire.

Cet imbécile ruinait ma concentration, même si lorsque mes yeux balayèrent les austères façades, une petite voix me fit remarquer que le Gallois n’avait finalement peut-être pas autant tort que cela. Un lieutenant vint porter assistance à son infortuné collègue :

-Le sergent Holloway sous-entendait sûrement que nous pourrions toujours visiter cette part de la ville avant de pousser plus loin. Si nous cherchons le manoir d’un aristocrate à l’écart, elle ne devrait point se trouver loin.

Ah, il y en avait au moins un qui se servait de sa cervelle, quel plaisir. J’hochai la tête, sans pour autant montrer une quelconque note d’enthousiasme.

-Nous sommes proches, messieurs, très proches. Il est tant que ces errances prennent fin : nous contournerons cette bâtisse et remonterons vers les hauteurs de Port Royal.

Cependant, il s’avéra que la venelle que je comptais emprunter était une impasse : nous étions à nouveau bloqués, ce qui décupla ma détermination, autrefois simplement constituée de rancœur.

-Soit, si nous ne pouvons éviter cette masure, nous passerons à travers.

-… Sauf votre respect, il s’agit d’une propriété privée.

-Privée, mais néanmoins abandonnée. En avant, messieurs.

Aucune discussion possible, comme à l’accoutumée, d’autant plus que nous n’avions pas de temps à perdre. Le service du roi prévalait sur bon nombre d’édits, ce que je ne manquerais pas de rappeler à quiconque tenterait de nous tenir rigueur de notre intrusion. La porte de la demeure, nullement verrouillée, laissait à croire que nous n’étions de toute façon pas les premiers à tenter l’expérience.

Comprenant qu’argumenter ne les mèneraient à rien, mes hommes se mirent en formation : quatre d’entre eux passèrent devant, se positionnant en arc de cercle. Quant à moi, je me trouvais au centre, avec dans mon dos les trois anglais restant, qui assuraient nos arrières. Il s’agissait de la procédure standard pour une progression en « territoire ennemi » -comprenez ici un endroit dont nous ne savions rien-, et chacun gardait ses mains fermement posées sur son fusil. Moi-même étant armé d’un pistolet et de mon épée, je serais capable de me défendre en cas d’incident majeur. Dire que nous avions peur serait erroné : nous étions des hommes d’action, habitués à de pareilles situations. Et puis il ne s’agissait que de traverser une maison vide, rien de plus. Déjà, alors que nous passions par le hall d’entrée, nous pouvions apercevoir le vert jauni de l’herbe tapissant le jardin de la propriété, rectangle du lumière crue offerte par une baie ouverte à ceux qui, se trouvant à l’intérieur, venaient de passer de l’éblouissant jour à une fraîche pénombre. Encore quelques pas, et nous serions à nouveau au grand air. Encore plusieurs mètres, et nous sortirions du domaine que nous croyions alors dépeuplé au dernier degré.









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MessageSujet: Re: Quant une pirate fait une mauvaise rencontre    Quant une pirate fait une mauvaise rencontre  EmptyLun 27 Juin - 17:46

La respiration de la demoiselle se fit plus bruyante et son coeur battait à tout rompre. On ne pouvait la tromper. Les bruits de pas qu'elle entendait dans sa demeure n'était ni plus ni moins de ceux de soldats de Port Royal. Ou bien pire encore pensa t-elle en son fort intérieur. Elle n'avais aucun échapatoire qui était à porter de main, de plus ils avaient du voir que la porte d'entrée n'était pas verrouiller, révélant sa présence. Il était donc inutile pour elle de passer par les toits, cela serait trompeur et elle pourrait se faire avoir par son propre jeu. Soit, elle n'avait donc pas tant de choix que cela.

Enlevant la main de son épée en acier, elle en cacha la présence grâce au jupon de sa robe. Il fallait qu'elle trouve le moyen de tromper la personne qui s'était permis de violer son domicile. Se détournant délicatement du garde coprs, Aurore fit quelques pas en arrière, fixant cette océan qu'elle appréciait tant, comme ci ce dernier paysage allait être le dernier avant qu'elle ne se jette dans la gueule du loup si on puis dire. Elle pivota sur elle même et regarda la porte fenêtre par laquelle elle était entrer dans le jardin. Elle pouvait sentir de là la présence sombre et malsaine de ses membres de l'EITC. Si ils n'étaient pas plusieurs, pour sur il devait y en avoir au moin parmis eux, sinon pourquoi autant de monde pour une jeune lady comme elle ?

