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 Le passé est le passé. Bon...quel sera mon présent? [Libre]

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Le passé est le passé. Bon...quel sera mon présent? [Libre] Empty
MessageSujet: Le passé est le passé. Bon...quel sera mon présent? [Libre]   Le passé est le passé. Bon...quel sera mon présent? [Libre] EmptyDim 17 Mai - 22:20

    Un son qui me glaça mon sang déjà figé, un son qui me fit sursauter. Pour la première fois de ma vie, et de ma mort, tout défila au ralenti. Je tentai désespérément de me rappeler ce que je devais faire à l’instant, c’était quelque chose d’urgent je le savais. Mais quoi donc ? Je tituba, et tomba sur un tonneau qui se fracassa sous la dureté de mon corps.

    Nos pas nous avaient conduis jusqu’à Tortuga, une soi disant erreur de calculs de notre capitaine qui avait certainement prévu l’idée de se remplir le gosier d’une boisson folle bien avant notre départ. Depuis 3 ans je faisais mon chemin avec un compagnon rencontré lors d’une bataille sur un navire d’Angleterre. Celui-ci m’avait vu comme la belle qu’il cherchait tant pour l’épouser, je le savais, ces yeux m’examinaient trop souvent et sa gentillesse dépassait celle que pouvait avoir un simple ami de voyage. Il m’avait sauvé la vie, d’après lui car je ne peux mourir d’une vulgaire épée, et avait décapité le pirate s’en prenant à moi. Je ne lui ai jamais dit qu’il s’agissait de l’homme que JE devais tuer, mais qu’importe, j’avais touché ma prime de récompense et nous avions décidé de fêter cela. Voici donc quelques mois que nous vadrouillons a tout va, cherchant un capitaine et un équipage plus enjoué, plus dangereux, quelque chose qui nous ferait passer le temps. Je devais avouer que mon compagnon était bel homme, et si j’avais été humaine, j’aurais été immédiatement me jeter dans ses bras, le couvrir de baisers et vivre avec lui dans une charmant maison au sommet d’une colline qui se trouverait sur une île. Mais voilà, un jour, lui aussi allait mourir, et si par malheur mon cœur s’emparait de son âme, jamais je n’arriverai à refermer la blessure. Aussi, je préféra porter mes sentiments sur la tasse de thé qu’on me présenta à cet instant :
    - Et un thé pour la demoiselle, un !
    - Merci aubergiste.
    - Dis moi, tu me sembles être un bien trop jolie m’zelle pour être pirate et t’abriter dans ce coin de fripons et d’ivrognes. Elle serait pas à la recherche de son amour ?
    Je vis du coin de l’œil mon compagnon soudain relever la tête de la carte qu’il examinait. Il devait être à l’écoute, attendant de voir si mon cœur était pris.
    - Pas de mari ni de fiancé perdu,navrée pour vous, je ne pourrai point vous raconter d’histoires ainsi qu’a vos compagnons de breuvage. dis-je le plus rapidement possible pour éviter trop de questions.
    -Mais c’est qu’elle parle bien la p’tite dame… ria l’aubergiste
    Je revins à notre table, ma tasse de thé et une bière pour Olivier. Il me posa immédiatement une question qu’il n’avait jamais pensé à me demander.

    - C’est vrai que tu parles un peu plus bizarrement que d’autres. Tu as fait où tes études pour avoir reçu un tel apprentissage de la langue ? me questionna Olivier en attrapant sa chope
    - Oxford . dis-je en trempant mes lèvres froides dans le liquide chaud à l’odeur qui enivrait tout mon corps.
    - Waouaw….
    Olivier retourna à ses calculs et mon regard commis une erreur que j’allais regretter dans les minutes à venir. Je fixais ses yeux d’un bleu ciel, sa peau qui semblait avoir une aussi agréable texture que ma propre peau et ses cheveux en bataille qui retombait sur une partie de son visage. Je descendis et vis le battement de ses tempes, sa gorge qui se remplissait d’air et le son de son cœur qui battait. Il me semblait sentir son odeur, mais son sang semblait encore plus délicieux. Je savais que je ne devais pas me jeter sur lui, je savais me retenir mieux que les autres de mon espèce, je pouvais manger et boire comme un humain, alors, je pouvais très bien me passer de cet horrible chose. Oli fit une erreur en relevant la tête et m’adressa un sourire adorable. Dans l’instant après, j’étais à terre, sur lui. Il était dos au plancher, notre table renversée et nos boissons qui s’écoulaient et s’imprégnait dans le bois. Je sus alors la bêtise que j’avais faite.
    - June…ça va ? me demanda Olivier d’un regard terriblement inquiet.
    Je me rendis compte que je serrais les dents, que mes poings s’agrippèrent à sa chemise et que mon regard était meurtrier. En essayant d’être la plus normale, je le relâcha et me releva, l’aidant à se remettre sur ses deux pieds.