La belle blonde se décida donc de se dégourdir les jambes, les mains derrière elle, jointes comme une prière. Comme si de rien n'était elle s'attarda sur les roses qui étaient d'une beauté resplendissante.En a peine une légère caresse, elle toucha quelques pétales fragiles. Puis vint le moment ou elle du entrer dans ce hall qu'elle maudissait. Cacher sur le côté de l'entrée du jardin, Aurore déposa son épée dans le buisson comme si de rien n'était, l'herbe amortissant le choc métalique, elle poursuivis son chemin.

Puis telle une belle comédienne, Aurore posa une main théatrale sur son coeur en voyant une troupe d'Anglais face à elle, elle put y discerner parmis eu un blond un peu plus jeune qu'elle, l'air sévère. Sans doute le commandent de cette troupe. Posant une main fébrile sur une petite statuette représentant une tigresse sur la défensive face à un lion majestueux entourait de son clan. Scène à laquelle elle faisait face on aurait dit. Son regard noisette se posa sur le jeune homme qu'elle avais appercue à son arrivée , et dit d'un ton calme et pourtant si autoritaire, ignorant les autres hommes armés.


" C'est une résidence privée . Puis je savoir pourquoi des hommes armées, de Port Royal qui plus est,débarque ici ? Que l'homme qui les commande fasse face à moi et s'explique."

Après tout, oseraient ils attaquer une lady ? Qui plus est promise à leur ancien patron , Lord Beckett ? Contre toute attente, ce fut l'homme qu'elle avait repérer qui se détacha du lot. Arquant un sourcil peut impressioner par ce personnage hautain, la demoiselle continua sur sa lancée.

" Impressionant, un enfant qui commande un troupeau de brebis égarer, comme c'est amusant."

Dit elle, un rictus sur les lèvres, ses yeux brillant de savoir que son ingéniosité la poussait jusque là.

"Puis je savoir ce que j'ai fait de mal pour qu'on s'amene chez moi en si grand nombre et armée au dent ? "

Elle esperait une réponse adéquate à ses attentes, ce pourquoi elle ne daigna pas détourner son regard de son interlocuteur qu'lele avait certes casser à peine avait il apparus tel un ange démoniaque. Son statue de duchesse avait repris l'avantage sur elle, mettant ainsi de côté son rôle de pirate qui lui collait à la peau de trop longtemps.
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MessageSujet: Re: Quant une pirate fait une mauvaise rencontre    Quant une pirate fait une mauvaise rencontre  EmptyVen 1 Juil - 15:49

Instinctivement, les sept baïonnettes se braquèrent sur la nouvelle venue, plus à cause de leurs sens aux aguets que par réel désir de faire feu. Une vision peu engageante je l’admets –bien qu’en pareille situation, j’aurais moi-même conservé mon calme olympien, à l’instar de la femme devant nous-, mais qui assurerait à chacun d’entre nous une survie plus qu’attrayante, et primant par rapport à la santé des pauvres nerfs de notre hôte accidentelle. Une fois que nous eûmes observé durant quelques secondes l’apparition, convenant silencieusement que cette dernière ne représentait aucun danger direct pour notre troupe, les canons s’abaissèrent lentement, un à un, les expressions de concentration effarouchée laissant place à une neutralité vaguement fautive. C’était dans des moments pareils que ces messieurs remerciaient le ciel de ne pas se trouver à ma place, celle du chef. Oh, prendre les décisions ne leur faisait pas vraiment peur, et ramasser les honneurs les séduisaient au plus haut point ; l’envers de la médaille pourtant les dissuadait toujours, les rendant prompts à critiquer, mais pas à monter aux créneaux lors des remontrances. Dans un sens, cette citadine avait raison : ils n’étaient que des moutons, des suiveurs s’abritant sous le couvert de l’aura hiérarchique lorsque l’orage pointait le bout de son nez. Pour le reste, j’allais simplement remettre cette impudente à sa place, le temps étant de l’argent, et le mien valant plus cher que tous les autres.

Je fendis le cercle de mes protecteurs, me portant au devant de l’inconnu sans rougir ni même éprouver de gêne : en tant qu’homme de loi, j’avais ici comme en toute la ville, voire même toute la Jamaïque un nombre de droit que cette Lady n’imaginait même pas.


-Holà madame, calmez donc votre acrimonie ! Je suis l’émissaire de Lord Beckett, tâchez de ce fait de tempérer le ton de vos propos, et de faire montre du respect dû à ceux servant la Couronne.

Le menton haut, sans me démonter une seule seconde face aux habituelle spics portées contre moi quant à mon jeune âge –ne rimant pourtant ni avec inexpérience, ni avec faiblesse de caractère-, je montrai un bel exemple de vanité toute permise, symbole qui ragaillardi mes recrues, désormais plus droites, et plus assurées. Nos raisons de nous trouver ici se voyaient excellentes, et personne n’était assez bien moralement –entendez par là haut placé, fi de la noblesse d’âme et autres balivernes redondantes- pour nous faire la leçon. Les maîtres, c’étaient nous.
Avec toujours autant de morgue, la prenant encore plus haut qu’elle ne me prenait moi, je la regardai droit dans les yeux, comme si nous avions été à des lieues de cette scène étrange, en un environnement familier où s’adonner à une joute verbale ne jurait absolument pas. Pas de faiblesse, pas de perte de puissance, même surpris en plein pseudo-délit.


-Ne craignez rien, nous ne sommes ni voleurs ni assassins, bien qu’aucun bien ne puisse pouvoir être volé tant les derniers visiteurs semblent avoir été particulièrement méticuleux, malgré l'omniprésence de poussière.

Franchement, comment crier au cambriolage, ou seulement se plaindre d’une visite imprévue, lorsque l’on voyait l’état de la maison… Tout portait à croire que la vie avait diablement déserté les lieux, imprégnant les lambris de vert-de-gris, et laissant flotter dans l’air un soupçon de renfermé, contre lequel luttait le relent des fleurs du jardin. Une si piètre maîtresse de maison aurait dû souhaiter disparaître sous terre en sachant qu’une personne de ma qualité avait remarqué la piètre tenue de son intérieur, au lieu d’aggraver encore plus son cas avec d’insolentes remarques qui pourraient lui valoir, cher, fort cher. Néanmoins, son cas attendrait, notre mission prévalant sur la remise en place d’une aristocrate désargentée au fiel injustement aiguisé à l’endroit des membres de la Compagnie.
Du menton, j’indiquai l’arrière de la propriété, par laquelle nous espérions atteindre la masure mitoyenne, et y gagner ainsi un raccourci.


-Nous ne demandons qu’à passer. Laissez-nous la voie libre, et vos tourments prendrons bientôt fin, je puis l’assurer.

Parole de menteur… Bien que pour le coup, je n’ai aucune envie de manipuler cette égocentrique demoiselle s’étant mise en tête que l’EITC devait se préoccuper de son sort. Son péché, si tant est qu’elle en possédait un, demeurerait caché, à moins d’un aveu ou d’une bévue notoire. Jour de chance pour l’anonyme, sans doute. À moins qu’il vaille mieux nommer cela miracle.
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MessageSujet: Re: Quant une pirate fait une mauvaise rencontre    Quant une pirate fait une mauvaise rencontre  EmptyVen 1 Juil - 18:09

La jeune femme se sentis faillirent en entendant le dit chef de la troupe se présentait, nom pas en citant son nom, mais en nommant son statue; Il était la nouvelle ombre de ce nain poudrée à perruque. Il lui conseilla de ce fait de se calmer. Se calmer ? Après ce qu'elle venait d'apprendre à l'instant. Montrer de la courtoisie pour des gens de la courrone ? Ouf, on lui demandait un peu trop à son gout. Déjà de sa plus tendre enfant elle détesitait les gens de la haute société, bie qu'elle en soit une dans le sang , elle ne supportait pas l'idée de porter des franfreluches à longueurs de temps et de faire mine que tout allait bien?

Tout allais mal justement ! Voilà qu'elle faissait la connaissance du " poulain " de Lord Beckett. Mais savait il réellement à qui il avait affaire ? Peut être était il au courant de rien, et peut être même ignorait il son identité. Ce qui n'était pas plus mal dans un sens.