    - Excuse-moi, je me suis emportée. Tu…tu étais…enfin, ton sourire il m’a… on va dire chamboulée.
    J’aurais espérer que mon compagnon ne prendrai pas ça comme une bonne nouvelle. Malheureusement, il cru ce qu’il ne fallait pas. Il se rapprocha de moi et son visage était près.
    - Tu…Je…enfin…je te plais ?
    Un oui l’aurait arrangé. D’une part il m’aurait rendu heureuse, mais d’une autre, seule la mort était la destination finale. Je venais d’ouvrir la bouche quand un tremblement nous fit tous tomber. Enfin était-ce un tremblement, je ne crois pas. Je vis du feu et entendit des coups de pistolets au dehors. Je fixai Olivier et nous sortîmes en hâte, après que j’eus bien entendu bu la fin de ma tasse. Dehors, c’était un peu le chaos. Sans doute un équipage de pirate qui avait retrouvé un autre équipage ennemi et qui mêlait la ville entière dans leur guerre. Un pirate fonça vers moi, épée brandie et je lui colla mon poing dans la figure. Je n’avais pas très envie de tuer ce soir, ils étaient tous ivre et ne savaient pas ce qu’ils faisaient. Un autre fonça sur moi et Oli l’assomma à son tour. Nous courûmes jusqu’au port et cherchions notre navire.
    - Où allons-nous aller ?
    - Comme toujours, on verra bien où on atterrit…
    Je me retourna pour adresser un sourire à Olivier, il me regarda, un sourire au coin des lèvres et tout à coup, un coup de feu retentit. Oli sursauta, puis ne bougea plus, tout comme moi. Lui parce qu’il ne comprenait pas ce qui se passait, moi parce que je voyais la tâche de sang sur sa chemise. Je fut immobile pendant un moment, m’écrasa sur un tonneau en cherchant appui. Olivier était toujours debout, tremblant un peu, il regardait autour de lui, les dernières images qu’il verrait. Je m’approcha de lui, il tomba. Alors il me dit ce que je savais déjà.
    - Je t’aime, seulement, je ne sais pas pourquoi toi pas.
    Je ne pouvais pleurer et combien j’aurais voulu pouvoir le faire en cet instant, pour lui.
    - Je ne suis pas ce que tu crois, être avec moi t’aurais conduis à la mort.
    - Qu’importe, je suis en train de mourir. Je veux être avec toi jusqu’à la fin, et qu’importe qui tu es.
    - Je…
    Je pris sa main désormais aussi froide que la mienne et je cru en cet instant qu’il devint comme moi.
    - Tu es aussi froide que la mort June !.. dit-il dans une sorte de bas hurlement
    -C’est parce que je suis morte depuis 105 ans…
    A ma surprise, il ne répliqua rien, il me fixait et m’adressa un sourire. Si son état n’était pas si grave, je l’aurais transformé. Etrangement, il tira légèrement mon bras et nos visages se rapprochèrent. Je lui donna alors ce qu’il attendait tant et ce que j’avais rêver un jour de faire. Nos lèvres étaient froides, en cet instant, aucune barrière de différence ne se présentait. Quand je me défis de ses lèvres, je le regardais aspirer sa dernière bouffée d’air.
    - Je t’aime Olivier.

    Il mourut le sourire aux lèvres et moi le cœur brisé. Sans attendre, je le pris sur mon dos et traversa la ville en courant. Je trouvas un grand caisson qui pouvait servir de cercueil. Je trainai jusqu’en haut d’une colline et creusa. A la fin de mon ouvrage, je plaça Olivier dans le cercueil que je mis au fond du trou.
    -Au revoir mon amour… lui glissais-je à l’oreille en caressant une dernière fois sa joue.
    Je reboucha rapidement le trou, confectionna une croix et inscrivit avec mon couteau : Olivier Pendle.
    Je resta alors deux jours devant sa tombe et fixait, sans bouger les paupières, son nom, repensant à tout son être. Après 2 jours, je parti et je l’oublia, le laissant envelopper dans mes innombrables souvenirs blessants. Dans Tortuga, je vis une femme accompagné d’un autre pirate qui semblait lire sur mon visage ce que j’avais vécu. Je lui adressa un sourire tout en me demandant ce que j’allais faire après en.
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MessageSujet: Re: Le passé est le passé. Bon...quel sera mon présent? [Libre]   Le passé est le passé. Bon...quel sera mon présent? [Libre] EmptyLun 27 Juil - 14:24

[Hj: très belle histoire]

Jack se promenait dans Tortuga, comme à son habitude. Sauf que cette fois, il n'était pas entouré de femme. Il avait une bouteille à la main mais n'avait pas beaucoup consommé pour le moment. Il marchait d'un air joyeux et penseur. Puis il vit un jeune fille, seule, qui avait l'air bouleversé. Il fronça les sourcils en la regardant puis décida d'aller voir ce qui n'allait pas, essayer de la faire sourire. Il s'approcha donc de la jeune femme avec sa démarche si "spéciale" dirons nous, un sourire affiché sur son visage.

Salut l'ami ! Un peu de rhum ça te dit?


Jack lui tendit sa bouteille.

Ya rien de mieux pour dissiper le chagrin !
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