Elle reprit presque automatiquement son masque de glace en s'appercevant que le jeune homme la toisait de toute sa hauteur. Il était plus jeune qu'elle certe, mais un peu plus grand qu'elle, mais que nenie, elle n'allais pas pour autant baisser sa garde. Les battements de son coeur ne cessèrent pas pour autant leur cadence, malgre les sages paroles du blondinet. Elle avait remarquer qu'ils n'étaient pas des voleurs, sinon ils auraient déjà acceder au premier étage, ou là effectivement se tenait toute sa garde robe, et ses bijoux. Assasins, sans doute pas, mais chasseur de pirate pour sur. Elle fronca legèrement des sourcils quand l'homme vaint à lui demander " l'accord " d'accéder à ses jardins.

Elle avait une forte envis de lui rétorquer d'aller se faire voir, de faire le tour du village comme tout civile digne de ce nom. Mais elle devinais déjà ce quoi il allait lui rétorquer ; qu'il était le représentant de Lord Beckett, qu'il était un membre de l'EITC, qu'on ne devait pas lui manquer tant de respect, que si elle était encore en vie s'était bien grâce aux soldats qui sécuriser le périmètre de Port Royal. Tout cela l'amuser au plus haut point.

Ses yeux noisettes se posèrent sur chacun des hommes qui accompagnèrent le toutou de Beckett. Un fin sourire esquis se dessina sur son visage fin, ravivant les couleurs disparus quelques minutes plus tard. Après tout, pourquoi refusait quant on avait affaire à un homme aussi courtois ?

" C'est demander si poliment, que je ne puis refuser. Messierus, mon jardin et le votre pour vos recherches, je vous demanderais juste de ne pas abimer mes plants de roses, elles sont tellements belles que cela serait du gachis "

Elle se mit ensuite à l'écart, écoutant les directives du jeune homme d'une oreille discrete. Les défis d'un geste lent et doux, ses cheveux qui formirent ainsi une cascade, tout en veillant au grand de ses obscures invités peu désirables. Les soldats s'éparpillèrent dans le jardin, la jeune femme les suivis de près retournant auprès des roses blanches qui faisait face à elle. Elle se pencha délicatement vers l'une d'entre elles, sa longue chevelure doré encadra parfaitement son visage d'ange aux yeux marrons. Humant le parfum exquis de la plante qui éveilla ses sens de jeune femme noble, elle plongea ensuite son regard sur le dit " gentleman ", un sourire charmeur l'a rendit que plus séduisante.

" Ainsi donc vous êtes à la soldes de Lord Beckett ? Curieux, je croyais qu'après tout ce temps, il abandonnerait son envis d'irradiquer la race des pirates. Mais escusez moi, je ne me suis pas présenter,Aurore Loves. "

Elle tendit une main queques peu chaleureuse, attendant la suite des événements.
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MessageSujet: Re: Quant une pirate fait une mauvaise rencontre    Quant une pirate fait une mauvaise rencontre  EmptySam 9 Juil - 14:05

Je clignai à peine des yeux lorsque le soleil, éblouissant comme à son habitude, me baigna de sa lumière intense au sortir de l’habitation. Mes yeux clairs, quoi que fort séduisants selon certaines de mes connaissances féminines, s’avéraient relativement fragiles sous semblables latitudes, bien que je me sois habitué à la luminosité aigue ne manquant pas de nous déchirer copieusement la rétine à chaque fois que nous abandonnions le frais abri que composait les bâtiments. Suite à ce momentané éblouissement, je découvrais ce que la châtelaine tenait si ardemment à protéger de notre soi-disant bassesse, à savoir ce dont n’importe quelle autre propriété d’aristocrate aurait pu se vanter, la vue sur l’océan en plus. Sympathique, sans plus. Comprenez mon désintérêt : je n’étais point ici pour visiter, puisque d’une part je n’étais pas tant le bienvenu que cela, et de d’autre part, le cas de miss Steven se révélait prioritaire sur les charmes cachés d’une propriété perdue loin de tout.

Laissant mes subordonnés inspecter le périmètre, je suivis des yeux leurs pérégrinations tout ne demeurant aux côtés de celle qui ne s’était toujours pas présentée à moi, la politesse ne l’étouffant visiblement pas plus que son corsage. Certes, elle ignorait mon nom comme j’ignorais le sien, mais la simple identité de mon père de substitution n’aurait-il pas suffit à la mettre sur la voie ? Allons, tout de même, bien que ma notoriété n’ait pas autant d’envergure que celle de Beckett, je ne passais pas non plus pour un parfait inconnu, les regards en biais que me jetaient certains villageois en témoignaient.

Ce fut après m’être lassé de contempler le dos de mes soldats, minutieux alors que le temps nous était compté, bâclant leurs tâches lorsque la précision s’avérait de rigueur, je me préparais à quelques minutes d’introspection salutaire lorsque je remarquai le petit manège auquel s’adonnait notre hôte, dont les cheveux avaient été défaits, et qui, visiblement, se lançait innocemment dans un petit numéro de charme de son cru. Pour un peu, j’en aurais presque sourcillé si cette dernière ne venait à l’instant de me glisser la main sous le nez, attendant visiblement que j’en fasse quelque chose. Je repensai brièvement à la manière absolument magistrale avec laquelle le major Hellwood avait réagi en semblable posture, lorsque miss Dawson avait esquissé pareil geste à mon endroit. Le copier aurait été tentant, mais je ne pouvais définitivement m’abaisser à m’inspirer de sous-fifres, aussi imaginatifs soient-ils.

Mon regard, après s’être attardé durant quelques secondes sur la peau laiteuse de la britannique, revint à son visage, mes propres traits n’exprimant ni la béatitude d’un cœur conquis, ni même la cordialité amicale qu’on aurait pu attendre suite à cette possible demande de réconciliation. À son badinage, j’opposais une indifférence maniérée, sans apposer le baisemain attendu. Après tout, richesse et pouvoir me faisaient gagner d’office une belle collection de passe-droits, les gâcher m’aurait encore plus peiné que d’apposer ma bouche sur cette chair si délicatement offerte.


-Tant qu’il restera ne serait-ce qu’un seul de ces hors-la-loi en vie et impuni, répondis-je en posant mon regard sur la ligne d’horizon offerte par le belvédère, notre mission ne sera point achevée. Si nous ne devons connaître aucun repos, il en sera de même pour les ennemis de notre nation.

Une rengaine qu’elle aurait pu retrouver dans de nombreux discours, presque insupportablement automatique, mais gagnant grâce à ma distance une touche de théâtralité qu’arborait tous les grands hommes à l’aube de leur ultime mais non moins décisive bataille. Je n’avais rien de plus à ajouter à la conversation, tant échanger avec cette personne ne m’inspirait guère. Vous pouvez me juger durement à ce propos, mais que voulez-vous, la parade de la dénommée Aurore ne me donnait que trop l’impression que l’on tentait de m’entourlouper, soupçon ayant le don de me rendre pour le moins acrimonieux. Laisser sa chevelure flotter au vent, enfin ! Ne lui avait-on jamais appris qu’en public, seules les filles de joie se laissaient aller à semblable largesse ?

Bientôt, les fusiliers revinrent vers nous, nous assurant que gagner le manoir mitoyen se trouvait réalisable, et que la voie pour y parvenir s’avérait sûre. Au sérieux que je devais arborer, ainsi qu’à l’assentiment silencieux accueillant cette nouvelle et résumé par un bref hochement de tête, aucun d’eux n’osa s’attarder de trop sur les charmes de la noble, me craignant plus qu’appréciant le physique de cette dernière ; décidément, je m’améliorais diablement avec le temps.


-En souhaitant que la Cour d’Espagne se porte aussi bien qu’une de ses représentantes, la saluai-je en apposant deux doigts à mon tricorne, tout en affichant le sourire policé de rigueur. Ou devrais-je dire ancienne représentante… ? Bref, quoi qu’il en soit, à vous revoir mademoiselle.

À vous revoir… Jamais, oui, peut-être, osons-le. Car même si j’avais eu vent d’un titre non négligeable qu’une certaine Loves avait eu par le passé, les faits demeuraient les faits, et cette femme bien loin des canons royaux de l’époque. Insultant ou non, je n’avais le loisir d’y songer, tant mon caractère était ainsi, hypocrite, vain, aventureux, inconséquent : en un mot, aristocratique.
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Aurore Loves
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MessageSujet: Re: Quant une pirate fait une mauvaise rencontre    Quant une pirate fait une mauvaise rencontre  EmptyDim 10 Juil - 22:39

Le corps de la jeune femme se fit de nouveau droit aux paroles que venait d'énoncer le blondin. Il semblait si sur de lui, tout comme l'était son precepteur. Un peu trop à son gout. Et c'est bien cela qui avait couter la perte du Lord Beckett. Les pirates eux aussi étaient décider à marquer leur trace dans l'histoire. Mais ils étaient plus discret, moins sur peut être, mais une fois réunis ils étaient déterminer plus que jamais.

Les sous fifres du jeune homme le rejoignirent de nouveau, donnant leur point de vus des circonstances. Aurore se détourna de cette conversation qui ne lui était pas destiner, elle fixa l'étendus azure qui se dressait devant elle, ses pensées divaguaient légèrement. Ils allaient continuer leur " recherche " alors qu'elle, elle restait au même point.

Elle entendit les talons des soldats claquer sur les petites marches marbrer de son jardin pour ensuiter retourner dans le hall, attendant l'arrivée de leur chef de meute. Avant qu'elle ne sorte un son de sa bouche, le jeune homme lui adressa un sourire dont elle ne pouvait décrire quoi que ce soit. Il était innacessible, intouchable, méprisable, et elle aimais cela.

Un sourire se dessina sur les lèvres de l'ange blonde, il osait jouer au terrain de la représente qu'elle était censer être. Il jouer sur sa nation. Cela se lisait il si facilement que cela que Loves signifiait quelques chose en Espagnol ? D'un simple hochement de la tête, Aurore n'ajouta rien de plus, s'invitant à le raccompagner jusqu'à la sortie. Les hommes de Beckett étaient désormais poster devant la batisse de l'Espagnole.

C'était le moment d'utiliser une autre de ces cartes. Elle se posta alors entre le couloir fin et étroit et le jardin, coupant le chemin à son interlocuteur. Son regard noisette fixèrent hardement ceux azure et percant. Il était hors de question qu'il sorte sans qu'elle n'obtienne ne serais que le quart de ce qu'elle voulais. Sa voix devaint alors bref, diplomate comme elle l'était depuis ses débuts dans la démocratie, il était bien evidement qu'elle ne souhaitais pas le torturais et encore moins le tuer.

" Ancienne représente ou pas D'espagne , ma destinée serais la même. Puisque j'ai affaire au "protéger " de Beckett, puis je vous demandais une faveur."

Elle se stoppa un instant,son sourire s'élargisant un moment. Bloquant littérallement le passage au diable des Caraibes, Aurore poursuivis, savourant les mots qui s'échappaient de sa bouche. Elle se moquait de ce qu'il pensait d'elle, la preuve, elle n'avais pas attendus à ce qu'il réponde. Qu'est ce que cela changerais après tout ?

" Je vous prirais de dire à Lord Cutler Beckett, que je demande à ce qu'il rompre notre contrat qu'il nous liait."

Les derniers mots, elle les avaient cracher avec hargne, on pouvait deviner essement qu'elle ne tenais plus à ce " contrat " et de grâce, il y avais de quoi. Elle était lier indirectement à lui et lui à elle. Un lord promis a une lady, descendante d'un pirate. Elle était une menace à elle toute seule.
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Ethan Felton
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MessageSujet: Re: Quant une pirate fait une mauvaise rencontre    Quant une pirate fait une mauvaise rencontre  EmptyMar 26 Juil - 11:53

Je haïssais le genre humain. Non, mais vraiment. Toute cette crasse s’accrochant à mes basques, pleine de demandes, de souhaits, d’attentes muettes. Toutes ces aspirations qui me collaient à la peau, tentaient par tous les moyens de vous rabaisser à leur propre niveau de bassesse, ces quidams sans noms ni raison d’être, simplement armés de leurs besoins dévorants. Et dans ce lot, les femmes qui, je vous le dis en toute sincérité, ne se trouvait pas à la dernière place des empêcheurs de tourner en rond. Oh, bien entendu, elles pouvaient se montrer douces, aimantes, un brin sensuelles dans les bons jours… Mais un conseil, mieux valait en profiter avant que ça ne se gâte, et disparaître sans avoir à souffrir de leurs humeurs aussi fugaces que le temps. Mon tuteur et moi avions scrupuleusement appliqué cette règle, et étions de ce fait les preuves vivantes que le célibat demeure le seul avenir souhaitable pour l’homme qui n’attend de la vie que de mener paisiblement ses affaires sans pour autant, plus dans mon cas que dans celui du Lord je l’avoue, renoncer aux plaisirs relativement sains de relations dénuées autant de suite que d’attaches avec le sexe opposé. Du moins était-ce ce que je croyais… Car avec ces créatures, rien n’est jamais simple. Et j’allais encore une fois le découvrir dans le cas de Beckett.

Quoi qu’il en soit, j’agissais de manière plus que convenable en demeurant d’une impertinence rare, quoi que parfaitement ouvragée, face à notre hôte. Nous aurions pu clore cette rencontre de manière non pas agréable –je crois qu’en cette journée, sauf capitaine Sparrow ou Seigneur pirate se livrant de lui-même à nos services, rien n’aurait pu se parer d’un semblable adjectif-, mais du moins neutre. Nous aurions pu nous souhaiter au revoir, et n’accorder aucun crédit à ce faux souhait, certains tous deux de ne pas souhaiter nous recroiser à nouveau, et de sincèrement prier pour que ce tête-à-tête ne se reproduise plus. C’aurait été si simple ! Parfait pour arranger mes affaires. Ce qui visiblement ne tenait pas lieu de conclusion acceptable pour la dénommée Aurore, bien décidée à en imposer avec ce qui lui tenait lieu de carrure. Franchement, c’aurait été mal vu si je lui riais au nez, tant son intimidation n’avait rien de terrifiant ? Comme toujours, la femme compliquait tout à outrance, quitte à jouer de ses biceps inexistants ou de son charisme maniéré afin de faire entendre son opinion. Comme si quelqu’un ici en avait eu quelque chose à faire.

Etouffant un léger soupir, plus désabusé qu’irrité, je la contemplai énoncer la nature du service qu’elle attendait que lui rendisse.


-Je n’ai pourtant pas souvenance d’avoir une quelconque dette à vous rembourser, ma dame, lui fis-je remarquer avec une certaine ironie, n’ayant nullement l’intention de dire oui.

Enfin… Pas encore. Pas trop. En réalité, je n’en avais tellement cure, des affaires que l’ancienne aristocrate pouvait bien avoir à régler, que je ne cherchais même pas à savoir ce qui m’aurait le plus arrangé, entre un refus, poli ou irrévérencieux, ou un « peut-être » si évasif qu’il aurait très certainement sous-entendu une négation quelque part.


-Le Lord se trouve au fort, comme il l’a toujours fait depuis son arrivée, comme vous ne manquez sans doute pas de le savoir, et comme vous avez dû le remarquer lorsque vous avez contracté ce fameux… Accord.

Il subsistait une certaine dose de dédain dans la prononciation de ce dernier mot, comme si ce pacte n’avait à mes yeux aucune espèce de valeur ni de validité. Quant à l’évocation du lieu de résidence de mon tuteur, qu’elle n’y voit qu’un seul but : celui de lui rappeler qu’il existait à Port Royal des choses fort pratiques appelées « rues », et que si elle le nécessitait réellement, elle n’avait qu’à prendre ses petites jambes et aller quérir elle-même une audience. Je pouvais certes passer pour le larbin du directeur de l’EITC –esprits étriqués que ceux songeant cela !-, mais nullement celui d’une ibérique exilée.

-À présent, hors de mon chemin, lui intimai-je sourdement, me rapprochant de la voyageuse de manière assez outrageante, ne laissant entre nous que quelques centimètres d’un vide chargé de délicieuse tension.

Je dépassais les bornes, le savais, et n’arrivais pourtant pas à m’en empêcher. Cet élan, niché au creux de mon cœur, n’aurait supporté nulle courbette hypocrite, nul mensonge de plus envers miss Loves, dont la petite crise d’impatience mêlée de colère ne me faisait ni chaud ni froid.


-… Je vous prie, concluais-je, usant de cette politesse ponctuée d’un bref sourire tout puissant afin de mâtiner un peu mon irrévérence, et laisser encore croire que nous jouions à un jeu ordinaire au sein de la caste des sangs bleus.
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